En septembre 2012, ceux qui s’étaient inquiétés, d’autres qui avaient déploré et expliqué la faible performance du P.Q. par les petits bras d’alligator et le manque de leadership de Pauline Marois, ceux qui frappent à nouveau sur le même clou pour expliquer la dernière défaite électorale d’Avril, parce que, paraît-il, elle n’avait pas su, ni à l’époque ni récemment, capitaliser sur la faillite morale des libéraux, eh bien, ils reçoivent maintenant, et de façon éclatante, non pas une confirmation à toutes leurs récriminations, mais bel et bien un démenti.
Pour l’essentiel, les implacables résultats du 7 Avril dernier proviennent bien moins d’un quelconque manque de leadership de Pauline Marois que d’une incroyable erreur d’appréciation des forces réelles- et non pas des forces que nous nous sommes imaginées avoir- des forces réelles, bien réelles, qui avaient emmené l’équipe Marois au pouvoir en 2012, ce qui avaient laissé croire à plusieurs parmi nous qui avons faim d’Indépendance, que la majorité qui manquait au gouvernement péquiste était désormais à la portée de la main, pour peu que le gouvernement soit volontaire et déterminé.
Eh bien, malgré que le slogan de Pauline Marois fut précisément sa détermination, malgré que le P.Q. présentait une formidable équipe d’alligators, peut-être la meilleure de tous les temps, surtout si on la compare à ce que sont devenus les rouges, nos limaces nationales, eh bien, c’est triste à voir en 2014, mais l’électorat s’est rallié aux limaces. Il y a lieu de se pomper. Mais se pomper contre quoi, contre qui ? Certes, l’électorat n’a pas compris « encore une fois », ni suivi « encore une fois ». Mais cette réaction est bien trop courte pour constituer une explication, et prévenir une récidive à une dérive qui dure depuis 40 ans au seul profit du West Island.
Il va bien falloir voir un jour que les rouges du Québec ont cette faculté de faire alliance avec les médias- QU’IL EN RÉSULTE ENTRE EUX LA MÊME MAUDITE PATENTE- toujours capables « Ensemble » de manipuler, surtout capable de faire dérailler TOUS les élans politiques de l’électorat québécois en faveur de TOUS ses chefs, quels qu’ils soient, provenant de TOUS les horizons, n’importe lesquels, à TOUTES les époques, depuis la ferveur à l’égard de Réal Caouette, puis, en crescendo, à l’égard de René Lévesque, puis Jacques Parizeau, aussi bien celle à l’égard de Lucien Bouchard que de Gilles Duceppe, et jusqu’à Pauline Marois, dont le parcours sans faille s’est abimé sur une seule erreur, une seule mais une monumentale.
C’est depuis bien plus loin que 1995 que tout l’électorat québécois se cherche un leader charismatique…Et ce n’est pas maintenant avec Couillard qu’il s’en découvrira un.
De tous les chefs politiques nommés ci-haut, c’est Réal Caouette qui est à lui seul la clé pour bien prendre la mesure et savoir à qui nous avons affaire… Parce que c’est lui, d’aussi loin que l’Abitibi, qui fut le chef politique canadien-français le plus démonisé au cours d’une seule campagne électorale.
Ce que la libéral machine of propagandia of Montreal avait réussi à faire croire, à l’époque, pour soi-disant « endiguer un péril », provenant cette fois de notre fond à Nous, provenant cette fois-là d’Abitibi, mais ayant par ailleurs cette propriété virale de mobiliser tous les canadiens-français qui en avaient assez des « vieux partis fédéraux », c’est à peu de chose près que Réal Caouette et ses créditistes étaient quasiment des génocidaires, quasiment des gardiens arrivés des misérables camps d’Allemagne..À pleines pages, La Presse et la presse en générale. Avec photos. Je crois qu’il faut l’avoir vu pour le croire, tant la chose peut paraître invraisemblable aujourd’hui. Non, quoi qu’on en pense, ce ne sont pas les conservateurs d’Harper qui ont inventé la publicité négative au Canada. C’est bel et bien le West Island qui a inventé cette méthode il y a longtemps.
