Élection fédérale 2008 - les résultats

How Harper's Quebec strategy blew up in his face



MONTREAL — Federalists are scratching their heads in Quebec. For the sixth election in a row, the Bloc Québécois won the largest number of seats in the province, sending to Ottawa refuseniks who do not partake in the governing of Canada and who want to break up the country but wish Quebec to take more from it before leaving. It wasn't supposed to be this way. The Conservatives were supposed to win anothe...

Le "grand paradoxe" d'Alain (Desmarais) Dubuc n'est rien d'autre qu'un simple déni, consistant à voiler la cause par son effet, à nier la "subordination" par la "tension" qu'elle engendre.

C'est quoi, les «valeurs québécoises»?



Bien sûr, les Québécois sont différents. Ils forment une nation, avec sa langue majoritaire, son histoire, sa culture, ses sensibilités. Et ses valeurs. Mais dans un grand paradoxe, ces fameuses valeurs sont étrangement proches de celles de l'autre nation avec laquelle ils sont en perpétuelle tension.

Pour dénouer l'impasse politique, l'indépendance du Québec



« Les résultats démontrent clairement que le Québec est une nation distincte au point de vue linguistique, culturel, social et économique », a déclaré en substance, le soir des élections, Gilles Duceppe, le chef du Bloc Québécois, en retournant comme une crêpe contre le gouvernement Harper sa déclaration sur la reconnaissance de la nation québécoise. En raflant les deux-tiers des sièges électoraux...

Bloc québécois - Un parti résolument souverainiste



Dans une lettre publiée dans [Le Devoir du 17 octobre dernier et qui faisait suite aux élections fédérales, M. Antonin-Xavier Fournier pose la question suivante->15631]: «Que fait donc le Bloc pour promouvoir la souveraineté?» La réponse, c'est que le Bloc fait beaucoup et de différentes façons pour promouvoir résolument la souveraineté du Québec. S'il est entendu que l'avenir du Québec ne se joue pas au cours ...

Les souverainistes doivent passer à l'action



J'ai la conviction que les souverainistes sont prêts à passer à l'action. Il appartient au Parti québécois et à Pauline Marois de nous donner un vrai signal de départ pour que vienne au monde le pays du Québec.

Provocatrice ou aveuglée?...

Les néofédéralistes Québécois (sic)

À l’issue de la campagne, libéraux et bloquistes ne sont plus autant les frères ennemis d’hier que les alliés ponctuels de demain.


À ce titre, le vote du 14 octobre s’inscrit davantage dans la logique du cassage du moule fédéraliste-souverainiste en cours au Québec depuis quelques années que dans celle d’un pas en avant dans la longue marche vers la souveraineté.

La preuve par quatre



Nous venons de traverser, telle une véritable «traversée du désert», une autre campagne électorale d'une platitude consommée. Cinq chefs, dont quatre fédéralistes, sans orientation ni enjeu valable, intéressant, emballant ou même rassembleur se présentaient pour diriger notre «plus beau meilleur pays du monde». Même l'orientation verte du libéral Stéphane Dion n'a pu être expliquée de façon convenable. Mais o...

Bravo les électeurs !

Dans un monde qui vire à droite, les Canadiens et les Québécois méritent des félicitations.


Dans un monde qui vire à droite, les Canadiens et les Québécois méritent des félicitations. Plus de 60% d'entre eux ont rejeté les conservateurs. Ils étaient divisés et les divisions ont permis aux conservateurs de garder le pouvoir. Cependant, les conservateurs n'ont pas de mandat pour transformer le Canada. En 2006, Stephen Harper a gagné à cause du scandale des commandites. Son programme n'y était pour ri...

Élections fédérales - Les cocus conservateurs



Toutes les conditions gagnantes étaient réunies en début de campagne pour l'élection d'un gouvernement conservateur majoritaire. Pourtant, ils n'ont obtenu que 17 sièges de plus, restent minoritaires et troisièmes au Québec. Ils sont les seuls responsables de leur courte victoire, comme le démontre notre nouveau sondage Internet à la sortie des urnes (exit poll, sondage Internet auprès des électeurs avec 4524 répond...

Federal election reduces Bloc's influence on the Hill

Path to a majority government no longer runs through Quebec


(...) the election results actually suggests that Tuesday night will mark the beginning of the end for the Bloc. At the very least, the results underscore the Bloc's growing irrelevancy.

La chronique de Bernard Landry

Déjà deux pays...



Depuis quinze ans déjà, notre nation a décidé qu’une solide majorité de ses élus à Ottawa serait formée d’indépendantistes. Quant au Parti libéral, celui du rapatriement unilatéral de la Constitution et des commandites avec son chef, l’homme de la partition et de la Loi sur la clarté, il a moins du quart des voix et un seul comté hors de Montréal. La mémoire du peuple est réconfortante.

Le Bloc québécois, un parti fédéraliste?



