Écouter d’abord le peuple québécois, c’est se rapprocher de lui et ouvrir ses oreilles. Plutôt que de vouloir l’instruire de l’indépendance, l’instruire de ce que, paraît-il, il n’a pas « encore compris », se rapprocher de lui, de Nous, cela devrait signifier maintenant qu’il est clair pour nous, les indépendantistes, que le peuple québécois n’est pas seulement « pas prêt », ou « pas encore prêt », ou « peut-être prêt plus tard », peut-être bien que « oui », peut-être bien que « non », prêt-pour-un-référendum-on-le-saura-un-jour-dans-la-semaine-des-quatre-jeudis, mais que, bel et bien, il est clair qu’ il n’en veut pas de référendum. Et c’est lui, le peuple souverain, qui pourrait bien avoir raison pour très-très-très longtemps si nous nous entêtons à penser qu’il n’a pas compris…
Il importe donc à cet égard que le P.Q. commence à prendre la bonne mesure du sentiment populaire. Et cela même s’il est absolument vrai que, parmi Nous, les guernouilles et les wawarons du P.L.Q. qui ont repris le pouvoir à Québec nous soulèvent le coeur. De toute façon, les indépendantistes ne vont pas entreprendre de congédier ni remplacer un peuple qui ne les aurait pas compris ni appuyés à l’élection, sinon le West Island aurait été congédié depuis déjà longtemps.
Pour un, Couillard n’est rien d’autre qu’un malpropre de la Politique, comme le sont souvent les idéologues. Ce gars-là et toute son équipe ne seront jamais capables de Nous défendre.
Avis au P.Q. de Nous défendre, Nous, depuis ce fatidique 7 Avril, plutôt que de s’imaginer qu’il serait encore astucieux de Nous défendre en défendant les institutions. La province elle-même a été mise en place à la seule fin de Nous contenir au profit de West Island qui, soit dit, a déjà été le Canada à lui tout seul. Il y a ici une petite différence à bien prendre en compte… Mais il est vrai par ailleurs que pour « Nous défendre », cela n’exige pas seulement de la fidélité et de l’imagination. De cela, la fidélité et l’imagination, le P.Q. en a eu en masse. Il en a encore en masse. Cependant, « Nous défendre » exigerait cette qualité que le P.Q. n’a jamais eu depuis très longtemps, depuis ses débuts en fait : du cran, de la drive, un ton, oui, un ton, qu’il a échangé en n’obtenant rien en retour. Avec pour résultat que ce sont les rouges qui ont défini le P.Q. avec un référendum lors de la dernière élection, avec pour résultat en 2012 qu’un deux de pique du West Island a pu se faufiler, alors qu’il n’était pas invité, à une soirée qui pourrait avoir été la dernière victoire du P.Q. avant longtemps. Wake up !
« Nous défendre » ? Nous serions donc attaqués ! Belle mentalité d’assiégés ! Le Québec ne « serait plus là », nous explique-t-on chez Radio Tralala, il serait « ailleurs » le Québec. Et patati et patata nous clament et proclament tous ensemble les pas-de-cœurs du Devoir et de La Presse. Quelle vieille idée, « Nous défendre », pour un Québec si moderne ! À en croire certains, le pays tout entier serait déménagé quelque part, ailleurs, sans que nous sachions où, mais surtout sans que nous remarquions jamais que notre Maison délaissée est maintenant squattée.…
Non mais…Cela ne lui arrive jamais-jamais au le P.Q. d’entendre juste un peu la Voix qui gronde parfois ?
Cou-donc, y é-tu devenu sourd le P.Q. câlisse ?
« Nous défendre » serait devenu (au mieux !) une « régression » pour certains indépendantistes. Et encore, cela ne serait pas le pire…
Une « régression »… Vraiment ? Eh ben, si « Nous défendre » était une régression, c’en serait une de plus, mon Gilles ! Car c’est faute de Nous avoir défendu si le Bloc et le P.Q. en ont subie une régression, qui un certain 2 Mai qui un 7 Avril…Car c’est bel et bien Nous à chaque occasion, eh oui, juste Nous qui avons battu les candidats indépendantistes en début d’Avril, attendu que le West Island n’a jamais-jamais-jamais voté ni pour le Bloc ni pour le P.Q.
