Elliot Ness à huis-clos !
26 septembre 2011
Excusez-moi d'avoir mal écrit le nom de notre Elliot Ness Duchesneau. Excusez-moi aussi pour le « Guy AA », c’était une faute de mauvais goût, comme son entrevue d’ailleurs.
Un signal, bon timing, discret comme une étincelle, doit venir d’en haut.
Un million de têtes molles ne feraient pas un parti de têtes dures
merci Lucien
L'indépendance : entre pessimisme et optimisme
La vérité est que le PQ n’est pas assez électoraliste
Réponse à M. Oscar Fortin
Echos aux textes de Jacques Noël et Jean-Pierre Ploude
26 septembre 2011
Excusez-moi d'avoir mal écrit le nom de notre Elliot Ness Duchesneau. Excusez-moi aussi pour le « Guy AA », c’était une faute de mauvais goût, comme son entrevue d’ailleurs.
26 septembre 2011
Quand c’en est rendu que Duchaineau et Legault viennent à la rescousse de la gang à Charest, y a plus rien que les têtes molles comme Guy AA pour accorder un semblant de crédibilité à l’Affaire.
26 septembre 2011
Quel point de vue intéressant, Didier. D’une certaine façon, vos réflexions sur l’aristocratie américaine ramène à la québécoise. P.K.P. et les Molson font partie de l’aristocratie québécoise. C’est cette aristocratie qui peut faire affaire avec la Caisse de Dépôt ou même l’Assemblée Nationale avec 204. Je partage votre manière de voir quoique j’arrive peut-être à des conclusions différentes des vôtres : pas de coupe Stanley pour Montréal bientôt, et pas de Nordiques pour Québec bientôt. Mais des Jets à Winnipeg, ça c’est correct, c’est normal pour le R.O.C. C’est même tout à fait normal pour nos Elvis Gratton ! Les dossiers de « sports » au Canada sont les plus politiques qui soient. L’aristocratie dont vous parlez a ses représentants au Parlement, au Sénat, dans les médias aussi. Une très grosse chorale.
Parler pour parler…Voyez comment 204 a réussit à jeter par terre (pour un temps seulement) le plus grand parti souverainiste. Croyez-vous que le fédéral va s’arrêter en si bon chemin ? Croyez-vous qu’Ottawa va donner demain matin sa bénédiction et le feu vert à la L.N.H. pour qu’elle s’installe à Québec ?* L’humiliation que subit la ville de Québec d’avoir perdu ses Nordiques va se continuer jusqu’à ce que plus personne à Québec ne prononce le mot référendum ou « pire », le mot indépendance. Ce n’est pas la radio poubelle de Québec qui est la plus grande menace à l’égard des indépendantistes, c’est la radio sportive, arcboutée au max. qu’elle est, au cas où il viendrait des idées séparatisss à l’électorat. Le déshonorant chantage aux Nordiques n’a jamais, jamais-jamais cessé.
Voyez-vous, si les dominants de l’aristocratie sont capables de faire plaisir aux pauvres, vous avez bien raison, comme avec les Saints et maintenant les Lions, ils sont aussi capables d’appuyer sur les détentes de l’humiliation à des fins politiques. Ces détentes existent, ce sont les médias concentrés. La force de ces derniers s’érode actuellement sous les coups du net, chapeau à Vigile, mais ils restent encore redoutables quant à la manipulation que Nous subissons.
Mais si…mais si la pression en faveur des Nordiques devenait grande ou « pire », si l’appétit de liberté des québécois s’affirmait, avant que les choses n’aillent trop loin, oui, il serait très possible selon cette manière de voir que le CH gagne une coupe Stanley. Cela vous ferait-il plaisir ? Moi, oui. Je suis tatoué CH (et Nordiques). Mais ce ne serait rien d’autre, hélas, cette maudite coupe, que la coupe au CH du West Island…comme toutes celles gagnées par ailleurs du temps du gouvernement de René Lévesque.
