Zemmour : La propagande LGBT et le monde des affaires

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Connivence LGBT-capitalisme

Zemmour, le journal de campagne 10 : « L’émergence de l’homosexualité triomphante est d’abord liée à une évolution décisive du capitalisme. Du XIXème siècle jusqu’à la reconstruction d’après 1945, celui-ci avait privilégié l’épargne et l’investissement, prônant les tempéraments austères et économes.


La débauche était un gaspillage. À partir des années 1970, le capitalisme en Occident a un besoin insatiable de consommateurs pour améliorer ses marges rognées par la hausse des salaires et l’inflation.


Le monde des affaires favorise, par ses publicités médiatiques, les comportements hédonistes. Le « Jouissons sans entrave » des rebelles de Mai 68 deviendra bientôt un slogan publicitaire. Le patriarche est un piètre consommateur. Il faut détruire le patriarcat pour que naisse et prospère la rage consommatrice.


L’univers homosexuel, surtout masculin, incarne le temple de la jouissance débridée, de la sexualité sans contrainte, de l’hédonisme sans limite. La glorification de l’homosexualité par la machine publicitaire est l’autre face d’une même médaille qui dénigre et délégitime la famille patriarcale traditionnelle.


À l’époque de la « libération sexuelle » de la génération 68, les homosexuels vont être transformés en modèles. La marginalité va devenir le modèle. Les homosexuels ne se contentent pas de sortir de la marge, ils sont, pour les progressistes, la pointe avancée de la norme à venir. Et aussi de la norme commerciale.


Ils sont, chez les hommes, les meilleurs et plus actifs consommateurs. Ils sont, à l’instar des femmes, un marché de prédilection. Les publicitaires ne tardent pas à s’en apercevoir. La mise en pleine lumière de l’homosexualité et plus généralement de l’ambiguïté sexuelle, du transgenre, de la féminisation des manières, des modes et des mœurs, est d’abord et avant tout une grande affaire commerciale. C’est pourquoi tous les gauchistes de l’époque prônent des valeurs libertaires et antiautoritaires. Pour ces libertaires, l’homosexualité est une arme de guerre contre la famille patriarcale, symbole de l’épargne et de la répression réactionnaire.


Ces militants de la propagande LGBT multiplient les actions médiatiques, maniant avec habileté l’art de la provoc’ et de la formule lapidaire. Mais ils découvriront bientôt que la classe ouvrière est rétive à la propagande LGBT. C’est pourquoi ils ne tarderont pas à s’éloigner du peuple qu’ils ont enfermé dans la caricature dédaigneuse du « macho homophobe, misogyne et xénophobe« . Le mépris de classe des bobos LGBT est la « prolophobie« . C’est la haine des prolos qui fument de clopes et qui roulent au diesel.


Pour se justifier, la propagande LGBT des bien-pensants lutte  contre la prétendue « homophobie ».


La méthode des militants LGBT ne changera plus : la propagande des activistes LGBT repose sur le rejet de l’autorité, assimilée au fascisme, et sur une stratégie permanente de victimisation pour susciter la compassion. Elle justifie les discours de haine légitimée contre les prétendus oppresseurs « homophobes ».


Au fil des années, le lobby LGBT grassement subventionné s’organise et s’enrichit de plus en plus.


Dans sa stratégie de victimisation, le lobby LGBT a voulu réécrire l’histoire de Vichy. La loi de Vichy sanctionnait pénalement les relations homosexuelles entre un homme majeur et un mineur, alors que la limite d’âge était maintenue à seize ans pour les relations hétérosexuelles.


Cette distinction des les relations homosexuelles entre un homme majeur et un mineur ne fut remise en cause ni par la IVème République, ni par le pouvoir gaulliste. Elle fut renouvelée par une loi du 23 décembre 1980 que le Conseil constitutionnel valida. Elle fut supprimée en 1982 par Mitterrand et la gauche au pouvoir après d’intenses campagnes vantant dans le journal Libération l’initiation scandaleuse « des enfants au plaisir« .


Les liens entre l’homosexualité et le capitalisme sont le non-dit des années 1970. Le mouvement gay arbore un drapeau arc-en-ciel, soutenu par un capitalisme qui découvre les profits de l’internationalisme.


Il y a entre la gauche caviar affairiste libertaire et le lobby LGBT un commun mépris des frontières et des limites. Entre la fascination homosexuelle pour l’éphèbe et une société capitaliste qui promet la jeunesse éternelle, l’entente est parfaite. Le rejet haineux du père est le point commun fondamental entre la gauche caviar affairiste libertaire et le lobby LGBT. Il s’agit de transgresser la loi du père avec un capitalisme qui détruit toutes les limites et les contraintes érigées par le nom du père autour de la cellule familiale, pour mieux enchaîner les femmes et les enfants et les hommes transformés en femmes à sa machine consumériste.


L’alliance entre l’extrême gauche libertaire et le marché se fera à travers la geste homosexuelle et au nom de la « transformation des mentalités« . Dans le monde de la mode, les médias et l’univers artistique, de nombreux militants homosexuels imposent leur vision de l’homme-objet contre la société patriarcale.


Le lobby gay gagnera au fil des années en visibilité. Il mènera victorieusement la bataille sémantique.


Le sigle gay signifie : « Good As You ». La revendication d’égalité est ici une manifestation éclatante de puissance. Les dominants imposent toujours leurs mots. Le lobby gay aux États-Unis est aujourd’hui financé par les plus grands capitalistes américains, Bill Gates, Google, Facebook, eBay, etc. En France, Pierre Bergé, le patron d’Yves Saint Laurent, créera le journal Têtu dans les années 1970 avant de financer SOS Racisme.


Le mélange sexuel et ethnique, la propagande pour le « métissage », deviendra la religion d’une société qui se veut sans tabou et qui ne supporte plus les limites de la différenciation des peuples comme des sexes.


Cette babélisation généralisée est encouragée par un capitalisme qui y voit une source de profits.


La propagande LGBT au service du monde des affaires est devenue folle. Elle est contre le monde traditionnel, contre la famille, contre le bon sens populaire, pour qui les sexes sont bien définis et pour qui les vaches sont ainsi bien gardées. La propagande LGBT introduit dans les esprits la confusion des genres.


Lénine avait dit : « Faites leur avaler les mots, après ils avaleront les choses ! »


La propagande LGBT au service du monde des affaires annonce les temps obscurs qui viennent avec la domination des nouvelles élites qui montent. Elle marque la mutation historique, sociologique, économique, presque anthropologique. La révolte des Français contre l’oligarchie LGBT est impuissante. Le progrès sous la domination des LGBT, les ennemis du monde patriarcal, sépare les Français du bonheur. Pour la première fois depuis quatre siècles, la science et l’amélioration des techniques ne servent pas l’homme, mais sont accusées de lui nuire par les interventions abusives de changement de sexe sur des enfants.


Thierry Michaud-Nérard


(librement adapté de Éric Zemmour, Le suicide français).