La chose est connue même à l’Assemblée Nationale, qui s’y est adonnée elle-même, et contre un des nôtres…
Il y a depuis très longtemps au Québec une « sensibilité » si sensible, tellement sensible et une accointance tellement solide de certains éléments pour croire, et faire croire, qu’aussitôt qu’un chef émerge quelque part parmi Nous, il y aurait invariablement la tête d’un fasciste ou d’un nazi qui se pointe. C’est à pleines pages, en effet, à l’époque, que La Presse avait mené une charge absolument démentielle et d’une inqualifiable bassesse contre les créditistes de Caouette, qui menaçaient d’embraser tout le Québec, ce journal qui avait perdu tout honneur en colportant qu’il y avait un vieux fond fasciste parmi ces créditistes, et parmi Nous indirectement. Et c’est Radio Canada qui a pris le relais de La Presse depuis, et qui s’est disqualifiée à son tour de la plus lâche façon tout au long de la campagne électorale de l’élection du 7 Avril dernier.
Cette télévision d’état qui sent la fosse sceptique a été retournée contre Nous depuis longtemps. Mais c’est depuis peu qu’elle s’est déshonorée dans la propagande. Car il ne peut pas y avoir d’honneur, en effet, à lutter contre un peuple qui est chez lui, quand bien cette télévision feindrait de croire qu’elle est d’Ici.
Pierre Elliot Trudeau, Jean Charest, Thomas Mulcair et maintenant Philippe Couillard sont les seuls « chefs » politiques récents qui n’ont jamais été inquiétés par cette patente et machine de propagande inféodée - bien au contraire, ils en sont les purs produits- pour cette raison très simple qu’ils proviennent tous du West Island, à l’exception de Philippe Couillard, qui lui a plutôt procédé par serment de fidélité aux institutions fédérales.
Il est plus que révélateur que c’est le même West Island qui s’est jamais rallié ni n’a jamais pardonné à Brian Mulroney d’avoir proposé l’accord du lac Meech, précisément parce que c’est à Nous qu’il avait osé parler d’honneur. Et aujourd’hui encore, l’opposition la plus sourde, eh oui, la plus sourde dans tout le Canada à l’égard des conservateurs de Stephen Harper, ce n’est pas la nôtre- cependant Radio Canada aime bien Nous le faire croire- c’est celle qui provient du West Island, cet électorat en captivité, à partir duquel cette patente et cet ensemble d’intérêts ont eux-mêmes longtemps dirigé le Canada, et qui n’y ont jamais renoncé, pas davantage qu’ils n’ont jamais renoncé à diriger le Québec.
Le N.P.D. de Thomas Mulcair, l’héritier de Jack Layton, (autre pur produit du West Island), puis maintenant le P.L.Q. du malpropre Philippe Couillard, sont tous les deux des partis en droite ligne du P.LC. de Pierre Elliot Trudeau : tous chartistes et tous à genoux devant le gouvernement des juges d’Ottawa. Et tous « ensemble » contre Nous.
Nous sommes maintenant représentés à Ottawa et à Québec par des représentants et collaborateurs du West Island, lui qui a toujours nié que Nous formions une Nation, et qui a de la suite dans les idées à chaque élection… ce qui est une façon de dire qu’il a son idée fixe de ne jamais-jamais-jamais voter avec Nous, malgré l’ampleur de nos blocages, et dont la corruption qui Nous afflige n’est que la pointe émergeante d’un immense Barrage qu’il a savamment construit lui-même.
Le 7 Avril 2014, ce ne sont pas les indépendantistes qui ont perdu- les chiffres ne disent pas du tout, mais pas du tout, qu’il y eu une Catastrophe- ce sont quelques péquistes qui, encore une fois, ont bêtement échappé le ballon, à l’occasion de la plus incroyable et la plus invraisemblable péquisterie dont ils gardent le secret.
Ce ne sont pas non plus les libéraux qui ont tant gagné que ce très vieux West Island, qui a su cultiver et profiter encore une fois de nos divisions à Nous. Son triomphe témoigne seulement que la spirale descendante issue du référendum de 1995 n’est pas terminée. À cet égard cependant, hélas, hélas, le mouvement souverainiste fournit lui-même sa quote-part de main d’œuvre, sa bonne part de mémères et de belles-mères itou.
Il n’en tient pourtant qu’à nous, les indépendantistes (à qui d’autre ?), de mettre un terme à cette damnée spirale. Il n’y a rien là d’insurmontable, bien au contraire. C’est seulement l’intérêt du West Island de faire croire à une Catastrophe. Nous n’avons pas à croire nos ennemis parce qu’ils sont nombreux. Nous sommes moins nombreux, mais nous sommes nombreux nous aussi. Nous sommes surtout bien plus nombreux encore qu’eux à espérer.
Prochain : le pays ? C’est Nous le pays.
