L’intuition qu’il y a dans la proposition de Jean François Lisée (qui manque totalement à Martine Ouellet, et qui a manqué depuis toujours si cruellement à Gilles Duceppe qui, lui, manque de tout sens politique), cette intuition qu’il faille reporter au mandat suivant la tenue d’un référendum, cette intuition n’a rien à voir avec la possession dérisoire du dérisoire Pouvoir provincial.
Ceux qui présentent le Pouvoir provincial comme un leurre se leurrent eux-mêmes et doublement : ils se leurrent d’abord radicalement à l’égard de l’électorat, bien plus tanné de l’Indépendance des péquisteux que les indépendantistes ne le croient, ils se trompent ensuite à l’égard du Pouvoir provincial lui-même.
Ceux qui recherchent la bataille de l’Indépendance parce que c’est la plus noble Bataille, qui s’impatientent d’en découdre malgré l’état et la dure réalité de l’opinion publique, ces indépendantistes pourtant les plus fidèles et les plus déterminés connaîtraient l’amertume de la défaite et de la déroute si le P.Q. s’aventurait dans cette pure folie électorale : réclamer dès 2018 un Mandat clair de « faire » l’Indépendance.
Si un jour l’électorat québécois consent à donner le Mandat de « faire » l’Indépendance, c’est seulement à un gouvernement déjà bien installé et aux commandes qu’il y consentira.¹ Cette donnée politique fondamentale au Québec provient directement de deux référendums perdus.
La tenue de ces deux référendums perdus fait qu’aujourd’hui il n’y a plus de différence entre la tenue d’un référendum et la tenue d’une élection référendaire. À l’instigation d’un West Island triomphant, toutes les élections provinciales seront ou pourront devenir très facilement « référendaires » et…perdantes pour le P.Q. et pour notre Cause. C’est à cela, et uniquement à cela, qu’il faut répondre. C’est à cela uniquement qu’un parti politique responsable et conséquent doit répondre : sortir de la défaite, se relever plutôt que rester couché et se lamenter, tout emmitouflé dans cette ambiguité qui ne peut plus servir ailleurs qu’à l’occasion de ses innombrables courses à la chefferie.
Ces deux satanés référendums de1980 et 1995 ont divisé la nation plutôt qu’ils ne l’ont rassemblée. Évidemment, ce n’était pas ce que les indépendantistes souhaitaient au départ, mais c’est ce qui est arrivé. Il est maintenant requis de regarder la réalité bien en face : le West Island triomphe partout, tout le temps : de Québec à Ottawa, pendant que Montréal est en chute libre… Le fils de son plus grand héros est maintenant aux commandes de l’état canadien. Et si les indépendantistes se fient seulement aux péquisteux, aux référendeux et aux alarmeux, ce détestable triomphe n’est pas près de cesser.
Trudeau est de retour. Voilà la nouvelle donne fondamentale provenant de la myopie politique de Gilles Duceppe. Justin Trudeau pourrait maintenant être au pouvoir à Ottawa pour très-très longtemps, bien plus longtemps qu’Harper, mais avec cette faculté redoutable qui manquait à Harper, celui de pouvoir confondre en même temps les deux nations qui composent le Canada. Tout le Québec pourrait ainsi être un jour inondé des drapeaux du Canada, Ottawa ayant déjà prévu le coup au moyen d’une loi.
Un simple mandat provincial donc, lui encore accessible cependant qu’un mandat proprement révolutionnaire (le Grand Soir) est devenu à toute fin pratique inaccessible.
Un mandat pour d’abord rassembler la nation, la nôtre, (bien plus grosse job que sa division, mais bien plus porteur et prometteur aussi…), puis, après avoir réussi le rassemblement des indépendantistes, (ce qui est et a toujours été facilement accessible à tous les gouvernements péquistes s’ils avaient été sérieux), « réussir » alors le grand rassemblement de la nation et par là, si tant est qu’un gouvernement péquiste suffisamment déterminé y parvienne, obtenir ensuite le Mandat…Mais ensuite seulement.
Tout n’est pas si compliqué du moment que chaque chose est à sa place.
Le reste, tout le reste, la clisse de Date et la non moins clisse de Question, les chartes, les poses et les fausses ruptures ayant l’apparence de vraies poses et de vraies ruptures, toutes les autres distractions canadiennes, américaines et onusiennes, toutes choses finalement secondaires gardent sans doute leur importance, certes, mais du seul moment et à la seule condition qu’elles soient pliées à cette exigence de la Liberté de la Nation que Nous sommes.
