L’institution provinciale ne porte dans son a.d.n. aucune prédisposition à l’Indépendance. Le fédéralisme canadien est peut-être une libération pour les individus qui viennent de loin et qui deviennent de nouveaux citoyens canadiens, il n’en reste pas moins que c’est une prison dorée pour tous les peuples qui y sont enfermés.
Le « territoire » du Québec ne fera donc jamais son indépendance, quand bien même il s’y trouverait autant de pétrole qu’en Alberta, et la « province » de Québec non plus ne la fera jamais son indépendance, quand bien même son gouvernement serait investi par une majorité de Tremblay d’Amérique, ce qui est le cas avec le gouvernement Couillard.
Il n’y a que Nous qui pouvons être intéressés à l’Indépendance. Nous d’abord !
Si le P.Q. est sérieux, il va se donner un chef capable de Nous parler d’Indépendance. Cependant, cela ne veut pas dire, et cela ne peut pas vouloir dire, Nous parler d’Indépendance du matin au soir, sept jours par semaine. Cela veut plutôt dire qu’il serait capable et qu’il aurait assez de cran pour s’adresser à ceux-là seuls que cela peut intéresser. C’pas tout à fait pareil que de scander vive le Québec libre.… Inutile donc qu’un nouveau chef péquiste perde sa salive à convaincre ses ennemis… Convaincre ses amis parmi Nous est déjà suffisamment difficile, et constitue en soi une feuille de route suffisante.
La « game », la vraie, et à vrai dire la seule « game » politique, c’est le discours. C’est pas le programme. Le programme, c’est la militance. C’est l’affaire des militants. La vraie « game », c’est d’abord le discours du chef. Et, s’il est indépendantiste, le dialogue qu’il devrait être capable d’établir avec Nous. René Lévesque, c’était un certain discours et un dialogue certain avec Nous, ce qu’aucun de ses successeurs n’a jamais été capable d’établir en faveur de notre Cause. Ce ne fut jamais-jamais-jamais les « chinoiseries » des statuts du parti ou des programmes. Les fédéralistes n’ont d’ailleurs jamais-jamais agi contre nous autrement qu’avec ce précepte. Dans leur cas, de misérables discours de peurs et de mensonges ? Sans doute, mais « discours » tout de même.
Contrairement aux rouges qui ont beaucoup d’intérêts et qui tirent beaucoup de bénéfices à l’intérieur de la province de Québec, le P.Q. a une Cause. S’emparer du pouvoir provincial est un passage nécessaire et incontournable. Mais ce « pouvoir », tout dérisoire qu’il puisse paraître, n’est rien d’autre, surtout rien de plus… que le droit enfin obtenu auprès de l’électorat de Nous tenir un « autre discours », oui, oui, de Nous tenir à Nous, en tout premier lieu à Nous les Tremblay d’Amérique, de Nous tenir un « autre discours », l’électorat lui ayant simplement signifié à l’élection, s’il est élu au gouvernement, qu’il était prêt à écouter ce qu’il avait à dire.
Pour le moment, l’électorat ne veut pas entendre parler de référendum, (j’aimerais bien me tromper), pourquoi alors insister simonak ? Pourquoi faudrait-il qu’un nouveau chef insiste à propos d’un si mauvais outil, pour le moment du moins, d’un outil si facilement retournable contre le P.Q. et contre la Cause qui nous tient tellement à cœur, aussi bien les militants que les sympathisants ?
