L'erreur fondamentale du PQ
13 mai 2009
Il serait facile au P.Q. de faire une élection référendaire lors de la prochaine élection. C’est contre cette possibilité, très justement, que ce parti s’est débattu (défilé?) depuis si longtemps (depuis 1973). Avec le résultat qu’au pouvoir, même au pouvoir, le P.Q. ne fut jamais maître du jeu. Il était redevable, l’obligé en fait, du mandat que l’électorat lui avait donné. Et ce ne fut jamais un mandat de faire l’indépendance.
La proposition de M.Montmarquette est très habile. Si elle emportait chez les indépendantistes un large consensus, le P.Q. serait placé dans la situation de devoir « se brancher ».Et cela ne conviendrait pas nécessairement à son agenda. Au surplus, advenant que le P.Q.s’acheminerait et consentirait enfin à une élection référendaire, il est certain que la troupe à Charest chercherait rapidement à y prendre avantage. Et ce pourrait être un avantage non négligeable au P.L.Q., qui l’inciterait, si tel était le cas encore, à établir une stratégie défensive longtemps, très longtemps, avant la prochaine élection. L’intérêt du P.L.Q. serait d’étirer son mandat actuel au maximum. (Pour tirer profit de la position du P.Q.)
M. Montmarquette est un indépendantiste, certes, mais il n’est pas du P.Q. Il en est plutôt l’adversaire.