L’article de Michel Hébert, auquel vous faites référence, permet au miniss de faire ainsi écho, lui aussi, à la fameuse crise économique récente, actuelle, pour tout dire La Crise, comme si la venue à l’aide sociale d’une partie importante des nouveaux arrivants était un phénomène récent. Comme LA crise. Rien de plus faux. S’agit d’un vieux phénomène.*
Une fois encore, notre ineffable Hamad vient faire son tour de piste pour nous dire à sa façon, comme la chorale libérale l’a fait à propos de la crise financière (Caisse de Dépôt) et économique elle-même, « qu’elle avait pas pu voir venir ».La variante libérale est, ici, à l’égard de l’immigration : c’ pas nu’autres, c’est les autres qui font pas leur job !
Hamad et la Convention de Genève…Hamad… wow !
En plus, il fait diversion en stigmatisant la catégorie « réfugié », ceux-là relevant, il est vrai, du fédéral quant à leur statut. Et malgré des chiffres indéniables (on l’espère !) sur les réfugiés qui sont prestataires—l’industrie des réfugiés-- cela soulage surtout Yolande James, du M.I.C.C. responsable du dossier « sélection- immigration » au Québec, dossier pourri s’il en est un.

Et que répond Mme Monique Richard, du P.Q.? Rien. Ou plutôt le bla-bla le plus convenu. Le pleurnichage le plus usé. La langue de bois la plus effrayante en pareille cas. Ce n’est pas son dossier ? O.K. Ben qu’elle arrête de brailler !
Pour autant que cela l’intéresse, ce n’est pas avec ces jérémiades-là que le P.Q. va reconquérir le pouvoir. Ce serait plutôt avec celles-là qu’il l’a déjà perdu !
*Lorsque la Ville de Montréal avait un contrat de service avec la Province de Québec pour dispenser le service de l’Aide Sociale (b.s.) à même les effectifs des employés municipaux, la « ville » avait créé un ingénieux service(multilingue) pour la clientèle dite immigrante, souvent appelé « bureau des immigrants » Jamais manqué d’ouvrage par là. Au début des années 90 !
Les années 90 ! 20 ans ! Déjà, ça roulait à fond.