La nation que Nous sommes encore au Québec, et non pas la nation que Nous serions dans le Canada, comme y pense Justin Trudeau, le fils de l’abuseur…
Notre nation enfin rassemblée, par un gouvernement qui sait enfin où il s’en va, plus rien alors ne pourrait arrêter notre Volonté, ni, pour les peureux et les pissous que la « gouvernance » fait pisser dans leurs culottes, « déstabiliser » un gouvernement indépendantiste qui, lui, plutôt que de s’appuyer sur la légère et débilitante béquille référendaire, s’appuierait d’abord sur quelque chose de pesant, cette Volonté Nationale, et cela d’autant plus facilement qu’il en aurait été l’instigateur et fabriquant.
Québec, le Gouvernement et l’État du Québec avec des majuscules, cette petite capitale Québec pour le moment inaccessible, si alors elle était nationale plutôt qu’antinationale comme maintenant, c’est cette toute petite capitale Québec qui pourrait faire et « réussir » là où le grand P.Q. des péquisteux et des référendeux a toujours échoué.
Le Gouvernement du Québec reste le seul instigateur possible d’un grand rassemblement de la nation. Prière d’oublier en cours de route les champions de l’ambiguité et de la division, tous les Duceppe et tous les Cloutier, tous les Hivon itou, qui tous encombrent le P.Q., et bien d’autres encore qui persévèrent à vouloir l’encombrer de leur illustre personne, malgré pourtant que quelques uns parmi eux aient déjà trahis le seul parti en mesure de faire l’Indépendance.
Dans une lutte politique aussi gigantesque que celle de l’indépendance, ce n’est pas la tenue d’un référendum qui est au cœur du fameux et légendaire Processus d’accession, c’est Nous le plus simplement, la nation. C’est la nation seule qui peut « faire » l’Indépendance, à la seule condition d’être réunie. Prière d’oublier une bonne fois toute cette droite faiblarde et toute cette gauche complice des faiblards, toutes les deux incapables, et qui ont manqué à tous leurs devoirs. Prière, oui, prière d’oublier les Ouellet et les Aussant, les Hivon et les David de la grande Union comme de la Désunion, qui ne font, qui n’ont fait, et qui ne feraient encore qu’encombrer et ralentir la Marche de l’Indépendance.
Toute cette gauche pusillanime, qui a honte de Nous comme elle a honte de Marine Le Pen, cette gauche-là rivalise le plus amicalement qu’elle peut avec la droite la plus antinationale que le West Island a réussi à Nous imposer. De fait, ces péquistes provenant d’une autre époque participent au débilitant blocage du Québec. Et c’est la bouche en cœur qu’ils font mine de s’« opposer à », mais participent inconsciemment aux succès des libéraux. Comme si, de fait, ils s’« opposaient » vraiment à quelque chose, alors que ce sont seulement d’aimables poseurs de questions. Ce sont de ces très honorables patriotes, en effet, qui, comme Alexandre Cloutier, pour montrer patte blanche au West Island, font carrière et profession de dénoncer le gros méchant « nationalism » d’ici, mais qui savent en même temps s’accommoder du « Quebec bashing » le plus constant.
Des patriotes ! Des patriotes, tous ces patriotes un genou par terre ? Oui, mais la bouche en cœur aussi, comme à s’y méprendre des patriotards !
La nation a autrement plus de vérité, de pesanteur et de durée, qu’une consultation qui s’appellerait référendum. Et seuls les indépendantistes peuvent rassembler la nation (contrairement aux libéraux qui tablent sur sa division). Pourquoi alors les indépendantistes auraient-ils à craindre de prendre le temps nécessaire, tout le temps qu’il faut, mais au Pouvoir, plutôt que de le perdre inutilement dans l’opposition, à jacasser du programme parfait et même plus que parfait de l’indépendance et du référendum, si alors l’électorat ne se résout jamais à leur confier le Pouvoir parce qu’il ne veut pas entendre parler de référendum ?
À l’origine, le référendum avait permis à un parti d’opposition (le P.Q. semblait « plafonné » et destiné à l’opposition comme les créditistes et les unionistes, les socialistes et les communistes) le référendum avait permis à un parti souverainiste d’accéder au Pouvoir. Mais hélas, mille fois hélas, le référendum s’est révélé être un horrible cheval de Troie placé dans la forteresse du gouvernement provincial, le seul pouvoir qui Nous reste depuis au moins 1867. En effet, en échange du pseudo « dérisoire » pouvoir provincial, espéré à bon droit par les indépendantistes et consenti de bonne grâce par un électorat ouvert à cette idée que le P.Q. puisse constituer un « bon gouvernement », le premier gouvernement Lévesque eut cette abominable faiblesse politique de s’en remettre le premier ainsi que tous ceux du P.Q. lui succédant, et toute une immense Cause avec eux, ce qui est autrement plus grave, à la tenue d’un maudit référendum. Ce cheval de Troie est ainsi devenu la forteresse elle-même des indépendantistes, tous piégés dedans en compagnie de Claude Morin, cependant que le pouvoir provincial a pu être accaparé très longtemps par tout ce qu’il y avait de plus antinational parmi Nous.
