Qu’un prochain gouvernement péquiste se soit déjà engagé à ne pas tenir de référendum ni de faire aucune « déclaration d’Indépendance », cela ne sera jamais-au-grand-jamais suffisant pour l’exempter de parler d’Indépendance.
Quand bien même tous les membres du conseil des ministres d’un prochain gouvernement péquiste voudraient et s’appliqueraient à devenir subitement muets, des péquisteux miséreux et silencieux, selon une triste tradition, ses ennemis eux-mêmes ne parleraient plus que de cela, d’indépendance, en mal évidemment.
De quoi pense-t-on qu’ils jacasseraient, toute cette gang du West Island, s’ils devaient cesser temporairement de jacasser contre le référendum ? En quelque sorte, cette p’tite gang de pas-bons continuerait sur une très vieille lancée, qui perdure, qui perdure à son avantage depuis maintenant 46 ans et qui n’a pas d’autre but que de perdurer.
À ce rythme, avec cette infâme péquisterie référendaire qui se prend pour une « méthode politique », Nous ne serions pas encore rendus à Destination dans 54 ans, que dis-je, dans 154 ans !
« Réussir » l’Indépendance, « la faire », faire cette Indépendance qui reste encore « à faire », c’est d’abord en parler. Il y a consensus sur ce point. Et JFL est DANS ce consensus, il n’est pas en dehors. Faut-il alors et pour autant enquiquiner l’électorat avec un autre clisse de référendum, un outil éminemment démocratique, certes, mais qui n’est pas, mais alors pas du tout l’outil rassembleur que les référendeux d’une autre époque Nous avaient promis ? Ce référendum qui Nous a divisés il y a longtemps Nous divise encore, 46 ans après le premier. Et quoi qu’en pensent les péquisteux, la nation ne restera pas divisée encore 54 ans parce qu’eux ils aiment le référendum.
La division de la nation (Nous) est bien réelle. Ce n’est pas quelque part dans le monde « parallèle » de Marine Ouellet que Nous existons. Si je puis dire : la Nation n’attend pas et n’a jamais attendu après Martine Ouellet ni Martin Aussant pour exister. Nous existons et Nous savons que Nous sommes divisés. Nous pourrions donc compter sur des libéraux aussi réels que Ouellet et Aussant pour qu’un prochain gouvernement péquiste parle jusqu’à plus soif d’indépendance, à supposer que celui-ci entende ne plus parler de référendum.
Mais…Un gouvernement reste maître de son agenda. Cela n’est sans doute pas aussi facile qu’il n’y paraît. Et cela a son importance.
Un gouvernement qui traînerait encore cette lamentable péquisterie, cet infâme « pas nécessairement un référendum mais un référendum si nécessaire », qui traînerait cette très vieille péquisterie dans son programme, pire, qui s’en remettrait à elle, perdrait alors tout contact avec la réalité, tout contrôle sur un quelconque agenda, car il n’aurait plus d’autre agenda alors que la maudite date du maudit référendum. Nous devrions avoir appris comment se termine ce très vieux film. Mais hélas, mille fois hélas, cela nous le savons déjà parce que nous avons a déjà donné et chèrement payé. Nous payons encore. La nation paie encore ! C’est pourquoi le temps est venu de passer à « autre chose » en prévision de 2018. Le référendum a beau être un exercice éminemment démocratique, indéniablement, il y a consensus sur ce point, c’est en lui-même une terre aride, une terre brûlée, quelque chose comme un champ de ruines terriblement réelles au Québec.
JFL n’est pas du tout la dernière chance de l’Indépendance. Même à supposer qu’il pourrait devenir, contre son gré, le fossoyeur de l’Indépendance- ce que certains anticipent quelque part dans leur monde « parallèle »- quand bien même il le voudrait, il n’y parviendrait pas. Mais il est très certainement la dernière chance du P.Q. Et cela d’autant plus qu’Ottawa se cherche un adversaire de taille au Québec.
En effet, comme il y a très longtemps le gouvernement Bourassa (entre 1973 et 1976) fut autant déstabilisé par le père ( ti-P.E.T. du West Island) de l’actuel P.M. canadien que par cette très vieille proposition péquiste ( de Claude Morin) de tenir un référendum, autant d’ailleurs, maintenant, Couillard ferait mieux dorénavant d’avoir des yeux tout le tour de la tête… Désolé alors pour Martine Ouellet, qui pose sa candidature pour être l’idiot utile des fédéraux.
Un gouvernement péquiste dirigé par Jean François Lisée serait capable de parer aux coups (bas) du p’tit boxeur d’Ottawa… et non pas seulement parer aux coups, mais rendre les coups… C’est cela sortir une bonne fois du shadow boxing des péquisteux, qui a fait mettre K.O. tous les gouvernements péquistes du passé.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
3 commentaires
Marcel Haché Répondre
17 septembre 2016@ Gaston Carmichael et Michel Blondin
Je propose seulement que le P.Q. mette fin à la maudite péquisterie, cette « méthode politique » qui n’en est pas une, et dans laquelle idéalistes et carriéristes s’entendent comme larrons afin d’ajourner l’affrontement nécessaire, incontournable, avec les forces du West Island.
Le « West Island », ce n’est pas seulement l’électorat de fond de l’Equality Party, ce minuscule parti qui un jour a avalé le P.L.Q., et qui a ensuite asservi la gang à Charest puis maintenant la gang à Couillard. Ce sont des intérêts puissants constitués, et inféodés au régime de la Confédération canadienne, et dont la machine de propagande (Radio Canada) peut s’activer et se déchaîner à tout moment.Toute une nation est ainsi totalement asservie et totalement offerte aux coups qui lui sont portés.
