Carey Price. retour sur une affaire ajournée.
9 juin 2013
Bien au-delà de Carey Price, mon texte traite de la mollesse de Nos médias inféodés, de nos médias à Nous. À la limite, il est assez indifférent que Carey Price quitte ou reste à Montréal. C’est le message politique implicite et latent que portent nos médias à Nous qui est à questionner.
Il s’agit de bien l’entendre, le maudit message de lamenteux que nos médias Nous servent présentement, qui est très-très-très révélateur de ce que Nous pourrions entendre dans le futur, qui pourrait surprendre les plus déterminés parmi les indépendantistes, les plus jeunes surtout, mais aussi tous ceux-là parmi nous qui auraient oublié l’affreux chantage aux Nordiques du gros avocat de campagne, à Québec, avant le référendum de 95.
Que Nous disent-ils présentement, les analystes de nos médias officiels ? Ils se contentent de Nous dire ceci, lancinant et lassant, sur le ton prétentieux de ceux qui savent, alors pourtant qu’ils n’en savent rien, pas plus que vous et moi, vigiliens. Ils répètent pis pètent des inepties, en apparence, cependant qu’elles servent de répétition avant le véritable spectacle, lui gardé en réserve :
« C’est vrai que » depuis que les Pingouins de Pittsburg ont gagné leur dernière coupe Stanley, le gardien Marc-André Fleury « a pas fait grand-chose ».
Heille chose, est-ce que Carey Price en a gagné une coupe ?
Ils Nous disent aussi, comme à regret, alors qu’il n’y a rien à regretter, que « c’est vrai que » malgré « son gros contrat à Vancouver », le gardien Luongo « a jamais rien gagné ».
Allôôô. Allôôô. Pis Price, qu’a-t-il fait depuis qu’il a reçu le sien, « son gros contrat à Montréal », il aurait gagné et ravagé la ligue ? Il a plutôt c… sur la glace et fait dans nos mains avec ses histoires de hobbit, ce que ne s’est jamais permis Fleury à Pittsburg, encore moins le très digne Luongo, j’insiste, LE TRÈS DIGNE LUONGO, lui pourtant aux prises avec la direction la plus indigne de toute la L.N.H.
Nos médias et nos analystes à Nous appliquent constamment un double standard, selon qu’il s’agit de Tremblay d’Amérique et de tous les autres ! Nos médias à Nous qui font çà ! Nos analystes supposément bleu québécois ! Et il faudrait prendre comptant, pour du cash… que les médias du West Island n’ont jamais tapé ni ne taperont jamais sur le même clou lorsque l’occasion se présentera ?
Malgré que Koivu fut littéralement adoré, lui non plus ne Nous a jamais remercié DANS NOTRE LANGUE- merci, le mot magique qu’on enseigne aux enfants- ce qui aurait été la politesse la plus élémentaire. Et nos médias à l’époque ? Tous nos analystes bleu québécois ? À terre, nos médias ! À terre, nos analystes bleu québécois! Comme des perrons de portes ! Comme maintenant ! Comme demain ?
Mais « ce qui est vrai », enfin, c’est que toutes les cartes sont en place pour qu’un retentissant, un formidable, un immense coup de circuit se produise au CH de Montréal…
À Molson de s’élancer. À Nous itou… le Moment venu.