Suivant: un Référendum à remiser et un article à rétrograder.
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12 commentaires
Archives de Vigile Répondre
26 avril 2014M. Haché a écrit:"Je crois qu’on ne comprend pas « Québec » si on ne remarque pas d’abord la fidélité des gens.".
On note la même "fidélité des gens" dans le West Island.
Il n'est pas normal que, dans une région francophone, on tolère des radios qui propagent le mépris et les préjugés.
Marcel Haché Répondre
25 avril 2014@ Michel Bélisle. alias Didier
Pour les séparatistes de son temps, Réal Caouette n’était pas ce qu’on pourrait appeler un « reposant ». Il a été un fédéraliste aussi dur qu’a pu l’être P.E.T. plus tard. Mais contrairement à ce dernier, Caouette s’intéressait à Nous, qui le lui rendions bien.
Gilles Jean
Je crois qu’on ne comprend pas «Québec » si on ne remarque pas d’abord la fidélité des gens. Tout reste alors mystérieux.
Archives de Vigile Répondre
24 avril 2014La ville de Québec. D'une certaine façon, il y a un parallèle à faire avec "Le West Island" en lien avec les radios-poubelle. Dans ces radios, il n'y a rien de subtil: ANTI-SÉPARATISSE".....!
Archives de Vigile Répondre
24 avril 2014Si monsieur Réal Caouette a été vilipendé de son temps par les médias mainstream, c'est qu'il était un politicien intègre du genre que l'on voit de moins en moins.
Monsieur Caouette savait en quoi consistait la politique. Il désirait le bien-être de tous les citoyens du pays sans exception.
Il a été un politicien sous-estimé. Il faut souligner qu'il était fier d'être un Québécois francophone, fier de sa culture et de ses racines.
Les médias mainstream du Système ont le tour de marginaliser les meilleurs.
Marcel Haché Répondre
24 avril 2014@ Marcel Bernier
Je crois que nous avons tous les deux la même haute opinion de Vigile. C’est un plaisir de vous lire.
@ Pierre Cloutier.
Votre commentaire m’indique que vous n’avez pas pris la mesure complète de l’élection du 7 Avril dernier.
@ Ouhgo
Eh oui, s’tifi de simonac. Le West Island est là et veille au grain sans cesse. Il s’est surpassé le 7 Avril
@ Marcel Bernier encore.
Ni à gauche ni à droite, il est en avant le pays, mais c’est Nous seuls qui devons être en avant de la parade. C’est à Nous d’assumer la première place. C’est au P.Q. de « s’enligner » comme on disait dans la F.T.Q.-Construction.
@ Pierre Bouchard.
Touché. Pis en simonac. Mais je garde beaucoup d’estime envers Pauline Marois. Nous ne serons pas d’accord sur Jacques Parizeau. Cela n’est pas bien grave ni pour une ni pour l’autre, qui sont tous les deux des has been maintenant.
@ Michel (Mike)
Je sais que vous avez raison. Il ne peut y avoir de Redressement national sans les clés de la cité, ce qui est le pouvoir. L’identité est incontournable. C’est précisément cette donnée fondamentale qu’a trop longtemps oublié le P.Q. qui lui a fait faire un si grand détour. Avec le résultat que décrivez très bien et qui s’est manifesté le 7 Avril dernier. Grosse job!
Archives de Vigile Répondre
23 avril 2014Mes parents m'ont enseignés l'honnêteté, l'intégrité et d'être responsable de soi-même. Je constate à l'aube de mes 65 ans
que se qui compte s'est d'être fourbe, malhonnête et irresponsable.
S'est pourquoi actuellement nous avons le gouvernement que l'on mérite. Nous venons de gagner la médaille d'or en imbécilité.
Quand ta vedette préférée s'appelle Myles Cyrus et que tu ne sais pas qui est Diane Dufresne, tu as un problème d'identité. En passant Barbie et Ken se sont des poupées. Watatatow s'étaient
des personnages de télévision. Passe-Partout se sont des marionnettes. L'avenir du "Québec" s'est à vous les jeunes et
s'est à vous de nous le démontrer.
Pierre Bouchard Répondre
23 avril 2014Bonjour M. Haché,
vous dites "ce sont quelques péquistes qui, encore une fois, ont bêtement échappé le ballon, à l’occasion de la plus incroyable et la plus invraisemblable péquisterie dont ils gardent le secret."