Veux, veux pas, fallait appuyer 204. La realpolitik consistait à ne pas humilier encore la population de Québec, sinon même la population de tout le Québec. S’il avait fallu que tout le P.Q. s’oppose à 204 après l’avoir initié, ce n’est pas seulement Mme Marois qui serait disparue de la scène politique, c’est tout le P.Q. et tous les indépendantistes avec lui, veux-veux pas, les purs et durs avec les mous, veux-veux pas, les indépendantistes avec les chouverainistes, qui auraient dû subitement assumer ensemble, pour très longtemps, un très mauvais rôle auprès de l’électorat, rôle perfidement suggéré par les zamis rouges d’en face, et tout aussi perfidement par les « amis » oranges de dos…Dans l’dos !
Car il n’y a pas de « mystère Québec » pour les libéraux, c’est cette gang-là, à genoux devant tout et rien de l’aristocratie québécoise et canadienne, qui est à l’origine de tout et de tout le reste...
J’pense que c’est sérieux les Lions cette année. Les Tigers, connais pas.
* Le premier jour de la dernière campagne électorale de S. Harper, c’est à Québec qu’il est resté. Il a alors envoyé un message clair concernant les Nordiques : aucun intérêt pour le moment.
24 septembre 2011
Yesssss M. Marcoux.
@ Jacques Noël
Je suis “certain” avec vous. La dérive souverainiste et indépendantiste est attribuable en grande partie au P.Q., cela, indéniablement, mais c’est faute à ce parti de ne pas s’être suffisamment adressé à Nous. Le résultat en a été que Nous ne Nous sommes plus intéressés à ce que ce parti disait.
L’indépendance du Québec n’est rien si on ne s’adresse jamais au vieux peuple qu’il y a dans ce Québec. Autrement, aussi bien affirmer que le premier tamoul arrivé s’en vient faire l’indépendance du Québec.
Les indépendantistes qui viennent affirmer que c’est en Nous effaçant toujours un peu plus que l’indépendance surviendra, réalisent-ils qu’ils empruntent le même chemin que les fédéralistes qui, de tous temps, ont amalgamé et accusé les séparatistes et les nationalistes de se comporter en dinosaures ? Mais encore, il n’y a pas que des fédéralistes dans ce clan, toute une gôôôche souverainiste et une drette mondialiste, toutes deux multiculturelles, participent à l’effort des fédéralistes.
Si les Tremblay d’Amérique sont eux-mêmes incertains quant à leur avenir comme peuple, faudrait pas se surprendre du désintérêt compréhensible des nouveaux arrivants. Ce n’est pas seulement le P.Q., le P.Q. à marde, le P.Q.-Marois, mme Marois elle-même et sa bande de carriéristes, de chouverainistes et de gouverneux provinciaux qui ont une côte à remonter…Oh que non !
24 septembre 2011
M. Barberis-Gervais n’a pas l’air de comprendre la dimension identitaire cachée dans la construction d’un amphithéâtre à Québec. Ce n’est pas « l’amphithéâtre », c’est l’amphithéâtre à Québec. Et il ne veut pas admettre maintenant, un seul instant, l’hypothèse que 204 ait pu servir de prétexte à une fronde contre Mme Marois, d’autant que la fronde a échoué.
Pendant qu’il cherchait la vérité, tout Vigile s’était lancé dans une attaque en règle contre la chefferie de Mme Marois, pendant qu’au même moment, des députés attaquaient le leadership de Pauline Marois à l’occasion de 204. M. Barberis-Gervais cherche encore à « savoir la vérité ». C’est bien. C’est correct. Mais forte de son récent appui de 93%, qu’aurait pu ou dû faire Pauline Marois devant un certain grenouillage ? Elle a fait ce que font tous les chefs de parti : elle impose la discipline (et la cohérence) de la ligne de parti. La vérité ? La vérité pourrait bien à voir avec le fait que la réaction des démissionnaires était hors de proportion avec le sujet en cours : un simple aréna. Le contrat alors ? Un contrat en faveur de P.K.P.? Hormis le gauchiste Khadir et quelques syndicalistes de la gauche déconnectée, qui oserait nier la valeur de ce citoyen d’ici ? Si je disais mon sentiment personnel, ce serait que De Belleval, dans cette histoire, est un de ces égos gonflés à l’hélium dont le P.Q. a le secret et s’est fait trop longtemps le fabriquant exclusif. Que le résultat net de la fronde manquée en ait été une baisse dramatique du P.Q. et de Mme Marois dans les sondages, résultat recyclé immédiatement en boomerangs contre son leadership, cela est-il pour surprendre sérieusement un homme de parti comme M. Barberis Gervais ? Sérieusement ?
