Pauline Marois ne peut pas démissionner car ce qui a lieu en ce moment est un putsch. Ce serait indécent de se plier à cela.
La ploutocratie transnationale a été trop loin et quand on passe devant le campement du carré Victoria, on a de moins en moins le goût de prêcher la mesure, la tempérance des sentiments et des idées. On a de moins en moins le goût de n’y voir qu’un enfantillage.
On va dire à la nation québécoise qu’elle s’est montrée digne de la respectabilité britannique dans le passé en luttant aux côtés des Anglais parce que l’Angleterre était en guerre contre les Etats-Unis d’Amérique alliée de la France.
La nation québécoise va disparaître et déjà, dénuée d’ancrage institutionnel spécifique, elle est en voie de canadianisation.
On est en train d’opposer la classe politique en général et le Parti Québécois en particulier à la "perfectitude"
La solidarité envers la lutte personnelle de Jack Layton, oui, mais l’angélisation de ce dernier, non.
Beaucoup d’indépendantistes sont des alliés stratégiques de Jean Charest. Pour eux, mieux vaut des unitaristes au pouvoir que des hérétiques.