Le défaitisme linguistique
Quand la prédominance du français est remise en cause, il ne faut pas hésiter à l’imposer. Non pas parce que le français est beau et qu’on l’aime, mais pour que les francophones ne deviennent pas chez eux des citoyens de seconde zone.
L'année 2011 a été marquée par des incidents linguistiques culminant avec l'engagement d'un entraîneur unilingue anglophone par le Canadien. Qu'est-ce qu'on fait maintenant? Occupy Wall Street montre que l'indignation ne mène pas loin sans relais institutionnel. Quelle est la mesure réelle du problème? L'alarmisme n'est pas mieux que le jovialisme, surtout quand il est conjugué au défaitisme généralisé des fais...