En ces lendemains de campagne, le Bloc Québécois doit-il se réjouir de sa performance? Certes, encore une fois, il a réussi à profiter largement de la faiblesse de ses adversaires au Québec grâce à son chef expérimenté et à une campagne, avouons-le, courageuse et dynamique. Cependant, les résultats du 14 octobre montrent que le Bloc, même s'il réussit à maintenir ses assises parlementaires, décline sur le plan...

Élections fédérales : vers la marginalisation du Québec



« Les résultats démontrent clairement que le Québec est une nation distincte au point de vue linguistique, culturel, social et économique », a déclaré en substance, le soir des élections, Gilles Duceppe, le chef du Bloc Québécois, en retournant comme une crêpe contre le gouvernement Harper sa déclaration sur la reconnaissance de la nation québécoise. En raflant les deux-tiers des sièges électoraux au Québec...

La fin du «vote ethnique»?



Le «vote ethnique» a-t-il changé? Maria Mourani pense que oui. Le «vote ethnique», acquis aux libéraux ou aux partis fédéralistes, elle n'y croit plus. Ça ne marche plus comme ça, dit-elle. «Il faut arrêter de mettre les gens dans des petites cases. Je trouve ça méprisant.» Il faut aussi tenir compte du point de vue des jeunes générations, dit-elle, en précisant que les jeunes qu'elle rencontre, qu'ils soient d'origine haïtienne ou libanaise, sont souverainistes.

Liberals must reclaim the centre

Dion allowed the Conservatives to occupy the middle ground where all the votes are


With a dismal 26 per cent of the vote on election night, the Liberal Party has entered the post-Dion era. Regardless of when Stéphane Dion quits as leader and whether he leaves politics or stays on as an MP to play the good soldier, the question has already turned to what future holds for the Liberal Party. This question is crucial for one important reason: The Liberal Party remains the only alternative to the C...

Rebutante idéologie

Armé d'une victoire très modeste, M. Harper devrait reculer sur les avancées qui ont irrité un potentiel électorat. Il risque sinon de gouverner dans l'opprobre.


On ne pavoise pas avec une demi-victoire. Laissant poindre une touche d'humilité, le premier ministre Stephen Harper rappelait hier que «les électeurs n'ont pas d'obligation face aux politiciens». La totale incapacité des conservateurs à pénétrer comme ils l'auraient rêvé un Québec récalcitrant en est la confirmation évidente. Au lendemain d'un scrutin qui laisse l'équipe conservatrice les bras ballants devant le Qu...

Élections 2008 - Faire chambre à part



Le Bloc québécois a fait mentir tous les pronostics en faisant élire 50 députés dans des circonstances au point de départ adverses. Ce serait là un exploit remarquable s'il n'y avait cette ombre au tableau venant du recul de son appui populaire au niveau le plus bas de son histoire. En 15 ans et six élections, la force du Bloc, vue sous l'angle du nombre de sièges, ne s'est jamais démentie. Une autre fois, il faut c...

Le Québec, toujours incompris



Le Québec demeure incompris. C'est l'une des nombreuses conclusions qu'il faut tirer du scrutin du 14 octobre. Trois phénomènes sous-tendent cette conclusion malheureuse, alors que la Belle Province cherche toujours à trouver la place qui lui revient au sein de la Confédération. Ou à l'extérieur, si l'option souverainiste devait prévaloir un jour. La sélection de Stéphane Dion à la direction du Parti libéral ...

Gouverner sans le Québec



Contrairement à ce qu'espérait M. Parizeau, les Québécois n'ont pas semblé choqués le moins du monde par l'instabilité d'ailleurs très relative qui règne à Ottawa depuis quatre ans. Ils semblent même s'en accommoder très bien. C'est comme si, à défaut d'avoir quitté la fédération, ils voulaient simplement s'assurer que le gouvernement central soit trop faible pour constituer une menace.

Une démocratie malmenée

Résultat, compte tenu du taux de participation, le soutien réel au PC n'est que de 21%, et ce, même si le PC a augmenté son nombre de députés. Constatation incontournable: la démocratie canadienne sort de cette élection avec un méchant œil au beurre noir.


De tous les chiffres lancés au lendemain de l'élection, certains font plus mal que d'autres. Seulement 57,5 % des électeurs inscrits ont voté, soit une chute inquiétante de 10 % du taux de participation par rapport à 1997. Le PC reste au pouvoir grâce à seulement 37 % des voix, alors que 63 % des Canadiens ont tourné le dos à la vision néo-conservatrice de Stephen Harper. Comme quoi le mouvement Anybody-but-Harper...

En refusant le Canada tel qu'il se présente, le Québec en sort affaibli.

La messe est dite

Face à un gouvernement quasiment majoritaire sans représentation québécoise forte, le Québec se retrouve le grand perdant de ces élections.