La vérité que cherche M. Barberis-Gervais a peut-être à voir avec le fait que son député préféré, Bernard Drainville, s’est trouvé dans cette saga à devoir « phlaser », en parade, sur la politique « autrement », ne sachant pas trop quel parti prendre entre celui de Pauline Marois et celui des félons. La vérité qui dérange M. Barberis-Gervais, celle qu’il n’a pas besoin de chercher, c’est que Bernard Drainville a dû pédaler pas mal fort, pas mal fort, et certainement pas moins fort que les démissionnaires félons, et que cela a sans doute été remarqué au caucus du P.Q.…
23 septembre 2011
À laval,le vote arabe est déterminant dans l'élection des libéraux. C'est pourquoi la ministre Courchesne a pu se sentir assez forte pour parler du drapeau québécois comme d'une guenille.
23 septembre 2011
Mme St-Onge
Il va venir un temps où Mme Marois devra fermer définitivement la porte du P.Q. à ces félons.
Ou bien ce sont les deux de pique que vous dénoncez qui sont légitimes, ou bien c’est Mme Marois qui l’est. Si elle l’est—ce que je crois—elle devra mettre fin à la récréation des gros égos qui n’ont jamais rien apporté au P.Q.
C’est elle, Mme Marois, qui a redressé la situation d’un parti moribond, et c’est elle encore qui a réussit à peinturer Charest dans le coin de la collusion et de la corruption.
J’espère, en terminant, qu’on n’essaiera pas au P.Q. de rapatrier ces félons en leur sauvant la face. Ils n’avaient rien apporté à la renommée du P.Q. dans le passé, et n’apporteraient rien en revenant.
Le défi lancé à la chefferie de Mme Marois consiste maintenant à remonter dans les sondages. Envoyer promener cette bande de faux purs serait un premier pas dans la bonne direction.
22 septembre 2011
Mme Hébert
C’est une chose d’aller en Afghanistan, c’en est une autre d’y aller pour se battre.
La « voix » de Radio-Canada peut bien être impressionnée par la vitesse, le maniement de rondelle, la force de frappe de François Legault, les choses se passent bien pour lui tant qu’il est seul sur la patinoire. C’est lorsqu’il sera sur la même patinoire que Jean Charest et Pauline Marois qu’on verra quelle sorte de joueur il est dans le trafic du jeu.
Il y en a aussi qui sont impressionnés par les grands coups d’épaule du joueur Aussant, un redoutable cogneur dans les bandes. On verra bien s’il peut pincer l’adversaire. On verra surtout quelle sorte de joueur il est, lui aussi, lorsqu’il se fera « pincer » solidement lui-même.
Pour le moment, il y a plusieurs patineurs de fantaisie capables d’impressionner la voix de Radio-Tralala. Les démissionnaires y sont généralement accueillis et tenus en haute estime. Pour autant, cette « voix » a un parti-pris contre vous savez qui : précisément celle qui ne craint ni le trafic, ni les coups durs ni les lâches, celle qui se bat…
20 septembre 2011
Il y a un mot pour décrire ceux que vous dénoncez : idiots utiles.
Si 5% était de nature à aider les consommateurs,pourquoi pas alors 10% ?
Ceux qui avancent cette proposition ne valent pas mieux que les tdc qui fourrent le système de l'industrie de la construction.
20 septembre 2011
C’est la députation la plus collabo que le Québec ait délégué à Ottawa.
Les libéraux furent moins moches qu’eux en prétendant au french power à Ottawa. Et, loin dans le passé, même Réal Caouette eut déjà plus de cran que cette gang de deux de pique, en fondant le Ralliement créditiste pour distinguer ceux du Québec du Parti du crédit social canadien.
Une gang de jeunes collabos qui croient que le fait d’être de gôôôche suffira à les excuser. Qui pourra croire que Mulcair parle pour Nous ? Des collabos, c’est l’évidence même.
19 septembre 2011
L’histoire récente du P.L.Q., c’est l’histoire de la trahison elle-même. L’histoire récente du P.L.Q. du West Island, c’est l’histoire récente d’un parti traître et scélérat lui-même trahis par tous ses leaders.