Pour le moment, il n’y a qu’un seul « politique » au P.Q. - ce n’est pas encore un politicien - qui soit capable de faire campagne auprès de Nous sans avoir à prononcer le mot indépendance une seule fois. Ce « politique » n’est pas encore devenu politicien. Souhaitons d’ailleurs qu’il ne le devienne pas trop… Un simple clin d’œil lui suffit pour s’adresser à Nous. Personne parmi Nous, en effet, n’ignore ce que P.K.P a dans le cœur. Il lui suffirait simplement de poser doucement cette fois son poing sur son cœur… Pas si compliqué le dialogue …
Me semble en tous cas, c’est ma conviction, que le P.Q. (militants et sympathisants inclus) ont déjà reçu plus que leur ration de coups de pied vous savez où avec ces histoires de référendum…
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10 commentaires
Pierre Bouchard Répondre
21 septembre 2014M. Haché, dans votre dernier commentaire vous êtes magistral. Ce que j'aime avec vous c'est qu'on ne parle pas pour rien, on avance à chaque fois.
Marcel Haché Répondre
20 septembre 2014@ Pierre Bouchard.
Je veux vous répondre mais comment, puisque je suis d’accord avec vous ? Voici comment.
Les indépendantistes québécois sont tous par définition, d’une certaine manière, des factieux. Vous l’êtes. Je le suis. Et beaucoup qui nous lisent ici le sont aussi. Nous nous inscrivons tous contre le courant politique majoritaire qui prévaut dans la cité.
René Lévesque fut un factieux du P.L.Q. et le plus célèbre factieux du P.Q. reste Jacques Parizeau. Tous les factieux du P.Q. sont en bonne compagnie. Ni le P.I., ni O.N. ni même le S.P.Q. Libre, vraiment aucun ne me gêne. Du moment qu’ils font tous feu dans la même direction…
Je dirais seulement de Jean Martin Aussant qu’il n’ajoute rien à notre Cause s’il destine toujours ses flèches les plus empoisonnées à ceux de notre Cause. Oui aux factieux. Non au « loose canon ».
Peu importe l’approche des uns et des autres, je crois que le fruit mûrira bien plus vite qu’on ne le croit si un prochain gouvernement indépendantiste québécois n’est pas ligoté par cette idée du référendum à tenir au plus sacrant, car être contre le référendum, je crois que nous sommes sur la même ligne, ce n’est pas être contre l’Indépendance.
Et si vous et moi sommes capables de ne pas nous énerver avec un référendum à tenir, nous pouvons remarquer qu’une majorité parmi Nous n’est pas davantage fébrile ni énervée que nous deux par la tenue d’un référendum. Mais cela ne signifie pas cependant que cette majorité, aussi bien que vous et moi, ne pourrait pas changer d’idée à propos de l’Indépendance.
Les écossais vont réaliser à leur tour qu’au-delà de l’exercice parfaitement démocratique qu’il est, le référendum perdu va diviser longtemps leur nation.
Si vous voulez mon avis, Pierre Bouchard, évidemment cela vaut ce que ça vaut...on jase, ce ne sont pas les souverainistes ni les indépendantistes qui sont maintenant devant un champ de ruines…ce sont bien davantage les référendistes parmi nous qui réalisent enfin tout le Chemin qui reste à parcourir. Du moins ceux du P.I. et d’O.N. l’ont réalisé depuis longtemps, et à la dure en plus… Temps durs donc pour les carriéristes péquistes…Jean-François Lisée aura tout son temps pour voir que ce sont les nationalistes qui sont les plus tenaces, et tous les carriéristes, tout le temps de voir qu’il n’y a rien de plus viral que le nationalisme.… Si le P.Q. n’est pas capable de rassembler les nationalistes (il y en a dans tout le spectre politique), le West Island sera alors en mesure d’assassiner jusqu’à l’idée même de l’Indépendance. Salutations
Normand Bélair Répondre
20 septembre 2014Une autre réflexion:
Pourquoi sommes-nous si troublé par ce «référendum maudit»?
À ce que je sache, Québec Solidaire, aussi est un parti souverainste.
Et qu'elle est SA date de son référendum, au cas où, qu'il prenne le pouvoir?
Je n'ai jamais entendu Françoise répondre directement à cette question.
La seule chose qu'elle dis: qu'ils vont faire une constituante quelconque...