Il reste le pire : notre peur de la xénophobie. « Nous défendre » : de partout et de tous les horizons les progressistes accourraient. Certains en tremblent déjà à la seule idée de poser nos valeurs. Nous pourrions en être accusés, et nous le serions assurément, tenez-vous bien, par nul autre que le West Island ! Non mais s’tie … Alors au diable ce progressisme de vous savez quoi ! Au diable les « progressistes » péquistes en particulier, ceux d’O.N. et de Q.S. bien plus encore par la même occasion, pour avoir tous tant fait « progresser » notre Cause.
Les « progressistes » ! Quel qualificatif prétentieux ! Voilà bien la prétention de ceux qui n’ont aucune drive parmi les indépendantistes. Ceux dont le talent consiste à avoir honte le plus souvent possible, mais surtout avoir du mou dans le genou, ce mou tellement nécessaire à la génuflexion devant ce dieu pervers qui s’appelle le « vivre ensemble ». Des grenouilles de bénitier ! Qui n’ont jamais eu, ni n’auront jamais aucune chance devant les ouaouarons du West Island !
C’est au nom du « progressisme » qu’on Nous menés là où Nous sommes maintenant, et nous les indépendantistes en particulier, précisément parce que pour ces péquistes-là, pour ces indépendantistes-là, pour ces progressistes-là, tous ensemble tellement progressistes, pour eux l’électorat nationaliste comptait pour négligeable, et de toute façon acquis pour l’éternité au seul P.Q. La vérité, c’est que, pour ces péquistes-là, Nous avons cessé d’exister il y a longtemps. Pourquoi alors s’adresser à Nous et Nous tenir discours si Nous n’existons pas ? Un simple référendum était amplement suffisant pour calmer l’appétit des quelques uns qui avaient et qui ont encore faim du Pays. C’était cela la recette de Jacques Parizeau, reprise par son dauphin, mais avec beaucoup moins de talent, mais avec les mêmes résultats cependant. Bref, avec tous ces cuisiniers chouverainistes à la retraite qui traînent encore dans la cuisine, nous perdons notre temps. Leur maudite recette n’a jamais instillé le goût du Pays à l’électorat simplement parce qu’ils n’ont jamais su l’ajuster au goût du jour, et cela parce que, précisément, ils ne se sont jamais soucié du goût de leur seule clientèle ni ne l’ont jamais écouté.…
Malgré toutes nos richesses et notre modernité, c’est seulement Nous qui sommes en danger, non pas la langue française ni les bélugas du Golfe, non pas les nouveaux arrivants canadiens avec tous leurs accoutrements, ni le West Island ni la belle province toute la gang ensemble, non, non, tout simplement Nous. C’est Nous qui sommes en danger. Parce que c’est Nous le Pays.
Ne craignons pas que les libéraux du West Island s’attaquent ouvertement à notre langue. Sont bien trop peureux. Des picosseux ! Mais ils sont assez lâches pour s’employer et s’attaquer à cette idée que Nous sommes un peuple et une Nation.
Quant à la défense des institutions, soit, cela fait partie de la mission naturelle des partis politiques, du P.Q. itou. Mais le P.Q.itou, aussi bien que le P.Q. à marde n’est pas un parti comme les autres. La preuve en est faite maintenant : le P.Q. ne peut pas gouverner, lui, s’il est minoritaire. Il est immédiatement assailli par le West Island dès qu’il est élu. Rien à voir, donc, avec la « gouvernance souverainiste » ou la « gouvernanche chouverainiste » des indépendantistes, qui doit porter un nom de toute façon. Ce n’est d’ailleurs pas certain que le P.Q. aurait été moins assailli par les médias s’il avait été majoritaire. Mais s’il tient à l’égard de la province le même discours que ses ennemis, les anti-québécois notamment, il se contraint à tenir un discours semblable au leur à l’égard de la Charte canadienne des droits, aussi à l’égard de la doctrine du multiculturalisme, aussi à l’égard du gouvernement des juges, ces derniers pourtant dédiés à fixer et rétrécir le pays de tout un peuple à un simple carré de sable.
