Le remède contre l'inquiétude

Chronique d'André Savard

Après la défaite du Bloc Québécois, les indépendantistes ont cherché un remède à leur inquiétude, et toutes les réactions des dernières semaines, absolument toutes, s’inscrivent dans ce sillage. Les milieux indépendantistes, en guise de remède à leur inquiétude sont retombés dans leurs images encourageantes qui se coulent dans leurs hypothèses les plus familières.
D’abord, on a vu beaucoup de milieux indépendantistes s’accuser de devenir un vase clos où on s’informe réciproquement de l’opinion qu’on partage. Seulement, ainsi que je l’ai déjà noté, ces mêmes milieux ne se formalisent pas du fait qu’ils se confinent dans la manifestation et dans la revendication par rapport au Parti Québécois.
En plus, ce sont tous des botanistes. Ils ont réclamé la démission de Chevrette il y a belle lurette, et d’année en année, ils accumulent les demandes de démission. C’est que voyez-vous, on coupe les branches pour que la sève donne aux racines un frisson bienfaisant. Ce pittoresque sentimental, ce sera l’avenir du mouvement indépendantiste si on suit la voie des remèdes miracles.
Tout ce que Louise Beaudoin et compagnie ont dit, c’est de renforcer la culture des indépendantistes dans ses pires travers. Il suffit d’entendre Pierre Curzi pour s’en convaincre : « Après un printemps arabe, il y aura un automne québécois ». Jocelyn Desjardins du NMQ prêcher l’unité des grands partis indépendantistes et en faveur des accords tactiques avec notamment le parti Indépendantiste. Il y a quelques semaines encore, un ancien candidat du Parti Indépendantiste me disait qu’il avait été « bien eu » avec ce parti dont le rayon d’action se réduisait à un président qui envoyait des courriels dans sa cave.
Au micro de la première assemblée du MNQ, Pierre Curzi voit dans les assemblées constituantes, « la voie royale vers l’indépendance ». Pourquoi? C’est toujours cette idée que, considérant le rapport des forces existant, un public plus conscient viendra équilibrer le plateau de la balance. Le mouvement indépendantiste irait prendre directement sa force sociale à la source.
Les voies s’aplanissent. On est soudainement porté par une force tranquille qui fait fi des complications. On va aller retrouver des gens qui n’ont pas la tête farcie par ce que les autres en disent et qui n’ont pas été portés par les préjugés des intellos. Et on va retrouver une parole enfin libre.
Puis on peut solliciter des courriels où les gens à l’intelligence libre, tout à coup, se mettent à enfoncer des portes ouvertes. La parole enfin libre, donnée à tous en vertu de l’égalité des droits a cette fâcheuse tendance d’intégrer la famille des lieux communs. Bien sûr qu’ils n’aiment pas les vieux partis, qu’ils préfèrent les sourires et la pensée positive, les esprits libres.
Et vous pourrez aussi accumuler les courriels où ils disent ne pas aimer les disputes et les enfantillages. Cependant, de lieux communs en lieux communs, vous aurez des mauvaises surprises. Ils vous diront dans leur empressement à se mettre en règle avec l’opinion que la Constitution c’est de l’enculage de mouche.
Ce n’est pas parce que nous sommes au Québec et qu’ici on n’aurait que des sentiments. C’est parce que l’opinion revêt une dimension grégaire. Si on ne sait pas trop, on a tendance à penser ce qui ressemble à l’opinion du Jean-Luc dans la radio. Par rapport à la Constitution, à la traction institutionnelle que doit donner le gouvernement national des Québécois à notre vie politique, confier la démarche comme ça, sans boussole, sous prétexte que des gens qui ne savent pas de quoi ils parlent vont nous indiquer la voie, ce n’est pas une très bonne idée.
