Une petite page d`histoire

Vive le Québec libre !

une courte analyse du discours de Charles de Gaulle au Québec

Tribune libre

Le discours du général de Gaulle à Montréal


Les Québécois et les Québécoises ont une histoire relativement jeune si on l`a compare avec d`autres nations comme la France, la Grande-Bretagne, l`Allemagne et bien d`autres. Le Québec a cependant vécu une multitude d`évéments politiques, économiques, militaires et sociaux qui rendent son histoire intéressante à étudier. L`éternel combat d`affirmation entre les français et les anglais au Canada a occupé depuis des siècles les débats politiques et sociaux et a mené à des luttes armées entre divers opposants. La décennie couvrant la période 1960 à 1970 aura été signifiante dans la montée de l`idéologie indépendantiste au Québec et les nombreux changements sociaux de cette époque démontraient bien les différences marquées entre les différents peuples du Canada. Un des évènements marquant de cette décennie s`est déroulé en juillet 1967 alors que le général français Charles de Gaulle a prononcé un discours rempli d` émotion aux Québécois du haut de l` hôtel de ville de Montréal. Ce discours demeure encore aujourd'hui une des interventions extérieures les plus retentissantes et les plus controversées de notre histoire et qui aura grandement nui dans les relations entre le Canada et la France. Le but de cette analyse est de se demander si le discours du président français aura réellement influencé les Québécois sur la cause indépendantiste.
Le discours du général de Gaulle à Montréal

« C'est une immense émotion qui remplit mon cœur en voyant devant moi la ville de Montréal française. Au nom du vieux pays, au nom de la France, je vous salue. Je vous salue de tout mon cœur ! Je vais vous confier un secret que vous ne répèterez pas, ce soir ici, et tout le long de ma route, je me trouvais dans une atmosphère du même genre que celle de la Libération.
Et tout le long de ma route, outre cela, j'ai constaté quel immense effort de progrès, de développement, et par conséquent d'affranchissement vous accomplissez ici et c'est à Montréal qu'il faut que je le dise, parce que, s'il y a au monde une ville exemplaire par ses réussites modernes, c'est la vôtre ! Je dis c'est la vôtre et je me permets d'ajouter, c'est la nôtre.
Si vous saviez quelle confiance la France réveillée, après d'immenses épreuves, porte maintenant vers vous. Si vous saviez quelle affection, elle recommence à ressentir pour les Français du Canada, et si vous saviez à quel point, elle se sent obligée de concourir à votre marche en avant, à votre progrès ! C'est pourquoi elle a conclu avec le gouvernement du Québec, avec celui de mon ami Johnson des accords, pour que les Français de part et d'autre de l'Atlantique travaillent ensemble à une même œuvre française.
Et, d'ailleurs, le concours que la France va, tous les jours un peu plus, prêter ici, elle sait bien que vous le lui rendrez, parce que vous êtes en train de vous constituer des élites, des usines, des entreprises, des laboratoires, qui feront l'étonnement de tous et qui, un jour, j'en suis sûr, vous permettront d'aider la France.
Voilà ce que je suis venu vous dire ce soir en ajoutant que j'emporte de cette réunion inouïe de Montréal un souvenir inoubliable. La France entière sait, voit, entend, ce qui se passe ici et je puis vous dire qu'elle en vaudra mieux.
Vive Montréal ! Vive le Québec !
_ Vive le Québec... libre !
_ Vive le Canada français Et vive la France ! »
- Charles de Gaulle à Montréal le 24 juillet 1967

