Défis de l'acceuil des immigrants au Québec
11 août 2016
« Sans emplois, le français ne saura retenir personne ici. On s’en ira voir ailleurs où l’intégration est bien organisée. » François Munyabagisha.
Vous avez raison. Suis totalement d’accord avec tout votre texte.
On a tendance à oublier que L’ « Emploi » est un marché très concurrentiel. C’est sur ce marché-là qu’existe une concurrence des « langues ».Ce ne sont pas des « cours de français » dont les nouveaux arrivants ont besoin, ce sont des milieux de travail où les parlants français ne se laissent pas faire et qui imposent NOTRE langue plutôt que celle de nos aimables voisins…
Et imposer une langue, imposer NOTRE langue, c’est une affaire sérieuse à la seule condition que NOTRE état soit lui-même sérieux. Qu’est-ce à dire ?
Ceci : moins de « cours », moins de lois et règlements, et aucun accès nulle part à quelque subvention provenant de l’État aux employeurs irrespectueux de NOTRE langue. C’est ça être conséquent avec un « marché » : plutôt que d’y mettre élégamment un genou par terre, distribuer généreusement ce qui s’appelle un coup de pied... En cette matière comme en bien d’autres : l’argent avant la vertu…