Le leader libéral ayant le plus brisé le cœur de l’électorat West Island fut sans contredit Robert Bourassa. René Lévesque fut le premier des leaders (sans en avoir été chef) à laisser tomber le P.L.Q. comme une vieille chaussette. Et l’entêté qui s’entête dans un superbe entêtement, au-delà de toute raison, Jean Charest sera le dernier de ces leaders…
Il est seulement déplorable que les indépendantistes les plus purs (et sincères aussi) ne réalisent pas cela, et surtout, ne réalisent pas que le fédéral d’Harper n’entend pas venir au secours du West Island, qui a toujours été l’ennemi héréditaire des bleus au plan fédéral. Il y a là une brèche historique que seul le P.Q.-Marois pourrait investir, ce qu’aucun autre P.Q. du passé n’a été en mesure de faire, la voie étant toujours fermée. J’ajoute : ce qu’aucun parti indépendantiste « dur » ne saurait faire bientôt par faute d’y avoir accès…La « gouvernance souverainiste » fait courir un bien plus grand risque au Canada que ne saurait le faire toute autre approche, mais elle le ferait dans la durée, ce qui serait un meilleur gage de succès.
Les fédéralistes ne se moquent pas de la gouvernance souverainiste, mais s’ils le font éventuellement, ce sera parce que les indépendantistes s’y seront adonnés les premiers. Nous sommes très capables d’être nos pires ennemis.
Vous avez raison, M. Simard, à propos des druides…
19 septembre 2011
J’ai souhaité il y a deux ans que votre point de vue s’installe au P.Q. Que par une approche graduelle—très graduelle et très prudente—le P.Q. finisse par renouer avec son passé courageux, et s’achemine en position de force (l’Opposition Officielle étant mieux placée pour profiter de la règle de l’alternance) vers une élection référendaire. J’étais et je reste opposé à la méthode du référendum qui m’apparaît depuis très longtemps une très mauvaise idée en faveur de l’indépendance. Il n’y a donc rien ou presque que vous écrivez avec lequel je serais en désaccord.
Il y a quand même un petit désaccord entre nous deux, et c’est votre insistance à déclasser et déconsidérer le P.Q. comme véhicule politique, ainsi que votre rejet sans appel de la « gouvernance souverainiste». Cela peut paraître être un grand fossé entre nous deux. Il n’en est rien pourtant.
Je me rallie à l’idée de la « gouvernance souverainiste » parce que c’est une méthode politique. Ce n’est pas un programme. C’est une méthode. Une méthode plus révélatrice de ce qu’elle ne dit pas (à l’ennemi) que ce qu’elle affirme (à ses amis). Vous devinez que je ne suis pas partisan de tout mettre dans le « programme » et encore moins de tout « mettre sur la table », ce qui m’apparaît particulièrement suicidaire à deux ans seulement des élections. Et puis d’ailleurs, les fédéralistes, en position de force toujours plus grande que celle des indépendantistes, n’ont jamais agi autrement qu’avec des programmes minimalistes, pendant que les indépendantistes se constituaient des programmes et des feuilles de route contraignants à souhait. À ce jeu, nous n’avons pas été très winner, disons.
Il faut prendre le Pouvoir. Bientôt. Il n’y a maintenant que le P.Q. qui puisse le prendre. Ce parti ne va pas « renoncer », realpolitik oblige, sous prétexte qu’il aurait d’autres chances pour lui dans le futur. Le temps qui « presse », ce n’est pas au peuple québécois qu’il est compté, c’est à nous, les indépendantistes, c’est notre idéal qui risque d’être mis à mal par une e nième défaite électorale du P.Q.
Cela ne m’apparaît pas très pertinent à deux ans des élections de distinguer parmi les souverainistes et les indépendantistes ceux qui seraient les « vrais » et les autres, les « faux », ceux-là qui seraient les révolutionnaires de ceux-là qui seraient les chameaux. Cela équivaut à inviter tricky Charest sur la patinoire souverainiste.
Il y a deux ans, le P.Q. aurait peut-être pu mettre en branle une stratégie d’élection référendaire, quitte à mettre les freins en cours de route. Et le 2 Mai dernier aurait été un formidable avertissement…Nous assistons plutôt au spectacle d’indépendantistes qui, plutôt que de mettre le pied sur le frein, appuie à fond sur l’accélérateur… Des braves ? Par si sûr…
Personne ne suit Marcel Haché. Soyez le premier!