La cause a été volée, disent des gardiens du temple. Les manifestations de la sagesse humaine prises dans sa moyenne vont démanteler les obstacles et annuler le vol. Ouais… L’opinion est spontanément critique et elle a tendance à présumer coupable. Elle sera prompte à désavouer celui qui fait prévaloir un dossier politique sur tel autre. L’opinion publique est toujours dupée par les aléas de l’humeur.
L’indépendantisme sombre dans le besoin de vivre selon les lois du lyrisme qui sont plus pures que celles de la politique. On va aller au-delà de la stratosphère avec le peuple, est-on en train de penser. Mais où est le plan contre la Constitution unilatéralement imposée? Dans les profondeurs du peuple?
Alors que les milieux indépendantistes voient le saint Graal dans la participation populaire, ils sont déjà en train de manquer la coche. Le peuple va en avoir le ras-le-bol de ces enquêtes d’opinions où chacun, surtout celui qui ne sait pas de quoi il parle, a le droit de prendre la parole. Il pourra se retourner contre ces manifestations d’opinions qui produisent des désaccords et des adversités en mal d’autres tribunes et où chacun cherche à flatter les siens.
Faire choisir la date du référendum, c’est s’exposer à une juxtaposition de monologues entre haut-parleurs de clans politiques. De la part des maniaques de la date fixée, incapables d’attendre un deuxième mandat sans y voir une reddition de la cause, c’est une solution bizarre.
Remettons les opinions au peuple et il va les transformer en matière à penser? Aimerait-il le peuple que des comités de surveillance citoyenne gouvernent les gouvernants? Favoriserait-il ces gestes de rupture que les indépendantistes disent tant priser? Voudrait-il même d’une coalition inspirée d’abord par les chapelles « duristes » du mouvement? Étonnant de voir autant de chapelles indépendantistes se mettre à sanctifier l’opinion.
Les dogmes de l’opinion publique sont changeants, imbus d’eux-mêmes et ils se foutent bien des ordres du jour. Depuis l’histoire de Parizeau, qui a brusqué la date d’un référendum contre vents et marées, c’est fou les indépendantistes qui sont obsédés pour convenir d’un date signalant le terme de la mission. Maintenant, ils ont trouvé la voie directe. Le peuple réuni par la constituante va dresser la table des chapitres de la Constitution. L’imagination étant ouverte aux simples plus qu’aux lettrés, ceux-ci vont régler le protocole des grandes offensives.
Bon, on le voit, les chapelles indépendantistes ont trouvé dans la démocratie participative leur nouveau dada. C’est une mystification par-dessus la première. En effet, les milieux indépendantistes sont mystifiés par cette habitude de considérer le jour J de l’indépendance comme celui de l’an 1 du gouvernement national des Québécois alors que c’est tout de suite que celui-ci doit assumer ses responsabilités par rapport à la protection des institutions, du territoire, et qu’il doit affirmer sa primauté constitutionnelle par rapport à la Constitution imposée unilatéralement par le Canada. C’est tout de suite qu’il doit y avoir un plan d’action basée sur la défense de nos institutions et de notre identité propre.
André Savard


