Bien des votants ne peuvent pas avoir ressenti l’humiliation de 1982 et plus encore celle de Meech. Pas nés ou trop jeunes à l’époque. On s’était fait envoyer c. poliment.
Un certain Bloc a fait son temps.
En refusant de placer le Bloc sur l’axe du Nous—ce qui aurait pu inciter peut-être—peut-être-- l’électorat plus jeune à se reconnaître en Nous—Gilles Duceppe, conforté par ses succès passés, a cru que la longue virée à gauche, de plus en plus à gauche, que c’était là le salut du mouvement souverainiste. Malheureusement, il y avait là, juste au coin, souriant, il y avait Jack qui l’attendait…
À l’époque, P.E.T l’infâme avait abusé du vote nationaliste pour arriver à ses fins : d’abord pour se faire élire, puis lutter contre les séparatistes et le référendum, pour éventuellement rapatrier la constitution canadienne (son but ultime). P.E.T a fait une guerre impitoyable aux nationalistes (féd.et sép.) sous prétexte qu’il faisait la guerre aux séparatistes. P.E.T l’infâme fut un grand diviseur des nationalistes.
Lundi, un électorat pompé a voté pour une gauche contre une autre, sans savoir qu’il votait pour la gauche la plus démissionnaire, celle qui interprètera la question nationale sous la lunette du parti fédéraliste le plus fondamentaliste qui soit.
Et c’est ainsi que les fameux « intérêts du Québec » de Gilles Duceppe seront maintenant défendus par Thomas Mulcair. Eh ben…
Voilà donc un ancien rouge pour Nous défendre à Ottawa, de mèche avec un ancien bleu pour Nous défendre à Québec. Tout cela sans compter les anciens leaders péquistes reconvertis qui en lobbyiste, qui en bloggeur, et qui d’autre en quoi d’autre pour regarder un grand vaisseau couler. Le Bloc coule présentement, sans capitaine. Le West Island, appuyé par nos têtes molles, (du show business politique) triomphe encore.
Ssss’tie qu’on est ben !
Y a-t-il quelqu’un qui doute encore que Nous, les Tremblay d’Amérique, ayons besoin d’un Redressement National ?
Le R.R.Q. n’a sans doute pas toutes les solutions, le P.I. non plus, mais ils ont chacun l’essentiel, qui se trouve être une qualité : du nerf c….
Wake up P.Q.
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2 commentaires
Marcel Haché Répondre
5 mai 2011Qui que vous soyez,Jean-François,votre commentaire me rassure. Y a encore sans doute beaucoup d'indépendantistes de coeur,à opposer à cette sorte, dénaturée, qui se qualifie de souverainistes de conclusion.
La liberté d'un peuple,c'est pas une option,c'est une exigence.
Je n'essaie jamais de convaincre les boomers comme moi.Ma génération a été trahie.Et je puis comprendre en partie la jeune génération des indépendantistes,moi-même,jeune,nous étions bien 500 à 700 séparatistes pour tout le Québec.J'exagère à peine.
Alors les timorés,les peureux,les têtes molles et les"de conclusion",vous devinez bien ce que j'en pense.
Salutations à vous.
Jean-François-le-Québécois Répondre
5 mai 2011@ Marcel Haché:
«Bien des votants ne peuvent pas avoir ressenti l’humiliation de 1982...».
Je ne l'avais pas vécue, cette humiliation, non. Mais les résulats des élections de lundi dernier, m'ont fait comprendre, comment un autre génération de souverainistes a pu se sentir, quand le NON a triomphé, peu de temps avant.
J'en avais littéralement la nausée.