Ce n’est pas à la maudite « province de Québec » que la gang à Couillard fait courir de bien grands risques. C’est Nous qui sommes menacés, non pas la « Province de Québec ». C’est Nous qui sommes confinés à la « Province de Québec ».C’est Nous qui sommes les prisonniers d’une province dominée par les intérêts du West Island et son électorat hostile et apeuré. Le Québec est bloqué depuis longtemps. Hélas, les péquisteux ne sont pas les plus cleans qui soient à l’égard de cette réalité…
Ce que les péquisteux ne veulent surtout pas voir, (l’admettraient-ils s’ils s’appliquaient un peu à le voir ?) c’est qu’un point de bascule a été atteint depuis déjà longtemps, et qui fait que, dorénavant, c’est l’électorat du West Island qui est et qui sera en pleine expansion. J’en veux pour preuve l’élection du dernier gouvernement péquiste, le gouvernement Marois, qui, malgré pourtant que le gouvernement précédent, cette misérable gang à Jean Charest, ait été totalement discrédité, sans plus aucune légitimité, le P.Q.ne réussit alors au mieux qu’à devenir un gouvernement minoritaire. Ce gouvernement de Pauline Marois, minoritaire, ne s’était pas vraiment engagé à tenir un référendum. (Les péquisteux le lui ont-ils assez reproché, y compris sur Vigile !) Mais hélas, malgré pourtant que ce gouvernement fut respectueux à l’égard de l’intelligence des électeurs et des électrices, cela ne fut pas suffisant.
Ce gouvernement minoritaire ( ce « P.Q. Marois » que certains péquisteux dénonçaient avec mépris) avait encore cette maladresse de traîner dans ses cartons le référendum de notre liberté (à Nous), ce qui était une péquisterie tout à fait pardonnable aux yeux de n’importe lequel indépendantiste, mais im-par-don-na-ble aux yeux du West Island, en particulier du monde scélérat de Radio Canada , de fait maintenant le fer de lance de tout ce beau et grand West Island, et qui Nous répète en boucle que Nous sommes une simple minorité canadienne, minorité qui devrait s’estimer bien chanceuse que des Tremblay d’Amérique puissent participer aux Jeux Olympiques..
Faque… Nous sommes pris avec la gang à Couillard puis maintenant la gang à Trudeau, c’est-à-dire tout le West Island qui Nous cherche querelle à visage découvert, cependant que Nous sommes désarmés et emprisonnés.
Ce n’est pas demander l’avis de tout un peuple qu’il faut faire. Nous ne sommes vaccinés contre la Liberté… C’est lui ouvrir les portes qu’il faut faire, en se rendant maître de la place. Ça prendra simplement le temps qu’il faudra…C’est ça, une autre « méthode politique ».
Les forces politiques (réelles) en présence ne sont plus, elles ne le sont plus… celles dont rêvent encore les péquisteux. J’en suis désolé.
Gaston Carmichael Répondre
16 septembre 2016Si je vous comprend bien, M. Haché, vous suggérez que le PQ efface l'article UN de son programme. Le remplaceriez-vous par autre chose, ou par rien du tout?
Avec cet obstacle hors du chemin, Lisée aurait donc le champ libre: «Un gouvernement péquiste dirigé par Jean François Lisée serait capable de parer aux coups (bas) du p’tit boxeur d’Ottawa…»
Toutefois, ce que JFL propose est:D’abord, je proposerai au Congrès du Parti québécois de 2017 d’inscrire clairement dans l’article 1 du programme :
« Le Parti québécois et ses partenaires indépendantistes demanderont aux électeurs, en octobre 2022, le mandat de réaliser l’indépendance du Québec au cours des quatre années suivantes. »
JFL propose donc de remplacer la tenue d'un référendum dans un futur indéfini par un engagement ferme à tenir une élection référendaire en 2022.
Ne craignez-vous pas que la petite gang du West Island ne jacassent que de ça?
«...selon une triste tradition, ses ennemis eux-mêmes ne parleraient plus que de cela, d’indépendance, en mal évidemment.»
Michel Blondin Répondre
16 septembre 2016Vous avez de ces compliments pour ceux qui ne partagent pas votre point de vue, tout en étant indépendantiste, qui enlèvent le goût fade du débat. Encore que ce goût je ne le partage pas. Sans doute, il aurait besoin d'argument rationnel pour étayer un peu votre fondement à un tel dévouement pour un candidat.
Je vous ai pourtant demandé à quelques reprises vos arguments.
Avant d'appuyer un candidat, la direction que prend son bateau m'importe.
Le problème avec votre candidat que vous appelez affectueusement de JFL, un bon orateur, son bateau va à nul port que la gouverne. Ingénieusement, il tire à gauche et à droite mais aussi à la débride.
Il faut plus que de la foi pour croire un engagement indépendantiste que dans une deuxième prochaine élection qui n'est même pas en jeu. Pour l'élection de 2018, il n'engage même pas une cenne noire dans sa gouverne pour bâtir le pays. Vous appuyer qu'il ne fasse nul engagement indépendantiste sinon dans trente éternités. Tout analyste indépendant y verrait de l'incohérence avec l'essence du parti.
Le vous rappelle respectueusement que la gouverne pour l'indépendance est le pacte du Parti Québécois fondateur.
Je ne suis pas de la faction de l'affirmation nationaliste de Johnson dont JFL se fait l'émule 25 ans plus tard. À la différence cependant, depuis le vol référendaire c'est 25 ans sont passés à se faire des peurs et faire une petite gouverne.
La leçon est apprise. Je n'ai pas besoin d'un capitaine pour juste faire un petit tour de bateau. La gouverne pour l'indépendance et non une gouverne sans indépendance.