Ite, missa est... Allez, la messe est dite. La cérémonie, faut-il dire, fut fort longue - pas moins de 37 jours! C'est dur, quand on a l'oreille rivée à des sermons répétitifs parsemés de clameurs démagogiques. La messe étant dite, les fidèles se retrouvent sur le parvis, contemplant le destin que leur impose le dieu des élections - le destin qu'en vérité ils se sont imposés à eux-mêmes, et avec lequel i...

Et le grand perdant est...



Le grand perdant des élections d'hier, c'est Stéphane Dion. Son échec est cuisant, significatif, et lourd de conséquences, pour le chef libéral lui-même, mais aussi pour son parti, qui devra panser ses plaies et se préparer à des lendemains difficiles. Les libéraux ont subi une légère érosion de leur appui populaire, en ne récoltant que 27% des voix. Ce n'est pas une baisse énorme par rapport aux 30,2% obtenus ...

Victoire en demi-teinte



Le Canada se retrouve ce matin avec un gouvernement minoritaire, le troisième en quatre ans. Retour donc à la case départ pour le premier ministre Stephen Harper qui, malgré les gains qu'il a faits aux dépens des libéraux, n'a pas obtenu la liberté de gouverner qu'il recherchait. Il aura à composer avec une opposition qui reste majoritaire et qui sera légitimée d'exprimer ses attentes. Le premier ministre Harper a p...

Harper, malgré tout...



C'est fait: Stephen Harper est toujours premier ministre. Mais ô combien! il s'est compliqué la tâche... C'est probablement un record: la gaffe commise le plus tôt dans une campagne électorale. En fait, pour les conservateurs, le tournant de la campagne est survenu plusieurs semaines avant qu'ils ne déclenchent les hostilités. Lorsque des sources bien placées au sein du bureau du premier ministre ont laiss...

Le BQ survit grâce à une conjoncture "inouïe"... sa déconfiture attendra à la prochaine élection. Les "structures", GESCA connaît pas...

Le refuge politique



Le Bloc québécois a conservé son statut de refuge politique d'un électorat qui, en début de campagne, semblait devoir lui filer dramatiquement entre les doigts. Le parti souverainiste a ainsi gardé intacte sa représentation aux Communes, bien qu'il ait récolté une part moindre des suffrages exprimés. Ce sera donc difficile pour Gilles Duceppe de voir ces résultats comme une grande victoire même si, il y a 40 jours, ...

Québec

Les conservateurs remportent les élections législatives au Canada



Le Parti conservateur du Canada (PCC) a remporté, mardi le 14 octobre, les élections législatives mais le premier ministre canadien sortant, Stephen Harper, devra se contenter, pour la seconde fois, d'un gouvernement minoritaire, comme en 2006, lorsqu'il est arrivé au pouvoir. M. Harper, qui avait décidé en septembre d'appeler les Canadiens aux urnes dans l'espoir d'obtenir une nette majorité parlementaire, amé...

Québec

Le début de la fin pour Stéphane Dion?



Stéphane Dion regarde la soirée des élections avec sa fille Jeanne. Photo: Reuters (Toronto) « Vous voulez que je sois honnête ? Stéphane Dion n'était pas l'homme de la situation. J'espère qu'il sera remplacé par Michael Ignatieff. » C'est l'opinion qu'exprimait une militante libérale au Hollywood on the Queensway, le bar où le député sortant d'Etobicoke-Lakeshore et ex-aspirant au ...

Québec

Plus fort, mais toujours minoritaire

Le chef libéral a annoncé qu'il restait en poste. «Le Canada me demande d'être le chef de l'opposition. J'accepte cette responsabilité avec honneur.»


Le chef conservateur, Stephen Harper, aura finalement tenu son pari. Lui qui avait contourné sa propre loi instaurant les élections à date fixe, pour profiter de la faiblesse de ses adversaires et ainsi obtenir de l'électorat un mandat majoritaire, a renforcé sa position à la Chambre des communes. Ses troupes ont décroché une seconde minorité, beaucoup plus confortable que celle de 2006. Le Bloc québécois a toutefois a...

Québec

Un Québec bleu, dans l'opposition



L'opposition, moins le pouvoir. Le Québec a déclenché une vague bloquiste moins forte que prévu, a bonifié la députation libérale sur l'île de Montréal, mais a réduit la représentation conservatrice ministrable avec la défaite du candidat-vedette Michael Fortier. L'imprévisible campagne sur fond de crise boursière a été remportée au Québec par le Bloc, au détriment des conservateurs reportés au pouvoir sans majorité et...

Dion should go; Harper should ruminate

For Mr. Dion, decisions must be more immediate.


This was a federal election that was lost, not won. Neither of our leading parties can be fully satisfied with the results. They had an opportunity to establish, or re-establish, themselves as a natural governing party, and neither proved up to the challenge. Voters have clearly expressed their preference for Stephen Harper's Conservatives over Stéphane Dion's Liberals. It was a fair and reasonable verdict: T...