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6 commentaires

  • Marcel Haché Répondre

    31 août 2011

    Ce n’est pas ni l’option, ni le parti, ni la cheffe du parti qui fait problème.
    L’électorat ne fuit pas ni Pauline Marois, ni le P.Q., ni l’option. L’électorat fuit les indépendantistes qui chiquent la guenille.
    C’est le même électorat qui s’est fatigué du Bloc bien davantage pour son chiquage de guenille que de l’option supporté par ce parti. Gilles Duceppe n’a pas su se démarquer du bon Jack, l’anti chiqueur de guenille par excellence.
    Ceux qui avertissent le plus du « Mur » qui s’en vient, sont les mêmes qui le fabriquent de toute pièce dans les médias. Qu’à intervalle, 70 ou 80 signataires signent outrageusement un document de guenilles, qu’ensuite toute une presse à genoux se mette elle aussi à chiquer la guenille, ce n’autorise personne à nommer autrement ce qui est une fuite en avant, fut-elle citoyenne.
    Il est temps. Il est encore temps que les indépendantistes se ressaisissent. Il est surtout grand temps que l’aile parlementaire du P.Q. se fasse aller le clapet et prenne un peu d’altitude.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 août 2011

    Le problème est le parti ou l'option? Par parti dans ce qui suivra j'entendrai le mouvement dans son ensemble.
    Si le problème est le parti, c'est dans l'incapacité de s'en tenir à une démarche conjointement, solidairement et démocratiquement. Suivant celà, le problème qu'on connait, c'est les démissions et les constestaires naturels depuis toujours qui ont été lâchés lousses par le fait même.
    Quand on sent qu'une démarche est majoritaire au sein d'un mouvement, on la tient. Déja qu'on porte une idée de 40% de la population. À cette fraction du 40% en cause ici, je dirais: Il y a des limites à forcer le monde, (ou à convaincre si vous voulez), à aller dans son courant minoritaire.
    Quant à l'option, elle ne volait pas assez haut pour gagner et ce que je pointe plus haut a coupé les ailes de ce qui ne volait pas assez haut.
    Les intentions de vote du PQ ont fondu de moitié. On a fuit le PQ ( le mouvement aussi, ne nous trompons pas) pour Charest ou Legault. Je n'appelle pas ça un mouvement en accord avec les constestataires. C'est un mouvement de l'électorat qui fuit le désordre total. Faute de convaincre de faire le pays, on dirait qu'on réussit mieux à convaincre du contraire.
    Maintenant on rampe vers le pays au ras du sol.
    Pas assez haut, mais au moins on volait et on aurait pu travailler à prendre de l'altitude.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 août 2011

    Dans ces conditions, je vous suis, Mme Ferretti. Mais jamais au mépris du peuple comme semble l’exprimer m. SAVARD. Ce n’est pas parce qu’opérationnellement il ne pourra jamais exercer le pouvoir qu’il faut l’écarter.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 août 2011

    Comme toujours, mais en fonction de ses exigences, variables selon les conditions appropriées à chaque étape de la lutte (avancées et reculs), comme le démontrent les grands stratèges des combats victorieux de l'histoire.
    Qu'en est-il aujourd'hui?
    Réponse: ce copie-coller d'un texte que j'ai envoyé, hier, au Devoir.
    J’ai écrit, depuis 1967 jusqu’à maintenant, moult textes, dont plusieurs publiés dans Le Devoir, que René Lévesque en fondant successivement le Mouvement Souveraineté-Association et le Parti québécois avait été le fossoyeur de la lutte pour l’indépendance du Québec.
    Forte de cette certitude, je me suis farouchement opposée à la dissolution du Rassemblement pour l’Indépendance Nationale (RIN), proposée par les Pierre Bourgault et autres membres de son exécutif. Pressés d’arriver au Pouvoir, avec la conviction sincère, je ne veux pas en douter, que celui-ci les mènerait plus rapidement et plus sûrement à l’atteinte de l’objectif, ils ne voyaient pas les conséquences néfastes du recul fondamental impliqué par la proposition de Lévesque : la substitution de la revendication de la liberté nationale à celle de l’égalité avec le Canada, le dominateur séculaire.
    Le mouvement (sous toutes ses formes) de la lutte pour l’indépendance du Québec ne s’est jamais relevé de ce recul.
    Voilà pourquoi le Parti québécois est aujourd’hui acculé à sauver les meubles, suite au travail de destruction des quelques forces politiques, économiques, sociales et culturelles du Québec, entrepris et mené avec acharnement et efficacité par le Parti libéral, au Québec, sous la chefferie de Jean Charest, délégué par Ottawa pour l’accomplissement de cette besogne.
    Pas plus aujourd’hui qu’hier, le PQ ne peut réaliser l’indépendance puisqu’il n’est pas indépendantiste, mais il peut être une fois de plus, c’est dans sa nature, le seul bon gouvernement du Québec, tant que notre État sera soumis à celui du Canada.
    Par conséquent, j’appuie le discours et l’action des Intellectuels pour la souveraineté (IPSO), dirigé par Gilbert Paquette, qui soutient la nécessité de l’existence d’un mouvement d’éducation et de mobilisation populaire en faveur de l’indépendance, sans pour autant vilipender le Parti québécois, susceptible d’exercer le pouvoir de manière à maintenir et même à renforcer l’existence de notre nation jusqu’au jour de sa conquête de l’indépendance.
    Bref, bien que mon indépendantisme m’empêche d’être péquiste, je crois à l’absolue nécessité, à l’heure actuelle, d’une lutte convergente menée par les indépendantistes et les péquistes, sans autres nécessités de partage de leur force respective que celle de s’épauler contre les rapaces qui sont plus déterminés que jamais à prendre possession de notre être et de nos biens, d’autant plus résolus qu’ils peuvent espérer profiter de nos divisions.
    Andrée Ferretti.