Au nom d’un progressisme de misère, le P.Q. a cru pouvoir faire illusion en soutenant un programme (que personne ne lit) et un discours un tipeu, juste un tipeu différent du programme, que plus personne parmi Nous n’entend, parce que Nous n’existons pas. C’est ainsi que le P.Q. a mis ses doigts dans un sale engrenage. Parce qu’il est devenu sourd, il s’imagine être bien entendu lorsqu’il s’adresse à l’électorat, à l’intérieur duquel pourtant Nous sommes déterminants… même si Nous existons juste un tipeu.
Voilà qui était la recette parfaite de Gilles, et la raison pour laquelle son ballon s’est effondré un certain 2 Mai. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Tous les deux, le Bloc et le P.Q., ont frappé le Mur, dont le vrai nom est le West Island, qui n’est pas seulement un électorat captif, qui est bel et bien un ensemble d’intérêts qui monopolisent cet électorat captif, à partir duquel une base solide est constituée, amplement capable ensuite de Nous diviser au cours de toutes les campagnes électorales et de tous les référendums. Me semble…
Si le P.Q. ne s’occupe pas de Nous davantage que la gang du West Island qui vient de se réinstaller à Québec, qui parmi Nous s’occupera de lui, le P.Q. itou aussi bien que le P.Q. à marde, et qui votera pour lui dans le futur si, depuis ses débuts, il n’y a que Nous qui Nous sommes intéressés à lui ?
Ne voit-on pas qu’au-delà de la petite politique et de la non moins petite idéologie « progressiste », ne voit-on pas que Nous subissons lentement chez-nous le même processus de minorisation et d’extinction que les nôtres en Ontario, (pourtant encore aussi nombreux et progressistes là-bas que ceux du West Island ici), mais dont la « canadianisation » est achevée, mais dont aussi il ne reste plus que l’écho d’un peuple¹…
Au Québec, ils ont pour eux, avec le West Island au plus profond d’eux, ils ont tous les boucliers et tous les bâtons. Nous les indépendantistes, nous sommes à mains nues. Qu’avons-nous donc à offrir à l’électorat ? Si évidemment l’électorat nous intéresse… Qu’a donc à offrir ce P.Q. itou et ce P.Q. à marde, sinon d’abord son cœur, sa foi, cette foi et ce cœur, c’est-à-dire d’abord et avant tout un discours, un ton, oui, un ton, un ton et un discours politique à mettre au diapason du cœur d’une nation, au diapason d’un immense électorat qui gronde parfois et qui garde encore une certaine idée du Québec ?
¹ Ce n’est pas demain un grand tintamarre en Ontario.
Prochain : un Référendum à remiser et un article à rétrograder.
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16 commentaires
Doris Bourque Répondre
4 mai 2014Ouf !Ouf !Très belles réflexions ...mais laissons-nous ..un peu d'air entre chaque respiration !Je préfère de loin «l'union» qui est la véritable «force» d'action ! La Charte, la Langue, la Souveraineté ( mettez-les dans l'ordre que vous voulez ! ) Pour Nous TOUS : Cela devrait être et RESTER à jamais '' La Sainte Trinité '' parce que = TOUT est inter-relié.
Soyons bref ,clair et concis, et NOUS y gagnerons un TEMPS FOU qui nous est très précieux. Il en va de la liberté et de l'indépendance de notre NATION : Le Québec.