Le contexte
Lorsque le général de Gaulle est arrivé à Montréal en 1967, la société québécoise vivait de profond bouleversement au niveau politique, social, économique et idéologique. Le début des années 1960 a été marqué par l` arrivé au pouvoir des libéraux des Robert Bourassa qui vont changer les structures du Québec en réorientant le rôle de l` État québécois. En effet, le premier ministre Bourassa a embrassé les principes de l` État-providence et à aider à la province à entrer dans la modernité en mettant les bases de la séparation de l`Église catholique et de l`État et en misant sur les politiques économiques keynésiennes. Ce brusque changement dans les valeurs de la société québécoise se fera donner le nom de Révolution tranquille et démontre bien que les changements ont été majeurs pour avoir le terme de révolution. Jean Lesage et son équipe ont d`abord redéfinie le système de santé et le système d`éducation pour sa province avec notamment la gratuité en santé avec la carte de l`assurance-maladie et la prise de contrôle de l`éducation par le gouvernement. Le PLQ aura aussi renoué avec les mouvements nationalistes provinciaux en misant sur la langue pour unir la population. De plus, de vastes travaux pour urbaniser le Québec en infrastructures seront lancés et cela va créer de nombreux emplois. Cette révolution sans arme aura remué le Québec et il serait faux de croire que ses brusques changements auront plu à tous au moment ou cela se passait. Le PLQ a d`ailleurs perdu les élections de 1966, mais les nouveaux dirigeants en place ont décidé de continuer le travail amorcé. Socialement, le Québec se réveillait.
Il y a aussi la montée du mouvement pour l`indépendance et la création du FLQ qui marque le début des années 1960.
En effet, plusieurs intellectuels se regroupent et forment le Rassemblement pour l`indépendance nationale (RIN) au début de l`année 1960 et comparent la situation du Québec à plusieurs pays qui vivent le contexte mondial de la décolonisation.
De plus, les statistiques de l`année 1961 démontre clairement que le peuple québécois est défavorisé comparativement aux anglais du reste du Canada : « entre les Québécois francophones et anglophones, l`écart de revenu moyen est de 35%. […] Le Québec, qui représente 27% de la population du Canada, n`en compte pas moins de 40% des chômeurs. En 1960 et 1961, le taux de chômage y dépasse les 9% de la main d`œuvre. Enfin, les francophones contrôlent moins de 20% de l`économie québécoise. » (Fournier, 1998, p.17-18). C`est alors qu`un mouvement patriotique frappe le Québec, autant chez les travailleurs, les étudiants que les politiciens.
La situation mondiale est aussi avantageuse à la cause du Québec car la décolonisation est à l`ordre du jour. Seulement en 1960, « 17 nations d`Afrique ont accédé à l`indépendance. Deux révolutions victorieuses, en Algérie et à Cuba, ont mis au premier plan la lutte armée comme moyen d`action privilégié » (Fournier, 1998, p.22). Il est évident que la lutte de Cuba, petite nation de 7 millions d`habitants, inspirera le FLQ dans sa cause et qu`il sera son modèle. C`est dans ce contexte que sera formé le FLQ, qui prône l`indépendance du Québec, suivi d`une révolution sociale.