  • L'engagé Répondre

    28 août 2011

    En somme, vous concluez qu'un mouvement populaire est une perte de temps et que tout ce que la province compte de nationalistes devrait se rassembler solidairement dans un seul et même véhicule politique et que toute diversion sert l'adversaire.
    Cependant, votre pensée ne tient pas compte qu'un parti politique est un regroupement humain soumis aux forces qu'ont découverts sociologues, politicologues, psychologues et historiens.
    Le PQ est un «organisme» et il veut survivre en usant le moins d'énergie donc il ne va pas spontanément se remettre en question, ce qu'il aurait pourtant dû faire depuis 16 ans, quitte à retrouver exactement les mêmes dogmes, mais avec un consensus puisque tous auraient pris conscience des problèmes et le chef aurait lui aussi été témoin. Il ne l'a pas fait et se trouve coincé dans une stase idéologique, il se trouve muet à cause de sa soumission à la rectitude politique (pour éviter les dérapages), il perd l'initiative et est de plus en plus paralysé par les abandons (n'oublions pas Facal, Legault, Camil Bouchard), lesquels laissent de plus en plus le pouvoir du parti aux technocrates ou aux carriéristes du parti.
    Ce véhicule devient donc un parti comme un autre et en politique, si on n'est pas d'accord, on le quitte. Si par contre il est censé représenter les espoirs et regrouper les militants de la nation, alors il ne peut être «un parti comme les autres», or comme vous l'écrivez « c’est tout de suite que celui-ci (le mouvement) doit assumer ses responsabilités par rapport à la protection des institutions, du territoire, et qu’il doit affirmer sa primauté constitutionnelle par rapport à la Constitution imposée unilatéralement par le Canada. C’est tout de suite qu’il doit y avoir un plan d’action basée sur la défense de nos institutions et de notre identité propre».
    Je ne parle pas ici de la gouvernance dans le programme, mais des gestes concrets, d'une lutte qui doit se faire AVANT la prise de pouvoir, une lutte constante.
    Or, le véhicule ne la fait pas cette lutte, alors il est tout aussi naïf de penser que l'on se rassemblera pour le soutenir lors des élections, alors qu'il est absent des luttes quotidiennes des indépendantistes et qu'il leur donne un air fou à l'occasion (ex. Pinard en commission parlementaire).
    Donc la naïveté que vous reprochez au mouvement est de la même nature que la naïveté du PQ qui croit qu'il pourrait être élu sans un mouvement populaire et sans le soutient de cette société civile qui comporte des gens très engagés.
    Vous oubliez finalement que le PQ a déjà été révolutionnaire et quand vous critiquez la naïveté et la pensée magique du mouvement actuel, vous négligez que pour beaucoup, le PQ est un parti de vieux. Adhérer au solidairement au véhicule permet de renouer avec ses racines militantes et certaines de ses victoires, mais pour moi, pour beaucoup de jeunes, c'est un mythe raconté, pas un mythe vivant.
    Comment pensez-vous que je réagis à la lettre de Gaudreault, à la missive des ténors? Je préfère être naïf, mais militer sincèrement que rejoindre ces dinosaures dans leur stase.