Sans vouloir vous offusquer mes frères et sœurs de la NATION LIBRE, je vous prierais maintenant de bien ajuster vos décodeurs:
1) Mme Pauline Marois est = Indépendantiste, Souverainiste, séparatiste, étapiste-associatif...on s'en calisse !C'est la liberté d'être maître de nos affaires que nous avons tous et toutes en commun. C'est de cela qu'il est question. Ce qui NOUS intéresse et ce que NOUS Voulons! Le reste...on s'en balance. L'important est de prendre tous les moyens mis à notre disposition pour y arriver ENSEMBLE !
2) Ça fait 35 ans qu'elle est au Parti Québécois : Si ça c'est pas une preuve de ce qu'elle est et de ce qu'elle veut : De qu'ossé qui va pas là ? Dans mon décodeur à moi, LA CHARTE DES VALEURS c'est le ''premier test'':
3) À savoir si les Québécois(ses)ont la FERME ET INTIME CONVICTION d'être au't chose qu'un ti-peuple, mais plus ''Qu'oque chose qui ressemblerait plus à une NATION'' ??
4) Bonne nouvelle! Les Québécois(ses)passent le test à peu près à 67%. Cherchez ''l'OS''? Elle (et Nous), nous nous sommes fait avoir ''à l'os ''...en nous faisant VOLER LITTÉRALEMENT l'élection !
C'est sur ça que nous ne devons ''JAMAIS fermer les yeux'' ...et que nous nous devons IMPÉRATIVEMENT d'agir.. et sur rien d'autres choses dans le moment présent !
Marcel Haché Répondre
3 mai 2014@ Luc Bertrand
« C’est ainsi que le "nouveau cadre stratégique" proposé par Robert Laplante l’année précédente et qui avait eu l’aval de Jacques Parizeau (i.e. une déclaration d’indépendance dès l’élection d’une majorité de députés indépendantistes, sans nécessairement la pluralité des voix), a été rejeté par les congressistes suite aux interventions senties des ténors du parti. » Luc Bertrand.
Les ténors du parti…Je crois bien que vous et moi sur Vigile n’avons jamais été bien impressionnés par les ténors du parti… Maintenant que je suis à la retraite, j’ai moins de contacts que j’ai pu en avoir du temps que j’étais fonctionnaire. Maintenant en milieu rural, il me semble, je l’écris sous réserve, que même en 2014, le fond de l’électorat n’est pas prêt à donner un chèque en blanc, ni en rouge ni en bleu, à aucun parti politique. Il me semble que les « souches » sont en plein désarroi. J’en accuse le P.Q. et cette frange de progressistes parmi ce parti d’y être pour quelque chose, qui Nous empêche de bien Nous exprimer, de telle sorte que le message péquiste porterait mieux de Nous à Eux. « Eux » aussi ont de l’importance… Le désarroi des « souches » envoie un mauvais signal à l’ensemble des communautés ethniques et culturelles du Québec. Les sales du P.L.Q. et de leurs médias y sont pour quelque chose…et plus encore. Sur ce dernier point, je crois que nous serions d’accords.
La reconquête du pouvoir- tout provinchiale qu’il puisse être, ce maudit pouvoir- m’apparaît indispensable pour la suite des choses. Quant au chef, changer de chef, c’est facile. Le P.Q. a une bonne expérience de l’opération. Changer la chefferie du P.Q. m’apparaît nécessaire. À titre d’exemple, c’est lorsque René Lévesque (qu’il ne faut surtout pas prendre pour un saint-patron des indépendantistes) fut chef du P.Q. mais alors, hors de l’A.N., qu’il fut le plus redoutable. Parce qu’il fut l’antithèse du carriérisme, les « souches » s’étaient trouvés un chef. Ce qui est arrivé ensuite est une autre histoire.