Une vérité émerge tranquillement : ce sont les indépendantistes eux-mêmes qui ont consenti il y a longtemps à mettre en balance le Pouvoir du gouvernement provincial. Ce sont les indépendantistes qui ont déplacé ainsi tout à fait inutilement le lieu du Pouvoir en direction du référendum, qui ont placé ainsi le Pouvoir provincial à la merci et dans cette position faiblarde d’être l’otage du référendum, ce que, tout au long de cette déplorable démission chouverainiste, la gang à P.E.T s’était bien gardée de faire, elle, à l’égard du Pouvoir fédéral, le sournois West Island d’ici préférant tabler et enfoncer un référendum québécois, pour imposer ensuite une odieuse réforme constitutionnelle dirigée contre Nous et notre gouvernement. Que des péquistes espèrent encore, qu’ils persévèrent encore à l’égard du référendum, qui n’a toujours servi qu’Ottawa et surtout le West Island, et lui seul à la fin, cela relève de la plus pure et de la plus lamentable péquisterie. C’est le chemin inverse qu’il faudrait faire maintenant, du moins prendre une pause et donner un long congé au référendum.
Ceux et celles qui dénoncent aujourd’hui le « bon gouvernement » et la « gouvernance souverainiste » comme des calamités, des lâchetés et que sais-je encore-Martine Ouellet s’est trouvée particulièrement fine de nous expliquer que la défaite du gouvernement Marois auquel pourtant elle avait participé provenait du « bon gouvernement ». Non mais… peut-on être plus totalement déconnecté ?- et qui réclament contre tout bon sens la tenue rapide d’un référendum, tous ces rêveurs bien intentionnés ne semblent pas réaliser qu’ils renouent et poursuivent avec les positions les plus contre-productives, les plus anti-électorales et les plus létales pour notre Cause, celles de Claude Morin.
Certes, le Pouvoir provincial n’est pas et ne se propose pas d’être l’Indépendance, mais c’est encore un redoutable haut-parleur. Pourquoi alors cette pure inconscience, rien de moins que suicidaire, de se « laisser définir » bêtement par le West Island… de lui laisser aussi facilement ce pouvoir provincial supposément « dérisoire », si ensuite des voleurs et des corrompus sont capables de retourner l’opinion de l’électorat et la soumettre à leurs intérêts antinationaux ?
Non, ce n’est pas véritablement le « bon gouvernement » ni la « gouvernance souverainiste » qui constituent un « problème ». Le « problème », le mal péquiste qui ronge tout le mouvement indépendantiste depuis si longtemps, c’est cette formidable indifférence à l’égard de la réalité de la nation et, disons-le : de cette déconnexion politique qu’opèrent les référendeux, comme les cavaliers bien intentionnés mais enfermés dans leur cheval de Troie.
Remiser le référendum le temps d’un mandat, se donner une chance de gagner, peut-être la dernière, cette chance et cette occasion pour enfin-enfin avoir l’opportunité de construire de toute pièce le ralliement d’une nation, ce n’est pas cela véritablement qui pourrait être interprété comme un changement radical de la « toune de l’Indépendance », ce serait simplement commencer de chanter juste, juste un ton plus bas, et pour une fois mais toute une : en cœur et en raison avec la nation.
Tant que le P.Q. sera toujours incapable de dire « Nous », de le dire haut, fort, clair, de le dire debout, bien dressé sur ses pattes plutôt qu’appuyé et vouté sur sa vieille béquille toute amochée (le référendum), ma conviction est à l’effet qu’il n’y arrivera pas… et que l’Indépendance n’adviendra pas. Alors pourtant, eh oui, alors pourtant que les conditions n’ont jamais-jamais été aussi favorables.
L’indépendance n’étant pas une entreprise d’admiration mutuelle, si Vigile ne brasse pas dans cet horrible cheval qui est devenu en quelque sorte la cabane des péquisteux et des référendeux, qui le fera ? Et si Vigile ne le fait pas, est-ce que ce ne seront pas encore les mêmes et les pareils qui avaient déjà brassé, qui brasseront assurément encore la même « soupe »… avec assurément encore les mêmes résultats puants ?
¹ La nationalisation de l’hydroélectricité au Québec est révélatrice d’une « autre » méthode politique.
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7 commentaires
Marcel Haché Répondre
28 juillet 2016@ Michel Blondin
Excusez mon retard pour vous répondre. Beaucoup de ce que vous écrivez, Michel Blondin, je l’écrirais volontiers. Mais mon angle d’argumentation est différent du vôtre, cependant que nous avons un même idéal.
Mon tout premier vote à vie, lorsque j’étais étudiant, fut un vote pour un autre étudiant, candidat du R.I.N. Je ne suis donc pas gêné de l’Indépendance. Et je ne souhaite pas que notre Cause soit remisée de quelque façon que ce soit. Bien au contraire…Que Martine Ouellet jase d’Indépendance me la fait aimer. Mais hélas, et j’aimerais me tromper, c’est ma conviction que le référendum est une bataille perdue…pour le moment.