    Quand il n'est pas porté par le peuple, le PQ se plante, 98 était limite. Alors un parti qui défendrait la nation doit résolument s'enraciner dans la population ce qui signifie que tout ce que le Québec compte de militants nationalistes doit se reconnaitre. Au moins, les mouvements populaires commencent ce travail.
    Enfin, vous parlez de dates et on confond «purs & durs», «indépendantistes» et «pressés», comme si les deux premiers étaient forcément toujours les troisièmes. Si on avait simplement donné 10 ans aux indépendantistes pour travailler, nous n'en serions pas là, nous sommes pressés de commencer à diffuser la pensée indépendantiste, or les stratégies électorales découragent les gens qui attendent des signes clairs. Nous avons décidé que nous n'en avions pas besoin.
    Si on n’essaie pas de séduire, convaincre ou diffuser la pensée indépendantiste, nous ne saurons jamais ce qui ne fonctionne pas dans la stratégie ou dans le discours.
    Vous faites donc le procès du «comment» accéder à l'indépendance en critiquant l'idée d'un mouvement citoyen alors que le propre de ce mouvement est de travailler sur le quoi.
    Je vous rappellerais donc une citation en exergue sur la page de Vigile :
    «Toute grande révolution sociale procède à la fois d’une lente préparation ou évolution économique et d’une intervention décisive de la classe opprimée lorsque cette évolution économique est assez avancée pour permettre une intervention efficacement révolutionnaire. »
    Remplacez le mots «économique» par «politique» et vous aurez compris la nécessité des mouvements populaires. Le PQ aurait pu être l'artisan de cette lutte, mais la tension entre être un parti ordinaire (et faire ce qu'il faut pour être élu) et être le véhicule des aspirations de la nation génère une grande tension. Cette tension et les défaites tragiques ont usé le PQ, certains ne peuvent plus y travailler, il le font ailleurs.
    Depuis que je m'intéresse à la pédagogie de l'indépendance, je me rends compte à quel point même les nationalistes de mes amis ne sont finalement que de piètre communicateurs, ce n'est pas clair, même pour eux. Certains sont même en train de devenir des «réformistes», comment peuvent-ils influencer leurs proches dans de telle circonstances?
    Est-ce qu'on peut se doter d'outils pour remédier à cette situation? Un PQ qui reconnaitrait qu'il ne peut, seul, faire l'indépendance, ce serait déjà un méchant pas. Or, en martelant qu'il faut y revenir (sans montrer d'ouverture), il fait preuve d'arrogance et certainement pas qu'il est prêt à faire le nécessaire pour sa renaissance.
    Et sans cette renaissance, moi, je suis mal à l'aise, je ne peux l'aider, je me sens coincé, je n'y crois pas. Pour être un bon militant, j'ai besoin de croire, ma loyauté, le parti l'achète par sa propre intégrité. Sinon, nous ne sommes que de moutons qui suivons la ligne de parti. C'est bête, cela nous rend bête.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 août 2011


    Je vous suis très bien monsieur Savard. Il y a le « bocal », et il y a la réalité dehors. Il y a les curés, et il y a les infidèles.
    En ces matières, il faut éclairer tout partout et ce que l'on découvre n'est pas toujours simple, non plus simpliste.
    Pour ma part, si je « demande à manger aux espoirs de toutes sortes », je dis qu'eureusement, en poésie, le point n'existe pas.
    En Histoire non plus d'ailleurs.
    André Vincent