Le P.Q., dans les plus mauvaises conditions, a quand même reçu 1 million de votes. Tout n’est pas complètement « détruit ». Ces électeurs et électrices du P.Q. ont droit aussi au Chapître…les ténors sont contraints d’en tenir compte. Il importe seulement de bien distinguer, grosse job ! distinguer ceux qui sont contraints de ceux qui sont contents d’être contraints d’en tenir compte… Bref, le P.Q. ne peut plus s’abandonner aux carriéristes. Cela m’apparaît très clairement depuis le 7 Avril et même pour ce qui me concerne depuis très longtemps
Luc Bertrand Répondre
2 mai 2014Monsieur Haché, ce n'est pas juste une question de référendum. Les Québécois ont tout rejeté du PQ le 7 avril. Le PARTI, sa CHEF, son PROGRAMME et sa MÉTHODE de faire l'indépendance. En autant que je suis concerné, il n'en reste plus pierre sur pierre. Tout est dévasté. Tout est à repenser et à refaire.
A force de s'entêter à ne rien voir et de ne rien changer, c'est clair que ce qui arrive au PQ n'est que les conséquences de la stratégie qu'il a choisi en 1973 pour faciliter la prise du pouvoir en se débarrassant de la "patate chaude" de l'indépendance. En effet, on sait que Claude Morin avait gagné René Lévesque à l'idée du référendum pour séparer la cause de la prise du pouvoir, ceci afin, selon lui, d'encourager les fédéralistes ou les indécis à l'appuyer sans risque de compromission de leur sacro-sainte unité nationale. Et aussi, encore selon lui, parce que "c'était la méthode que redoutait le plus Ottawa" (pouvait-on faire confiance à son jugement, lui qui collaborait secrètement avec la GRC à l'époque?), parce que le verdict venait directement du peuple et non pas d'une interprétation biaisée d'un éventuel gouvernement péquiste.
Pourtant, le Parti québécois a eu au moins TROIS occasions de refaire ses devoirs. En novembre 1974, René Lévesque a menacé les "purs et durs" (les tenants de l'élection référendaire qui étaient représentés, entre autres, par Pierre Marois et Jacques Parizeau) de démissionner si le congrès refusait d'adopter l'approche référendaire (étapisme). En novembre 1981, peu après la "nuit des longs couteaux", le congrès national adopte majoritairement le principe de l'élection référendaire, mais René Lévesque passe outre aux statuts du parti et sonde individuellement l'ensemble des membres dans ce qui a été appelé le "renérendum". C'est ainsi qu'il a renversé la décision de l'instance suprême du parti et maintenu le vice de fond du parti. Enfin, lors de la "Saison des idées", un exercice de réflexion amorcé par Bernard Landry à la suite de la défaite de 2003 et qui a culminé avec le congrès de juin 2005, les organisateurs du congrès ont reçu la consigne d'imposer deux restrictions dans la remise en cause du programme du parti: le référendum comme moyen d'accès à l'indépendance et le concept civique de la nation québécoise. C'est ainsi que le "nouveau cadre stratégique" proposé par Robert Laplante l'année précédente et qui avait eu l'aval de Jacques Parizeau (i.e. une déclaration d'indépendance dès l'élection d'une majorité de députés indépendantistes, sans nécessairement la pluralité des voix), a été rejeté par les congressistes suite aux interventions senties des ténors du parti.
A la décharge du PQ, le même principe de l'élection décisionnelle décisive pour amorcer les "gestes de rupture" conduisant à l'indépendance a également été rejeté par Jean-Martin Aussant lors du congrès d'ON de mars 2013. Pourtant, le programme d'ON est également muet sur la manière que se fera le "LIT" (rapatriement des lois, impôts, traités internationaux) par un éventuel gouvernement d'Option nationale.
Madame Louise Pelletier, je déteste SOUVERAINEMENT (c'est le cas de le dire) ce Raymond Archambault. Comme dirait l'autre: "Bouché d'même des deux bouttes, y a rien à faire". Comme un fédéraliste, finalement!
Faut-il rappeler que c'est lui qui a fait "foirer" les deux tentatives de coalition des forces indépendantistes, la première tentée par QS avant l'élection de 2012 et la deuxième au printemps 2013 par Jocelyn Desjardins (NMQ) suite au rassemblement appelé "Convergence nationale" en mai l'an dernier. La réponse de Raymond Archambault: "il n'y a qu'au sein du Parti québécois que pourra se faire l'union de tous les indépendantistes".