Avoir perdu cette bataille du référendum ne signifie pas que nous avons perdu la guerre de l’Indépendance.
Le P.Q. a très longtemps bénéficié d’une règle politique qui n’a aucune constitutionnalité, la règle de l’alternance. Je crois simplement que ce qui a avantagé longtemps ce parti souverainiste, c’est qu’il a bénéficié de cette règle. Je suis même prêt à affirmer que les carriéristes du P.Q. ont abusé de cette règle, avec évidemment pour résultat que nous sommes maintenant au milieu d’un champ de ruines…
C’est ma conviction que la proposition d’un autre référendum constitue de fait (et non pas dans son intention) une renonciation à cette règle élémentaire de l’alternance politique, règle qui existe pour le P.Q. de façon tout aussi légitime qu’elle existe pour le P.L.Q. Le référendum est une méthode politique parmi d’autres. Je souhaite simplement que les indépendantistes renouent avec la vieille méthode politique des canadiens-français : investir tous les lieux de pouvoir qu’ils pouvaient atteindre.
Je crois bien modestement que la méthode qui a permis aux canadiens-français de survivre, pourrait permettre aux indépendantistes d’aller très-très loin… car au fond d’eux, les canadiens-français, sans qu’ils le sachent ou qu’ils y pensent, ce n’était pas pour simplement survivre qu’ils ont survécu, c’était pour que d’autres générations après eux survivent et puissent collectivement s’épanouir...
Lorsque l’abominable et exécrable chef du P.L.Q. a fait tout un ramdam à propos du référendum, lors de la dernière élection, Pauline Marois s’est bien gardée de dire qu’effectivement, si son gouvernement était réélu, il y aurait la tenue d’un référendum. Elle s’est bien gardée de dire une pareille énormité, cependant qu’elle est aussi indépendantiste que vous et moi. Cependant…eh oui, il y a un autre « cependant » : pourquoi n’a-t-elle pas alors coupé court à toute cette fausse controverse et déclaré qu’elle s’engageait à ce qu’il n’y ait pas de référendum ? Si elle a pu croire qu’en proposant la tenue d’un référendum elle s’acheminait vers une défaite, est-ce que l’inverse n’aurait pas pu la mener à la victoire ? Peut-être le P.Q. aurait-il remporté l’élection. Peut-être même que le P.Q., allez donc savoir, peut-être serait-il au Pouvoir maintenant. Et s’il était maintenant au Pouvoir, ce malheureux P.Q, sans doute sans cesse harcelé encore par ses référendeux, allez donc savoir, Michel Blondin, s’il ne pourrait pas faire de « chaque geste » un geste de souveraineté et d’Indépendance et apporté sa pierre à l’édification de la Maison, comme l’ont fait tant d’autres générations ?
Je persiste : le référendum Nous divise tout à fait inutilement. Et ce n’est pas le mandat d’un parti politique de s’en aller à contresens d’une nation s’il aspire au Pouvoir avec quelques probabilités, SURTOUT s’il est porteur d’un nouvel idéal, ce qui est notre Cause.
Archives de Vigile Répondre
26 juillet 2016Monsieur Marcel Haché,
Votre point de vue semble insister pour que le Parti Québécois se contente de gouverne du demi-État qui, en situation idéale, réparera les torts.
Quels torts voit-on? La clientèle de la CAQ ne les voit pas à la même place que la clientèle des libéraux. Le PQ tout comme la CAQ n’a pas la clientèle de 22% d’anglophones. À ce jeu de gouverne nationaliste, il en résulte une deuxième et parfois une troisième place. Il a sur le dos, les adversaires et l'organisation des fédéralistes.
S’il veut réparer le grand tort constitutionnel, changer le cadre légal, il n’a pas le choix de passer par le système électoral et tenir référendum ou élection référendaire. Les petits pas et les grands pas politiques doivent s’accorder plutôt que se renier.
Le PQ peut-il arriver à l’élection de 2018 en disant qu’il ne veut pas réaliser l’indépendance?
Donnez-moi une bonne raison de croire que sans engagement à réaliser l’indépendance, le PQ sera élu comme bon gouvernement ?
1- Qui pourrait croire que le chef d’un parti indépendantiste qui veut, plus que tout, faire du Québec un pays depuis 40 ans demande un mandat juste pour gouverner! Peu de gens le croiront qu’avec ce véhicule, il veut faire un petit tour de rien, une bonne petite gouverne de province à l’intérieure du système prévu pour notre enfermement comme une camisole de force sur mesure.