Il n'y a pas de secret. Le PQ est officiellement un parti indépendantiste (ou souverainiste, ça fait moins mal), mais personne dans ce parti ne possède un discours authentiquement indépendantiste. Tout le monde au PQ se met à bégayer lorsqu'on les confronte au sujet de l'indépendance. C'est ça les péquisteries.
Et puis, les conseillers à blâmer pour les mauvais choix du PQ, c'est Pauline Marois elle-même qui les a embauchés. Et dites-vous bien que pas plus elle qu'un autre chef ne ferait une campagne électorale d'une manière avec laquelle il n'est pas d'accord.
Le PQ n'a plus le choix de cesser de tricher. Il doit être franc : soit il biffe l'objectif de l'indépendance et se condamne à mourir ou à vivoter en gouvernement minoritaire quelques mois par décennies. Soit il devient proactif et affiche en permanence ses intentions indépendantistes.
Dans les 2 cas le PQ devient honnête et cesse de prêter flanc aux manigances et aux conditionnements des médias. Depuis 1995 le PQ est devenu tellement prévisible quand il s'agit de l'indépendance, c'est à pleurer. "Pas de stratégie ouverte" disaient Duceppe et Marois, ça voulait dire pas de stratégie pantoute. Pour eux et pour beaucoup de péquistes professionnels c'est simple :
1- on se fait élire;
2- on espère que dans nos mandats les conditions se prêteront à tenir un référendum;
3- on tient un référendum et si on gagne, bingo, c'est fait, l'indépendance est acquise.
Le PQ n'a pas changé M. Haché, il vise encore ce scénario simpliste et beaucoup de sympatisants péquistes croient que les choses se passeront comme cela. M. Pomerleau traite les gens d'idiots utiles et d'idéalistes du Grand soir mais il ne comprend pas, le pauvre, que ces gens qu'il méprise sont ceux qui encouragent le PQ aveuglément chaque année.
Mme Marois n'était ni volontaire ni déterminée, selon vos mots sauf évidemment sa détermination à demeurer la chef. Mme Marois était forte, elle durait. Je m'étonne qu'elle n'ait pas vu venir le train de l'indépendance dans le tunnel des élections. S'il y a encore des gens qui en doutent, j'affirme ici que le bonhomme "setter" sera toujours aux élections si un parti se présente en trichant, en cachant mal sa fausse représentation.
Ce genre de chose ne se corrige pas en quelques jours M. Haché, ce n'est pas ni tactique ni stratégique, c'est fondamental comme manger et dormir. Il fallait que le PQ comprenne ça avant de choisir Mme Marois comme chef.
Vous n'avez pas tort en ce qui concerne le West Island, et vous constatez encore une fois, comme la majorité des lecteurs de Vigile, l'inertie traditionnelle du PQ qui fait comme si ça n'existait pas. Quelqu'un le disait il y a quelques temps sur Vigile : tant que le PQ continue à mettre l'indépendance en veilleuse il y aura toujours, avec l'alternance des partis, des gouvernements qui gouvernent la province sans vélléité de quitter le Canada. Ça fait l'affaire du West Island.
N'insistons pas avec Mme Marois mais ne nions pas les faits non plus, apprenons de nos erreurs.
Vous dites "Il y a depuis très longtemps au Québec une « sensibilité » si sensible, tellement sensible et une accointance tellement solide de certains éléments pour croire, et faire croire, qu’aussitôt qu’un chef émerge quelque part parmi Nous, il y aurait invariablement la tête d’un fasciste ou d’un nazi qui se pointe."
J'insiste : la meilleure façon de contrer cela est, pour le chef du principal véhicule du mouvement indépendantiste, d'être authentique et d'avoir quelque chose à dire, tous les jours, au sujet de l'indépendance.
Peu importe le prochain chef, sur le plan de l'indépendance, il devra se comporter comme Jacques Parizeau, c'est-à-dire en annonçant clairement ses intentions longtemps avant les élections (et je ne parle pas de référendum). Il devra se mettre à l'ouvrage tout de suite (Constitution, Charte des valeurs, etc.). Autrement on comprendra que le PQ n'a pas eu encore assez mal, on comprendra que c'est foutu pour un autre 10 ans.
Mes salutations
François Ricard Répondre
23 avril 2014Dans mon comté, nous avons été incapables d'amener nos sympathisants aux urnes.
Nous étions trop peu de militants pour le faire. Le PLQ n'a pas augmenté son nombre de voix. La CAQ a recueilli à peu près le même nombre de voix qu'en 2012 et a gagné.
Le PQ a perdu plusieurs centaines de voix. Des sympathisants qui n'ont pris la peine de venir voter.