Charles de Gaulle
« L'originalité exubérante de son personnage, l'ampleur de ses vues, les talents d'orateur, d'artiste et d'écrivain qu'il aura déployés pour les faire prévaloir, font sans doute de Charles de Gaulle le Français capital du XXe siècle » (Lacouture, Universalis)
Charles de Gaulle entre définitivement dans l`Histoire lors de la Seconde guerre mondiale alors que la France et son gouvernement, dirigé par Vichy, capitule face à l`armée d`Hitler qui lui permet d`occuper le territoire français. Il ne peut accepter que son pays ne se défende pas et « il fédère les très nombreuses factions de la Résistance au sein des Forces françaises de l`intérieur (FFI) ; cette unité et la part prise à la libération du territoire permettent à la France de conserver sa place dans la guerre et de sauvegarder son indépendance face aux Alliés » (Rioux, 2005, p.218). Il devient le héros français du XXe siècle et sa réputation est faite : « nous sentons le devoir de parler au nom de tous les Français bâillonnés dont le général de Gaulle incarne la volonté de la résistance et qui meurent pour que la liberté vive » (Amyot, 1998, p.402)
Après la guerre, il fonde la Ve république et il devient son président pendant une durée de 10 ans, soit de 1959 à 1969. Durant son règne, il s` oppose à la montée des deux puissances (États-Unis et URSS) et travaille pour une France libre et il dispose de l` arme nucléaire.
Il arrive à Montréal le 24 juillet 1967, sous l`invitation du premier ministre du Québec Daniel Johnson, dans le cadre des festivités de l`exposition universelle de Montréal, communément appelé expo 67.
Il y prononcera un discours qui ne laissera personne indifférents dans les milieux politiques.
La décortication du discours
Ce discours patriotique fait évidemment d`énormes allusions au passé entre la France et le Québec. Du début à la fin, le président de la République française fait appel au passé victorieux pour encourager le peuple québécois dans sa lutte contre les anglo-saxons. Il prononce : « en voyant devant moi la ville de Montréal française. Au nom du vieux pays, au nom de la France, je vous salue » et fait directement appel à la mémoire pour rappeler qu`il y a moins de 200 ans, cette province était française et que ses premiers habitants, nos ancêtres, étaient des français. Une autre phrase qui retourne au passé est celle-ci: « Si vous saviez quelle affection, elle recommence à ressentir pour les Français du Canada ». Le verbe recommencer rappel l`ancienne affection que les deux peuples se donnaient. Il continue en s`adressant directement à son auditoire et il tente de leur donner l`espoir que toute lutte peut être victorieuse et que lui-même croit en cette libération : « ce soir ici, et tout le long de ma route, je me trouvais dans une atmosphère du même genre que celle de la Libération ». Il dit clairement à la foule nombreuse de 100 000 québécois que son chemin qui l`a mené jusqu`à Montréal vibrait dans une atmosphère et que la Libération est survenue et qu`il croit que cela peut se passé au Québec.
Charles de Gaulle est un excellent orateur et il sait mélanger les termes historiques et techniques pour faire un bon mélange entre passé, présent et avenir. Ses paroles de juillet 1967 clament au Québécois qu`ils sont dans une période de changement et que la modernité est à leur porté de main et qu`ils peuvent prendre contrôle de leur destin. Il utilise des termes techniques comme : « j'ai constaté quel immense effort de progrès, de développement, et par conséquent d'affranchissement vous accomplissez ici [...] par ses réussites modernes ». Il inclut aussi le gouvernement du Québec et directement le premier ministre Johnson dans un partenariat pour genre de lutte de libération des peuples francophones : « elle (la France) se sent obligée de concourir à votre marche en avant, à votre progrès ! C'est pourquoi elle a conclu avec le gouvernement du Québec, avec celui de mon ami Johnson des accords, pour que les Français de part et d'autre de l'Atlantique travaillent ensemble à une même œuvre française. ».
Le général français y va aussi de quelques expressions qui peuvent sembler banales, mais qui ont toutes leurs sens et qui montre que de Gaulle, qui parle au nom de la France, veut réellement tisser des liens étroits et de longues durées avec le Québec : «La France entière sait, voit, entend, ce qui se passe ici et je puis vous dire qu'elle en vaudra mieux ». Il parle aussi au nom de la France quelque peu avant pour faire comprendre que la France reconnaît ses erreurs vis-à-vis le Québec et qu`elle est prêt à s`ouvrir les yeux : «Si vous saviez quelle confiance la France réveillée, après d'immenses épreuves, porte maintenant vers vous ».
Deux expressions obscures ont retenu mon attention dans ce texte.
Premièrement, «s'il y a au monde une ville exemplaire par ses réussites modernes, c'est la vôtre ! Je dis c'est la vôtre et je me permets d'ajouter, c'est la nôtre. » peu laisser l`auditeur, ou le lecteur quelque peu perplexe pour ce qui est de « c`est la nôtre ». Le général de Gaulle veut probablement, avec cette phrase, démontrer que la ville de Montréal et la France sont unis et que les efforts des uns rapporteront aux autres et vice-versa. Cependant, la France était dans le temps de la Nouvelle-France une métropole qui pratiquait le mercantilisme et le but de la colonie française était seulement d`enrichir la métropole et non de se développer socialement et politiquement.
Deuxièmement, « le concours que la France va, [...], prêter ici, elle sait bien que vous le lui rendrez, parce que vous êtes en train de vous constituer des élites, des usines, des entreprises, des laboratoires, [...] et qui, un jour, j'en suis sûr, vous permettront d'aider la France. » laisse aussi à réfléchir. Il indique que la France est prêtre à financer et à aider le Québec à se bâtir, mais laisse aussi entendre à un possible pacte économique qui nous encouragerait fortement à se développer au profit de la France, une certaine forme de mercantilisme. Mais encore, de Gaulle voulait probablement plus mettre de l`avant un accord économique entre le Québec et la France, tandis que le Canada avait plutôt des pactes avec la Grande-Bretagne et les États-Unis.