O.K. d'accord, et puis après le rapport final, comment va fonctionner votre référendum?
Je trouve qu'elle s'en sauve à bon compte, la madame David.
Normand Bélair Répondre
20 septembre 2014««Et que dirons nos perroquets fédéralistes à Québec : Ils n’auront rien à dire !! Ils seront coincés car aucune proposition ne viendra pour "réformer le fédéralisme".»»
Peter Benoit---
Et si le contraire était vrai?
Prenons par exemple; que le PQ promette...un référendum... sur le rapatriement total du domaine des Communications, dès la première année !
Hmmm?
Imaginez un peu...où pensez-vous, les fédéralistes pourraient-ils se loger?
Hmmm?
Nul part!
Imaginez, déjouer les libéraux durant la campagne électorale; contre-carrer les fédéralistes durant la période référendaire!
Qui oserait voter NON à un rapatriement de pouvoir vers Québec à part des ultra-fédéralistes?
Et une fois gagné, les 3 années suivantes, les souverainistes seraient dans une position d'attaquer en lieu d'être sur la défensive perpétuelle...
Simplement une réflexion, qu'en pensez-vous?
Yvon Lagacé Répondre
20 septembre 2014"Inutile donc qu’un nouveau chef péquiste perde sa salive à convaincre ses ennemis"
Si on ne tente de vendre notre produit qu'à ceux qui l'achètent déjà, on n'aura pas une croissance fulgurante. Il s'agit ici de vendre un projet de Pays, il faut donc convaincre ceux qui sont encore dans la peur.
"l’électorat ne veut pas entendre parler de référendum"
Discours tiré de la propagande fédéraliste.
"Pourquoi faudrait-il qu’un nouveau chef insiste à propos d’un si mauvais outil"
Le référendum est l'outil le plus démocratique qui soit.
"S’emparer du pouvoir provincial est un passage nécessaire et incontournable"
Encore et encore de la gouvernance chouverainiste? Non merci!
Il faut un projet clair, de la propagande, et une élection référendaire. Dès la prise de pouvoir le processus d'accès à la souveraineté s'enclenche. Fini le tataouinage!
Archives de Vigile Répondre
20 septembre 2014@ Peter Benoit et Ouhgo
Suis d’accord avec vous. Cependant, du moment qu’on distingue l’électorat du West Island du West Island lui-même (les chambres de commerce, le Québec inc en grande partie, les médias-agences de propagande et autres machins inféodés) ce que font particulièrement bien la gang à Couillard, c’est-à-dire qu’ils profitent d’un électorat captif, bloqué et bloquant, dès lors que le P.Q. accepte désormais de jouer dans cette pièce, ou se laisse entraîner sur le terrain du référendum, il se trouve à faire le jeu de ses ennemis.
Le référendum sert en réalité de simple épouvantail et constitue pour les rouges une diversion politique particulièrement bien réussie. Durant les années soixante, en Italie, les démocrates-chrétiens avaient particulièrement bien réussi à « bloquer » l’opinion public italienne en la mettant simplement devant ce choix qui n’en était pas un : c’est nous, les démocrates-chrétiens, ou ce sont les communistes. Évidemment, la situation s’était dégradée et abimée dans la corruption. Eh bien, au Québec, les libéraux, en particulier ceux de la petite Italie, bien présents chez les rouges, reposent ici le même dilemme à l’opinion public québécoise, mais remplacent les « communistes » par le « référendum ». Faut pas oublier non plus que les premiers à se servir du référendum, eux aussi pour faire diversion, eh oui, ce sont les péquistes à la Claude Morin… C’est le pouvoir, tout provincial qu’il est, c’est simplement le pouvoir que recherche la p’tite gang qui mène actuellement le Québec et qui Nous mène par le bout du nez.