2- Bâtir un pays est une deuxième révolution… démocratique, c’est de cela qu’il est question. Croire que la population n’y verrait qu’un changement de formalité est illusoire. Croire que ce sont certains militants qui font obstacles au moment des élections c’est mauvais prétexte et mal les connaître. Reporter un obstacle fondé sur la peur est son pire ennemi.
3- Irrémédiables! Depuis quand perdre un référendum sur le changement de constitution fondamentale faisait gagner l’autre constitution rejetée par tous les partis, que les pseudo-fédéralistes d’Ottawa ont imposée sans consultation et que Couillard, pris au piège de la contradiction, ne mettra jamais au banc de la consultation populaire. Cette duperie assortie du coup d’État qui l’a accompagné ne doit pas être enterrée par le chagrin et les obstacles, ni être détournée, ni être aveuglée des multiples avantages de réussir « à la prochaine ». La persistance et la cohérence sont fondamentales dans toute réussite. C’est l’expression de l’espoir de vivre d’un peuple qui mord dans cette guerre à finir. Mourir pour sa patrie c’est aussi résister.
4- Ne pas tenir de référendum parce que la nation est divisée sur un sujet fondamental est trop vite dit. Faire un pays oblige la population à prendre ses responsabilités citoyennes. Tous voulons aller au ciel, mais personne ne veut mourir est le même paradoxe. Ce qui divise la nation n’est pas le référendum, mais l’opinion des citoyens sur la pertinence de bâtir le pays du Québec. Bien que curieux, le refus de se prendre en main n’est que la prudence de ceux qui ont louvoyé depuis 1764, évité l’américanisation, annihilé l’assimilation, gouverné malgré la haine puis déjoué l’acte de l’union législative malgré les traîtres. Cette prudence de sioux peut débloquer d’un coup du réveil qui met en marche tout un peuple.
5- Le reporter ce référendum, Mañana, sine die, report, verchieben, dopodomania, dans quelques langues qu’il soit dit,reporter a la même signification politique et la même portée que de le rejeter.
6- Affaiblir la substance première du PQ pour un objectif d’augmenter la clientèle est le parfait programme édenté et dégriffé pour ne pas faire peur. Plier l'échine devant les Anglos-séparatistes. Il devient l’ombre colonisé de lui-même au lieu de confronter l'agression pour faire peur et se tenir debout.
7- La stratégie de reporter le référendum coupe la possibilité d’un référendum dans les six prochaines années. Six années sont pourtant un temps de préparation tout à fait raisonnable. Qui se souvient que 58% des libéraux du Québec avaient l’intention de voter pour la souveraineté ! Au-delà de six mois en politique, on parle d’éternité. Une succession d’attentat, un scandale public, une épidémie, une crise économique, un désastre. Tout semble s’accélérer. Fermer la porte au référendum est mal ajuster à la réalité changeante qui se dessine.
8- Aussi, il est normal de faire des prévisions d’engagement budgétaire sur 5 ou 10 ans, mais pour un référendum c’est plutôt vu avec suspicion par tous. Il n’y a pas d’autre moyen que de fonder un autre parti pour le nationalisme assis. Ce que je qualifie de stratégie passiviste ne sied pas à un parti de la deuxième révolution…démocratique.
9- Vous conviendrez avec moi que le PQ a un lourd mandat de révolution démocratique qu’aucun autre parti n’a en mandat. Une situation unique qui crée un paradoxe ou une ambiguïté de plus. Il faut reconnaître que de prendre le pouvoir pour gouverner ne nécessite pas les mêmes approches qu’une révolution démocratique. Il doit faire un compromis sans se renier. Il doit donc persister et non abandonner. Il doit se plier aux règles du jeu électoral –programme, profil des candidats, stratégies- en étant toutefois direct et clair sur son intention de procéder à la réalisation du pays.
10- En 40 ans, le PQ a pris le pouvoir 5 fois dont deux fois (1976 et 1994) avec l’engagement d’un référendum. On peut justifier l’absence de référendum de l’élection en 1981 par l’après défaite référendaire de 1980, en 1998 par l’aberration du système électoral et finalement en 2012, les mains liées en minoritaire de justesse. Le pire moment a été en 2007 avec un programme mi-raisin et un chef affaibli. Perdu derrière l’ADQ dans le premier gouvernement minoritaire libéral depuis 129 ans.
Dans toutes ces élections, le PLQ est avantagé du quart de la population de non-francophones qui lui garantit dans la région de Montréal environ 30 comtés. Plus que toutes les autres analyses, l’impact du coefficient de corrélation de plus de 0,90 entre le vote PLQ et les non-francophones est significatif pour un niveau de confiance de 99%; il perpétue, si rien n’est fait, la domination du PLQ tant et aussi longtemps que le paradigme sociétal ne change. (Voir, Atlas des élections, P. Drouilly). Les offensives politiques depuis la fondation du PQ ont été faites que sur des tabous.