Il aurait pu tout autant répondre "Après moi le déluge". Le 7 avril dernier, vous l'avez vu, le déluge? Combien d'autres de même que ça vous prend encore, monsieur Archambault?
Luc Bertrand Répondre
2 mai 2014Madame Émilie B., je ne suis pas sûr qu'il nous restera encore notre demi-État national à la prochaine élection. Philippe Couillard et ses voleurs sont dans la bergerie jusqu'au 1er octobre 2018 et ils sont presque seuls en selle. Ça ne regarde vraiment pas bien. Jean Charest n'a pu compléter sa "réingénierie de l'État" québécois (privatisation de l'État) à cause de sa manière brouillonne de faire, mais tout laisse croire que Couillard ira dans la même voie. Si Jean Charest s'est tenu loin de la constitution de 1982, l'interprétation de ce torchon par son successeur ne laisse présager rien de bon.
Monsieur Cloutier, j'appuie entièrement votre article 1. Pas question d'en changer un mot ou une virgule. L'objectif est on ne peut plus clair et on se donne toute la latitude voulue pour la méthode d'accès à l'indépendance, ce qui nous permettra de nous ajuster au contexte qui prévaudra alors. La précision sur la nature démocratique du processus privera de légitimité toute action répressive de la part d'Ottawa et rassurera les pays sur lesquels nous comptons pour reconnaître notre indépendance. Un vrai travail de professionnel. Personne n'aurait pu faire mieux.
Lise Pelletier Répondre
2 mai 2014Je viens d'écouter l'interview du président du PQ sur les ondes de Radio-Canada, à la fin de celle-ci sur la question :
Quelles seront les décisions prises concernant la charte par exemple.. à ce congrès.
Réponse de M. Archambault : Les leaders décideront eux-mêmes des changements à apporter.
Comme quoi on a beau entendre, ça ne veut pas dire qu'on écoute.
Marcel Haché Répondre
2 mai 2014Merci à tous ceux et celles qui ont fait commentaire sur mon texte.
Je crois qu’au lendemain de l’élection du 7 Avril dernier, ceux qui ont faim de l’Indépendance restent sur leur faim, comme il y a longtemps les mêmes étaient restés sur leur faim au lendemain du référendum de 1980. Il s’en est rajouté des dîneurs depuis 1980. Et bien d’autres restent sur leur faim depuis 1995. Mais, à chaque fois, lors de ces dîners manqués, le P.Q. a pu compter sur de grands leaders au lendemain de ses défaites. L’élection de 2014 est cependant bien différente. Cette fois, ce ne sont pas les indépendantistes qui se sont faire dire non par l’électorat. Nous avons été littéralement bousculés par les forces hostiles à l’indépendance, qui se sont servis de ce que l’on croyait être « notre » arme propre, c’est-à-dire le référendum. Cette arme a été retournée contre nous. Le P.Q. en a été surpris. Et pas juste un tipeu…
C’est le P.Q., et non pas le référendum, qui reste notre arme suprême…
Archives de Vigile Répondre
1 mai 2014M. Cloutier
Je trouve votre proposition d'article 1 trop longue et on ne doit pas attendre à la prochaine élection pour préparer le terrain, il faut que nous et le PQ commencions maintenant.
Article 1 :Nous sommes déjà un pays à moitié réalisé, nous sommes maintenant rendus à la prochaine étape pour compléter notre pays.
Archives de Vigile Répondre
1 mai 2014Pour êtres prêt il faut non pas avoir des électeurs ,mais des vrais citoyens pour une vrai démocratie pour les curieux www.Le-Message.org fini le bipartisme fini les éternels disputes entre les québécois le tirage au sort n'oublier pas les gentils virus une sacré bonne idées de discutions
Archives de Vigile Répondre
1 mai 2014Pour en finir avec la constitution canadienne car ce n'est pas nous qui l'avons signé ce sont les hommes de pouvoir pour en savoir plus www.Le-Message.org
Pierre Cloutier Répondre
30 avril 2014Message à François Ricard,
Je pense que vous n'avez pas compris. Il faut que la proposition soit souple et ouverte. Plus on détaille, plus on divise.