L`analyse
Dans le contexte qu`arrive Charles de Gaulle au Québec, ses objectifs étaient préétablis et il savait exactement ce qu`il s`en venait faire à Montréal. Il était engagé dans une lutte non armée et la situation du Québec cadrait parfaitement avec ses objectifs : « la guerre d’Algérie terminée, le général de Gaulle déploie une politique étrangère activiste, orientée vers l’affirmation de l’indépendance de la France et de son rôle dans le monde, ainsi que vers la remise en question de l’hégémonie des superpuissances et le desserrement de l’ordre mondial bipolaire qui encadre les relations internationales depuis le début de la guerre froide. » (Saul, 2006, p.70).
Charles de Gaulle prend alors le micro en juillet 1967 et seulement quatre mots prononcés par ce dernier « entraînent le départ précipité du Général et la quasi-rupture entre les deux pays (France et Canada) » (Lescop ,1981 ,p.51). Il s`agit du célèbre « Vive le Québec … libre ! ».
Le général français démontrait une certaine arrogance vis-à-vis le gouvernement fédéral canadien car il était le premier chef d`État à accepter deux invitations officielles, l`une d`Ottawa et l`autre de Québec. De plus, le président décide de faire son voyage au Québec en premier, ce qui confirme l`importante accordée par la France aux québécois.
Le gouvernement québécois aussi comprend l`importance de cette visite et fait tout pour un accueil dont les français se souviendront. D`ailleurs, le nouveau premier ministre Daniel Johnson, « qui vient tout juste de lancer son slogan « égalité ou indépendance », sait combien cette visite peut le servir dans sa recherche d`une égalité de statut entre les deux nations fondatrices du pays » (Lescop, 1981, p.52).
La visite du président ne se résume non seulement au discours prononcé à Montréal car ses 16 conférences que de Gaulle réaliseront durant son voyage. En bref, son argumentation se résumé à «premièrement, le caractère véritable français du Québec et de son peuple, […] deuxièmement, le réveil de ce peuple, […] troisièmement, le resserrement des liens entre ce peuple français et la France » (Lescop, 1981, p.54).
Lorsqu`il arrive à Montréal, il vit de fortes émotions et la foule y est pour quelque chose. L`ambiance y est survoltée et le climat de retrouvaille se lit sur tous les visages. Son discours, il le livre à l`auditoire et « le rassemblement de Montréal lui rappel l`atmosphère de la Libération » (Lescop, 1981, p.58) et c`est ainsi qu`il est emporté et lance le célèbre « Vive le Québec … libre! »
Tout au long de son discours, la foule l`a interrompu à maintes reprises pour l` ovationner et tous, y compris le premier ministre, sont sous le choc et est ébahit devant le discours.
La réaction d`Ottawa ne se fait pas attendre et le gouvernement canadien condamne vivement cette intervention dans la politique intérieure du Canada et affirme que le Canada est un pays libre et qu`il n`a pas besoin d`être libéré. Rien pour désamorcer les tensions entre le Canada et la France, de Gaule décide d`annuler son voyage à Ottawa et préfère déjeuner avec le maire de Montréal. Il quitte le lendemain pour retourner dans son pays après avoir secouer les structures de l`État canadien.
En conclusion, il est évident à la suite de cette analyse que le général Charles de Gaulle a influencé la montée du nationaliste et de l`idéologie souverainiste au Québec. Pour de Gaulle, « le Québec est à un tournant de son destin […], il ne fait aucun doute que l`évolution qui s`est produite au Canada français depuis le début des années 1960, est en train de déboucher « sur l`avènement d`un peuple qui veut dans tous les domaines disposer de lui-même et prendre en mains ses destinées » » (Lescop, 1981, p.55). Depuis ce jour, le débat sur la souveraineté du Québec est toujours d`actualité et le peuple québécois a tenté deux fois, par biais de référendum, d`obtenir son indépendance du Canada. En 1995, seulement quelques milliers de votes ont donnés la victoire au maintien du Québec dans le Canada et nous savons aujourd'hui que cette élection référendaire à été rempli de scandales financiers et de commanditaires. Depuis deux ans, le gouvernement conservateur du Canada a reconnu le Québec comme une nation distincte du reste du Canada et à obtenu un siège d`observateur à l`OTAN. Cette lutte, parfois pacifique, parfois violente, entre le régime anglais et le régime français dure depuis la guerre de la Conquête. Cela dure donc depuis 250 ans et rien n`indique que le débat sera terminé dans un avenir rapproché.
Mikael St-Louis
*** Cette analyse a été faite en Avril 2010 dans le cadre d`un travail universitaire ***
Bibliographie
- Lescop, Renée. Le pari québécois du général de Gaulle, Montréal : Boréal Express, 1981, 218 pages.
- Rioux, Jean-Pierre, dir. Une histoire du monde contemporain. Paris, Larousse, 2005.
- Fournier, Louis. (1998). FLQ histoire d`un mouvement clandestin, Outremont, Lanctôt éditeur, 533 p.
- Lacouture, Jean. Charles de Gaulle, L`encyclopédie Universalis, http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/charles-de-gaulle/, page consultée le 10 avril 2010
- Samir Saul « Regards officiels canadiens sur la politique étrangère de la France gaullienne, 1963-1969 », Guerres mondiales et conflits contemporains 3/2006 (n° 223), p. 69-91,
http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=GMCC_223_0069&DocId=37167&Index=%2Fcairn2Idx%2Fcairn&TypeID=226&HitCount=3&hits=2b42+2b41+2b40+0&fileext=html#citation
- Amyot, Éric, La bataille pour le Québec : Vichy, la France libre et les Canadiens français 1940-1945, thèse présentée à la Faculté des études supérieures de l`Université McGill comme exigence partielle du doctorat en histoire, http://www.uqo.ca:2087/pqdweb?index=3&did=730642341&SrchMode=2&sid=1&Fmt=2&VInst=PROD&VType=PQD&RQT=309&VName=PQD&TS=1271623495&clientId=13818