11- La théorie des petits pas que j’ai développée, il y a deux ans, à partir de la science de Leibnitz résulte en stratégie politique de faire de chaque geste d’état un geste de souveraineté. Se renier sur toute partie de la démarche contredit cette théorie. Fermer la porte à une consultation populaire sur le sujet contredit bêtement cette stratégie. Il ne faut pas répondre aux adversaires mais convaincre la population. J’y reviendrai.
12- Le candidat ou le chef qui aurait l’honneur de garantir qu’il va gagner un référendum avant de l’avoir tenue n’est pas né. Il y aura toujours un risque.
13- La tactique de guerre de trancher du « recul pour mieux avancer » ne s’applique pas à la tenue d’une consultation populaire. Nous sommes en état de guerre sans identifier, cibler l’adversaire et surtout sans le viser : ce qui est un problème urgent que les adversaires ont exploité avec trop de facilité. Ça fait deux cent quarante-deux ans que les Anglos nous soutirent le tapis des droits dessous les pieds, deux cent vingt-cinq ans que les séparatistes anglophones nous font du chantage, des peurs et des menaces de guerre de nous retirer du territoire. Il est temps de passer à l’action avec doigté.
14- À mettre la démarche référendaire en attente se compare à exposer le parti québécois de dos à l’adversaire devenant électoralement une proie pour tout prédateur.
Bref, sans être neutre, je ne vois aucun argument solide pour montrer que la stratégie que vous privilégiez soit gagnante! Au contraire, en s’assumant comme parti, on avance d’un pas à la fois.
«Le courage consiste à faire ce dont vous avez peur. Car il n’y a pas de courage sans crainte.» Eddie Rickenbacker
Merci de prendre considérations de ces propos
Michel Blondin
Marcel Haché Répondre
21 juillet 2016« Pour vous, reporter le référendum est la clé pour accéder au pouvoir ; moi je vous dis que ça ne changera rien. » Pierre Bouchard
Beaucoup apprécié votre commentaire Pierre Bouchard. Beaucoup de ce que vous apportez ici, je le crois et le partage aussi.
Mais reporter le référendum n’est pas la « clé » suffisante pour accéder au pouvoir. Sur ce point, nous sommes tous les deux sur la même ligne. Reporter le référendum n’est pas la « clé », mais c’est le tout premier et bon numéro d’un cadenas à numéros. Le référendum a son numéro dans une panoplie de moyens qui concourent à BLOQUER le Québec. Malgré leur immense générosité intellectuelle, les référendeux participent au blocage du Québec. Et c’est une position immensément précaire et dangereuse pour notre Cause.
Cela ne me gêne jamais-jamais d’entendre parler de « notre » liberté, celle de la nation à laquelle nous appartenons. J’estime seulement, Pierre Bouchard, qu’au lieu de parler de référendum, si le P.Q. commençait par parler de Nous sérieusement, plutôt que de parler la bouche en cœur comme la bouche en tdcp « du Québec », quelque chose serait enfin fait pour Nous libérer de ce qui Nous entrave et qui Nous bloque. Voyez-vous ? Rassemblée, la nation, plus rien ne pourrait plus l’arrêter… Le Pouvoir ça sert aussi à rassembler…
Quant au moratoire nécessaire à l’égard du référendum, la position de JFL est plus d’actualité, rien de plus…rien de plus que d’ « actualité », que celle de tous les autres candidats à la chefferie.
Il y a très-très-très longtemps P.E.T. fut un « rapatrieux » de la constitution canadienne. C’était déjà un « rapatrieux » dès les années cinquante du siècle dernier. Admettez qu’il en mis du temps pour réaliser son maudit rêve ! Le P.Q. de René Lévesque et son maudit référendum ont participé bien involontairement au rêve de P.E.T. car, si plutôt que de foncer, à l’époque, le P.Q. avait laissé monter la pression, s’il l’avait canalisé contre le fédéral (le P.Q. était immensément populaire) Nous n’aurions jamais été divisé ni bloqué ensuite. Le référendum de 1995 ne m’est par ailleurs jamais apparu aussi important que celui de 1980.
La question à se poser serait plutôt celle-ci : mais à quoi peut bien rêver le fils de P.E.T., Pierre Bouchard, sinon parfaire le rêve de son père, c’est-à-dire faire que le Québec rejoigne la famille de tous les canadiens et toutes les canadiennes. Et lui aussi aura besoin d’un « interlocuteur » au Québec, puisque Couillard ne peut pas l’être davantage que Robert Bourassa ne le fut. ( Et pourquoi donc, Pierre Bouchard, s’il n’est pas question de l’électorat du P.L.Q. ?) JFL est le seul chez les péquistes apte à relever le défi, et capable de ruser (si et seulement si au Pouvoir) avec le prince d’Ottawa, et dont la capacité politique de celui-ci au Québec est sans commune mesure avec celle détenue récemment par S. Harper. Avec Justin Trudeau, le « fruit » auquel faisait allusion le prédécesseur de Couillard au poste de représentant du West Island, le « fruit » pourrait mûrir bien plus vite que vous et moi ne pourrions le souhaiter.