François Ricard Répondre
30 avril 2014M. Cloutier,
"Le Parti Québécois a comme priorité de préparer et de faire une proposition d’indépendance nationale au peuple québécois lors de la prochaine élection et d’en réaliser l’accession de manière pacifique et démocratique".
J'aimerais modifier quelque peu votre suggestion comme ceci:
Lors de la prochaine élection,le Parti Québécois a comme priorité de préparer et de proposer au peuple québécois une république démocratique qui fera appel à la liberté, l'égalité et la fraternité.
Pour bien indiquer que nous en aurons fini avec la monarchie.
Archives de Vigile Répondre
30 avril 2014Cessons d'être à la remorque du navire amiral canadien et coupons les liens qui nous réduisent à se partager les miettes entre les petits partis provinciaux.
Voici ce que je propose
Faire du Bloc Québécois et du Parti Québécois un seul et unique parti avec la même caisse électorale, le même idéal, le même but, qui nous représenteraient unanimement à Ottawa et à Québec. Tous ceux qui veulent mettre l'épaule à la roue seront les bienvenus.
A moins que les intérêts d'égos éléphantesques qui se dopent de petits succès électoraux éphémères ne triomphent encore, je ne vois pas d'autre solution.
L'union fait la force.
Jean-Louis Pérez-Martel Répondre
30 avril 2014Avec Me Cloutier je suis à 1 000X100 d'accord quand il propose :
"Le Parti Québécois a comme priorité de préparer et de faire une proposition d’indépendance nationale au peuple québécois lors de la prochaine élection et d’en réaliser l’accession de manière pacifique et démocratique".
JLPM
Archives de Vigile Répondre
30 avril 2014Avril Lavigne a donné un spectacle à Montréal. Elle est montée
sur la scène et a déclarée "Welcome to Montreal, Ontario"
Aucun "chou" Aucune réaction, le néant.
Chose que je sais par contre, s'est qu'après le show, elle est allée
manger une "poutine" extra fromage. Avril est le quatrième mois
de l'année en français et Lavigne est un nom de famille Québécois.
On te pardonne ma belle, on t'aime. Son vrai nom est
Avril Ramona Lavigne Kroeger. Allez sur "Youtube" pour ses origines. L'équivalent chez-nous, elle s'appelle Marie-Mai.
Je vois Marie-Mai sur une scène de Toronto déclarée.
"Bienvenue à Toronto, Québec " J'aimerai voir la réaction
du public.
Archives de Vigile Répondre
30 avril 2014Un discours, un ton, au diapason du coeur d'une nation...qui garde encore une certaine idée du Québec...
...il faut écouter ce cours d'histoire de Gilles Proulx, proposé par Ivan Parent:
https://www.youtube.com/watch?v=y1AQj_h9u2o#t=484
Pierre Cloutier Répondre
30 avril 2014Il n'y a qu'une seule soluttion et elle ne passe pas par les chouverainistes ronronnants et mollassons, à la Marois ou à la Duceppe et tous ceux et celles qui ont participé à la gouvernance provinciale déguisée en gouvernance dite souverainiste, Drainville, Lisée, Hivon, Cloutier et al qui auraient le goût de recommencer. Il faut modifier l'article 1 pour qu'il se lise comme suit :
"Le Parti Québécois a comme priorité de préparer et de faire une proposition d'indépendance nationale au peuple québécois lors de la prochaine élection et d'en réaliser l'accession de manière pacifique et démocratique".
Vous remarquerez qu'il y a 2 mots qui sont disparus : "souveraineté" et "référendum".
Si vous, par contre, vous faites disparaître la proposition d'indépendance nationale par la "défense des intérêts du Québec" ou quelque chose de semblable qui se rapproche de l'autonomie, ce sera NON et on va vous combattre, car ce sera la fin du PQ.