PATRIOTISME et DIGNITÉ contre RÉDUCTIONNISME*
8 septembre 2009
À partir du moment qu’il y a Nous, il y a Eux.
C’est la raison fondamentale pour laquelle le chef du Bloc s’est gentiment moqué des « nounous ».Défendant les « intérêts du Québec », et selon son expression rituelle: de tous les québécois et toutes les québécoises ! cela le dispense de remarquer qu’il y a des Eux, ici, qui n’ont jamais antérieurement été inclus dans le vieux peuple que nous sommes. C’est « Nous » qui sommes leurs « Eux ».C’est ça, M. Pérez ?
Mais peu importe notre dénomination, maintenant, à ce jour, nous savons depuis très longtemps qui nous sommes, et nous connaissons notre histoire, qui n’est pas celle des autres. Pourquoi alors notre destin serait-il devenu le leur ? Eux-mêmes n’y consentent pas. Nous nous abusons. Tout particulièrement les multiculturalistes québécois.
On ne peut pas se renommer. À cet égard, on ne peut plus revenir en arrière. Mais nous savons quand même qui nous sommes. C’est cela qui est important. Le plus important.
La québécité ne peut se résoudre qu’avec l’indépendance, ou se dissoudre dans l’insignifiance.