Il est grand temps que les indépendantistes estiment de façon très réaliste, même si ça nous soulève le cœur, les forces en présence, et particulièrement celles qui nous restent, et en particulier celle-ci tout particulièrement : le P.Q. est le seul parti qui pourrait dire Nous et, vous avez raison, je crois que nous sommes sur la même ligne, qui ne l’a jamais dit… avec évidemment cette déplorable situation qui est celle d’une nation bloquée. D’ici à 2018, le référendum ne débloquera rien, absolument rien. Bien au contraire…
Pierre Bouchard Répondre
20 juillet 2016M. Haché,
Votre position m’apparaît claire, et vous savez que je ne suis pas d’accord avec vous.
Vous semblez croire que la seule présence du PQ au gouvernement va changer les choses alors que l’histoire récente montre le contraire. Est-ce que vous croyez qu’une fois au pouvoir, le PQ fera le ménage sans problème en nettoyant tout ce qu’il y a de libéral et/ou de corrompu dans nos institutions ? Vous semblez croire que cette fois-ci ce sera différent, que le PQ sera animé d’une volonté ferme de renforcer la nation et qu’il ne pliera pas devant le moindre petit écueil comme il nous y a habitués. Qu’est-ce qui vous fait croire que le PQ a changé ? Avec le départ de Drainville et PKP, qui reste-t-il pour ouvrir les yeux à tous ces politiciens hypnotisés par le multiculturalisme ?
Au pouvoir le PQ s’use vite, il est critiqué sans relâche par tous les médias et en vient rapidement à ne faire que gérer les dérapages qu’il provoque parce qu’il n’assume rien. Comme l’histoire récente le montre, prendre le pouvoir sans mandat quant à l’indépendance, c’est contre-productif, ça nuit, ça défait, ça démobilise, ça marginalise la volonté indépendantiste, ça la tue à petit feu, et c’est un cercle vicieux. Ce n’est pas ce que vous voulez.
Vous voyez en Jean-François Lisée la solution à cela, et je ne comprends pas pourquoi. Pour vous, reporter le référendum est la clé pour accéder au pouvoir ; moi je vous dis que ça ne changera rien. On n’entend plus M. Pomerleau à ce sujet mais pour lui aussi JFL est la solution.
Si le prochain chef du PQ travaillait déjà pour le pays au lieu d’attendre le pouvoir, et si, une fois au pouvoir, il travaillait à bâtir le pays avec les ressorts de l’État, je n’aurais aucun problème avec cette position promettant de ne pas tenir de référendum dans le premier mandat. Mais promettre de faire un référendum plus tard tout en refusant de construire entretemps, refusant catégoriquement d’utiliser les ressorts de l’État une fois au pouvoir (dixit JFL), c’est inacceptable parce qu’on a amplement vu ce que ça donne. Depuis l’époque de Bouchard c’est le comportement du PQ quand il est au pouvoir.
Juste promettre de ne pas tenir de référendum , c’est continuer encore et toujours de passer à côté de l’essentiel. Pourtant il suffirait d’un engagement authentique du PQ, pas nécessairement un référendum. C’est le PQ lui-même qui refuse de se détacher de cette fixation. Tant qu’à moi et quelques autres, ce référendum viendrait seulement à la fin du processus d’accession à l’indépendance.
M. Haché, objectivement, vous en êtes à exiger du PQ qu’il continue de faire comme toujours sans rien changer. JFL ne fait que proposer un moratoire : en 2022 on sera comme aujourd’hui, se demandant comment gagner un référendum sans avoir mis en place du concret, du solide à présenter à la population.
La promesse de JFL de reporter le référendum, c’est aussi la promesse d’en tenir un dans un éventuel second mandat. M. Haché, personne au PQ ne dit « pas de référendum », et ils ne discutent même pas de la nature de ce futur référendum auquel ils se sont enchainés, de la question envisagée, du processus qui s’enclenchera. Pour eux, tout ça va de soi, c’est encore et toujours le Grand Soir qui nous fera basculer vers le pays.
M. Haché, vous réclamez que le PQ continue à faire ce qu’il fait depuis 1995, c’est-à-dire attendre et attendre encore, disant vouloir faire l’indépendance, disant que pour cela il faut un référendum (c’est la fixation péquiste) et disant du même souffle qu’il n’en fera pas, de référendum ? Vous criez haut et fort que le PQ doit persévérer dans cette fausse représentation, cette ambiguïté ?? Et vous fustigez ceux qui ne pensent pas comme vous en les accusant de poursuivre dans la même veine, alors que c’est vous qui le faites.