Featured 9d47d443508b9a2d2161b89aea42d2a2

Mikaël St-Louis14 articles

  • 62 393

Étudiant au baccalauréat en histoire et en sciences-politiques à l`Université du Québec en Outaouais





Laissez un commentaire



5 commentaires

  • Georges Paquet Répondre

    18 janvier 2012

    Michaël Saint-Louis écrit: "Depuis deux ans, le gouvernement conservateur du Canada a reconnu le Québec comme une nation distincte du reste du Canada et à obtenu un siège d`observateur à l`OTAN." Or ceci est tout faux.
    1-En novembre 2006 la Chambre des communes a adopté une résolution qui "reconnaît que les Québécois forment une nation dans un Canada uni." Et le gouvernement canadien a précisé, à ce moment là que le terme "Québécois" désignait tous les Canadiens-français, quel que soit l'endroit où ils habitent au Canada.
    2- Le Québec ne détient pas de poste d'observateur dans aucune Organisation internationale, surtout pas à l'Otan. Ce que le Québec a obtenu c'est la possibilité de désigner un fonctionnaire qui s'intègrerait à la Mission du Canada auprès de l'Unesco, comme il a déjà eu un fonctionnaire dans l'équipe de certaines Ambassades du Canada, notamment en Côte d'Ivoire.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 janvier 2012

    Pour placer 15,000 personnes, à un mètre carré par personne, faut 30 mètres par 500 mètres.
    Si vous regardez bien les images, c'est moins de 30 mètres de largeur par une centaine de longueur. Gros max.
    Anyway, le nombre de spectateurs n'a pas d'importance ici. C'est bien le discours qui a fait histoire.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 janvier 2012

    Charles de Gaulle était plus qu'un habile politicien , il était un homme inspiré comme le sont les mystiques, les poetes, Un homme de la trempe d'un Gaston Miron au "Pouvoir du verbe " un créateur , Ces guerriers ont le pouvoir de porter l'Âme d'une Nation et de la communiquer ,de la rendre "vivante " , Tout au longs du "chemin du roy" à chaque village sont discours se veut de plus en plus Nationaliste ,La Transe du Mystique fait son Effet , et explose au balcon de Ville marie , les noces Alchimiques sont accomplies , le québec deviens à ce moment le KÉBEK ,
    L'Éveilleur éveille la Nation , Et ville MARIE donne naissance à l'Enfant-roy , Ce ne fut pas qu'un discourt inspiré , ce fut avant tout une prophétie,,Je me souviens

  • Mikaël St-Louis Répondre

    16 janvier 2012

    Effectivement, il s`agit plutot d`environ 15 000 personnes.
    (Le nombre peut-il être modifier dans le texte?)

  • Archives de Vigile Répondre

    16 janvier 2012

    «Il dit clairement à la foule nombreuse de 100 000 québécois»
    Vous voulez rire? 100,000 personnes c'est la foule qu'il y avait cet été sur les Plaines pour voir Metallica. C'est du monde en maudit 100,000 personnes!
    Y'avait quelques milliers de personnes pour le discours du Général. Gros max. Moment historique quand même!
    A noter, qu'il s'y prend à deux fois avant de dire liiiiibre!