À la commission scolaire, il ne reste plus aucun péquiste. Il n'y a plus qu'un seul conseiller municipal péquiste. La base du parti est à refaire.
Et Mme Marois n'était pas populaire. Surtout après le deuxième débat, le gros de nos forces est devenu apathique.
Marcel Bernier Répondre
23 avril 2014Notre tâche, monsieur Haché, est de convaincre cette partie de l'électorat, identifiée par vous, comme résidant au West Island, de nous rejoindre dans notre combat pour un nationalisme citoyen.
Ce pays que nous souhaitons ardemment, il est le leur tout aussi bien. En ce sens, il faut leur faire une offre qu'ils ne peuvent refuser.
Quant à notre défaite, lors de la dernière élection, certains sont en colère, et à juste titre. L'état-major du Parti Québécois s'est empêtré dans des considérations électoralistes à courte vue et devrait démissionner immédiatement.
J'ai eu, à maintes reprises, le loisir de rappeler à Jean-François Lisée, un des architectes majeurs de la stratégie péquiste (et de la défaite du parti), qu'il devait cesser son nombrilisme, éviter de s'asseoir sur ses lauriers et continuer à approfondir sa pensée politique. J'ai confiance qu'il apprendra de ses erreurs et qu'il nous concoctera de meilleures avenues vers notre émancipation nationale, tout comme ceux et celles que je nomme les nouveaux conquérants : Pierre-Karl Péladeau, Véronique Hivon, Martine Ouellet et Bernard Drainville.
Ce pays, que nous souhaitons si ardemment, il n'est pas ni à gauche ni à droite ni en avant, comme se plaît à nous le remémorer un Bernard Landry, ex-soldat de l'armée canadienne, mais bien dans notre tête et sous nos pieds.
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
23 avril 2014Maintenant, Quid du procès de Richard Henry Bain (les Anglais se réveillent)?
-des arbitres de langue française au Centre Bell?
-des procès-bâillons contre les musulmanes résistantes?
-des écoles illégales?
-du financement des universités anglaises?
-de l'enseignement multiculturel dans les universités?
-du développement du parc industriel Mirabel?
-des raffineries de l'est de Montréal, prétexte à passer pipelines?
-de la construction de l'hôpital (HMR) desservant le grand Mtl dans l'est?
-du français au travail-francisation des immigrants?
Pierre Cloutier Répondre
23 avril 2014"Le 7 Avril 2014, ce ne sont pas les indépendantistes qui ont perdu- les chiffres ne disent pas du tout, mais pas du tout, qu’il y eu une Catastrophe- ce sont quelques péquistes qui, encore une fois, ont bêtement échappé le ballon, à l’occasion de la plus incroyable et la plus invraisemblable péquisterie dont ils gardent le secret."
Je suis étonnement surpris, monsieur Haché, de lire ce passage de votre part, alors que vous n'avez pas cessé de défendre ici même sur Vigile la gouvernance provinciale déguisée en chouveraineté ronronnante et mollassone mise de l'avant par ceux et celles qui ont mis le "projet de pays" aux poubelles lors des 4 dernières élections (207, 2008, 2012 et 2014) pour se limiter au petit carré de sable provincial.
Ce n'était pas cela la plus incroyable et la plus invraisemblable péquisterie dont ils gardent le secret et qu'ils ont vont encore essayer de nous faire ingurgiter la prochaine fois, en changeant quelques mots?
Je n'ai jamais même entendu ces gens-là pendant les 8 dernières années (2006-2014) prononcer le mot "indépendance". Vit-on sur la même planète, monsieur Haché? Voulez-vous que je vous sorte quelques uns de vos textes?
Pierre Cloutier
Marcel Bernier Répondre
23 avril 2014Intéressant comme analyse, monsieur Haché. J'aime qu'on aille au-delà des évidences et qu'on m'amène à réfléchir.
J'aspire à voir le site Vigile comme un organe de combat, truffé de penseurs politiques, hommes et femmes, qui n'en finissent plus de rappeler à l'ordre les cent vingt-cinq députés-es que compte l'Assemblée nationale du Québec et de leur inspirer une lutte sans relâche pour notre émancipation nationale.
En l'espèce, il s'agit de former une aile extra-parlementaire d'irréductibles qui savent où est l’intérêt supérieur de la nation et qui s'affairent à dénoncer toutes les lâchetés, toutes les compromissions, toutes les peurs qui hantent notre devenir collectif et notre vivre-ensemble.