Les gens jugent les politiciens à leurs actes. Alors aux prochaines élections le référendum sera encore le premier et seul sujet de débat, peu importe le chef et les promesses.
Marcel Haché Répondre
20 juillet 2016@ F. Ricard.
« En 1982, on nous a imposé une nouvelle version… » François Ricard.
M. Ricard, on Nous a « imposé », à toute la nation, parce que Nous avons perdu le référendum. Un référendum perdu sur l’indépendance ou la souveraineté ou un quelconque mandat n’est pas une « perte » pour le seul parti politique qui prône l’Indépendance.
Lorsqu’un gouvernement perd un référendum sur la Liberté d’une nation, en quelque sorte, ce n’est pas lui le plus pénalisé, c’est toute la nation qui l’est.
Et c’est ce que perçoit très bien l’électorat à l’égard d’un référendum appréhendé. Si les péquisteux l’ignorent ou ne veulent pas le voir parce qu’il sont dans le Déni, l’électorat ressent et même sait très bien qu’il sortirait d’un pareil exercice un peu plus divisé.
Voyez le Brexit : évidemment, tôt ou tard la volonté populaire sera respectée, mais la nation du Royaume Uni n’en restera pas moins désunie… Ce que je prétends depuis longtemps sur Vigile, c’est que les référendeux renoncent à exercer le Pouvoir parce qu’ils idéalisent l’exercice référendaire. Cet exercice n’a pas servi le Québec, mais Ottawa s’en est habilement servi contre Nous.
@ Mme Otis.
Je ne considère pas le Pouvoir du Québec comme un pouvoir « dérisoire ». Bien au contraire. Ceux qui le considèrent comme dérisoire sont ceux qui sont prêts encore à tout miser sur un référendum et qui minimisent le chemin que pourrait franchir un gouvernement provincial. Vous en référez à René Lévesque pour dénigrer ce qui peut être « fait » par un gouvernement provincial sans remarquer que son gouvernement immensément populaire à l’époque s’est coupé lui-même les ailes en perdant le référendum. La division de notre nation est le résultat de ce mauvais exercice.
Un gouvernement péquiste pourrait être « écouté » par l’électorat, cependant que cet électorat ne donnera pas à un parti d’opposition l’occasion de l’enquiquiner avec un troisième référendum. Remiser le référendum ne fait pas que les indépendantistes cesseraient drette-là d’être ce qu’ils sont.je crois pour ma part que les plus colonisés parmi nous, les indépendantistes, sont ceux-là qui minimisent le plus le gouvernement provincial, ce qui est une déplorable façon de baisser les bras...
Archives de Vigile Répondre
19 juillet 2016M. Haché,
Votre texte est tissé de contradictions est surtout de hargne envers nos élus(es)
péquistes. Votre manque solidarité envers es élus reflètent sans doute un réflexe de
colonisé dont nous somme hélas pas mal tous et toutes atteints. Mais il faut
tâcher de se rendre compte à chaque fois que l'on affirme quelque chose.
Vous parlez du dérisoire pouvoir provinciale et pourtant vous semblez tablez
sur celui-là dans votre commentaire en prenant parti pour JFL qui lui parle d'un
référendum pas pas avant 2022 et peut-être plus tard. N'oubliez pas que
gouverner une province sans s'attirer les critiques du bon peuple et des
journaliste à la solde d'Ottawa n'est pas une sinécure. Un type comme JFL aurait
vite fait de trouver son Golgotha après 4 ans de gouvernance comme ce fut le c
de René Lévesque avant son référendum après 4 ans de pouvoir.
M. Haché, avant de jeter la serviette, retroussons-nous les manches et
travaillons à convaincre les indécis et les jeunes d'ici les 2 prochaines années.
Quand on a un grand projet de pays, on ne le range pas dans un tiroir.
Mme Otis
François Ricard Répondre
19 juillet 2016M. Haché, vous avez raison.
Un pays est toujours le fruit de longs et pénibles efforts et jamais le produit d'une génération spontanée.
Le PQ, au pouvoir, à part sa première étape de 1976 à 1985, a oublié de travailler à la construction du pays. En 1982, on nous a imposé une nouvelle version de la constitution de 1867 et une charte des droits qui nous a rabaissés au rang des communautés culturelles. Nous n'avons pas "signé" cette nouvelle constitution. cependant, nous avons agi comme si nous avions signé. Nul gouvernement péquiste, ni de Bouchard, ni de Landry ni de Marois, n'a osé poser des gestes manifestant son désaccord avec cette fourberie constitutionnelle. Pourtant nous avons la clause nonobstant qui nous permet de le faire.
Devant ce manque de cran des gouvernements péquistes, la population est en droit de se demander si de pareils gouvernements sauraient tirer son épingle du jeu sur la scène internationale.
Pour bâtir un pays, il faut plus que des paroles. Il faut être aux commandes.