Pour que nous en venions à bout de cette situation bloquée, je suis humblement d’avis qu’il faut d’abord battre les rouges sur ce qui leur tient à cœur, c’est-à-dire leurs intérêts, c’est-à-dire le pouvoir. Et si leur pouvoir est provincial, eh bien soit…ce qui veut dire faire le Combat où ça fait mal, où ça leur fait mal, sur leur terrain à eux, le pouvoir, pas sur le nôtre, simonak. Faut bien commencer quelque part…
Si, plutôt que paraître tergiverser aux yeux de l’électorat en avril dernier, Pauline Marois s’était solennellement engagée à ce qu’il n’y ait pas de référendum lors d’un prochain mandat, qui sait, elle serait peut-être encore p.m. Et nous ne serions pas devant un supposé champ de ruines… On jase, évidemment.
Pierre Bouchard Répondre
19 septembre 2014Bonjour M. Haché,
Votre nationalisme bien senti vous honore, je pense exactement la même chose et je crois depuis longtemps que c’est incontournable pour le mouvement indépendantiste : que les leaders s’adressent à Nous et travaillent enfin pour Nous, pour la pérennité de notre peuple.
Vous savez que je supporte ON un peu pour les mêmes raisons que vous supportiez le PI je crois. Ceci dit, je crois que Jean-Martin Aussant se trompe lorsqu’il déclare que le travail de persuasion doit se faire surtout (ou exclusivement ?) dans le domaine économique car, dit-il, le domaine identitaire est ressenti naturellement, Nous savons qui nous sommes et Nous savons que Nous sommes différents. Jean-Martin Aussant postule que la dignité des gens en tant que peuple en survivance n’a pas à être entretenue, ça serait naturel. Je crois qu’il se trompe. Je crois qu’au contraire, les gens sont réellement conditionnés à se détester en tant que peuple, c’est le lot des colonisés, et là est l'essentiel du travail à faire.
Il y a plusieurs différences fondamentales entre le combat indépendantiste québécois et celui des écossais, à commencer par l’absence, là-bas, du volet identitaire. J’y reviendrai plus tard.
Je suis tombé hier sur un texte de M. Nic Payne, d’Option Nationale, « L.I.T.: ne pas confondre l'objectif avec la démarche », un texte écrit dans le cadre de la course à la chefferie du parti en 2013. Le texte est disponible sur sa page FaceBook. M. Payne est très très éloquent : dans son débat avec M. Zanetti il montre clairement les comportements à éviter. M. Payne mets les mots pour exprimer les subtilités que la plupart d'entre nous peinons à exprimer. Il montre la mesure des choses et, quant à moi, il explique clairement les enjeux quant à ce maudit référendum, comme vous dites avec raison.
Il nous dit, et nous sommes plusieurs à dire ça depuis des années : « … gouverner d'abord -- même sur le souhait de l'autonomisme -- en remettant le moment décisif à plus tard, c'est se soumettre à une loi inéluctable: l'exercice du pouvoir use, et il use rapidement. Entre les compressions, les réformes, les critiques continuelles de plusieurs partis d'opposition, le cynisme ambiant et les défis d'une gestion privée de cinquante milliards de dollars partis à Ottawa, vous perdez rapidement le capital politique nécessaire à la réalisation de vos objectifs. Vous perdez votre capacité de mobiliser, de convaincre, bref, de faire ce référendum que vous ne cessez de reporter. »
Je suis tannant, je sais, je ne cesse de répéter ça. Or c'est tellement simple à comprendre qu'on ne peut que penser que le PQ nous prend pour des imbéciles. Et des prétendants à la chefferie du PQ continuent à proposer que soit reconduite cette odieuse fausse représentation.
M. Payne explique que « …promettre des référendums à tout vent sans faire une préparation rigoureuse de l'indépendance par des études, de la représentation internationale, une réflexion stratégique, etc., et sans faire de l'indépendance l'enjeu principal de notre action et de nos campagnes politiques, revient à parler dans le vide, et à prendre le moyen pour l'objectif. C'est cela qu'on appelle le "référendisme". »
Je pense comme Nic Payne lorsqu'il dit « … se dire indépendantistes et proposer une démarche qui consiste d'abord en une quête autonomiste, c'est envoyer le message que nous ne croyons pas nous-mêmes en notre capacité de faire l'indépendance. C'est aussi semer la confusion sur la nature de notre objectif. C'est porter une illusoire promesse de beurre-et-argent-du-beurre qui rend l'indépendance peu intéressante: l'électeur choisira tout naturellement de vous porter au pouvoir pour "faire le ménage" et pour "défendre l'intérêt supérieur du Québec", et n'aura qu'à voter "non" quelques années plus tard, pour ainsi se garder toutes les portes ouvertes. Le meilleur des deux mondes, le Québec fort dans un Canada uni, promu par les indépendantistes eux-mêmes.»
Mes salutations M. Haché
Peter Benoit Répondre
19 septembre 2014Couillard vient de dire qu'avec la dernière campagne électorale, c'est comme s'il y avait eu 2 1/2 référendums...
Cela veut dire que la prochaine campagne ne portera que sur un référendum encore une fois pour embouteiller le PQ. Cependant, il est possible de tourner la question du référendum à notre avantage.
Le PQ refondé doit simplement mettre le fardeau de la preuve aux fédéralistes comme suit: Êtes-vous prêts à reconnaitre l'Entente d'Édimbourg appliqué au Québec ? Et dire lors de la prochaine campagne électorale que le PQ une fois au pouvoir ira négocier cette entente avec Ottawa comme les Écossais l'ont fait. Lorsqu'il y aura une entente, alors seulement on précisera l'échéancier référendaire. Voilà les conditions gagnantes !!
Il va être difficile pour Ottawa d'esquiver la question puisqu'il a lui-même loué et légitimé le processus écossais. Mettons la pression sur les fédéralistes et Ottawa pour sortir du piège référendaire. Plus besoin de Loi sur la clarté, de loi d'initiative populaire et de la Loi sur le référendum au Québec...
Si Ottawa traîne les négociations, le PQ doit répondre par des gestes de rupture. Tôt ou tard, il y aura un rapport de force qui se bâtira en notre faveur.
Et que dirons nos perroquets fédéralistes à Québec : Ils n'auront rien à dire !! Ils seront coincés car aucune proposition ne viendra pour "réformer le fédéralisme".
La défaite référendaire de 1995 a été dure, mais elle nous donne un très gros avantage: Désormais, le Canada doit être pris comme il est et ne peut donc changer. Aucun fédéraliste ne pourra se présenter dans le débat référendaire en disant qu'il y aura des changements si vous votez "NON".
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
19 septembre 2014"Un simple clin d’œil lui suffit pour s’adresser à Nous"...
Peut-être, mais avons-nous oublié les belles grimaces de Lulu?...au temps des amours mortes!
Le poing levé de PKP, c'était bien... et ce fut surprenant! Paraît qu'il fait tournée auprès des citoyens... on n'en a pas beaucoup d'échos... Il serait utile de l'entendre sur ce rapport final des États Généraux sur la Souveraineté, qui sort demain sous forme de livre, intitulé Forger notre Avenir. "le livre recense 92 blocages au développement du Québec dans le cadre canadien, sans doute l’inventaire le plus complet à ce jour."
L'homme se montrera-t-il ouvert à la "première idée du rapport, celle d’une démarche constituante par laquelle le peuple québécois définira lui-même, pour la première fois de son histoire, en dehors de toute partisanerie politique, le cadre politique, la constitution, qui doit régir sa vie collective et son État national."? (réf. L'aut'journal)
Archives de Vigile Répondre
19 septembre 2014Un video qui va peut-être sonner une cloche à Robin Philpot?
SCOTLAND INDEPENDENCE VOTE RIGGING EXPOSED
https://www.youtube.com/watch?v=LbJif7vISQg