Vous avez dit «participation civique»?...
Mais ce qui gruge principalement la «participation civique à la démocratie», c'est surtout une érosion constante de la confiance des électeurs envers la classe politique.
Mais ce qui gruge principalement la «participation civique à la démocratie», c'est surtout une érosion constante de la confiance des électeurs envers la classe politique.
Le parti Québécois n'est pas le seul à caresser des rêves d'indépendance politique en Amérique du Nord. L'idée fait aussi son chemin au Vermont, où un groupe de militants a officiellement lancé le 15 janvier dernier une campagne politique en faveur de la séparation de leur petit état du reste des États-Unis.
Affaire Norbourg
Il eût fallu plus de 700 verdicts ralliant entièrement, en leur âme et conscience, 11 jurés pour que le procès des cinq coaccusés de l'affaire Norbourg connaisse un réel aboutissement. 700 décisions éclairées, portées sur la participation de cinq présumés complices du notoire Vincent Lacroix. Son crime fera histoire, non seulement en raison de l'infâme marche à suivre de son auteur, mais aussi jusque dans l'impuissa...
Were 700 fraud charges realistic? Véronique Hivon asks
Vincent Lacroix, founder and former CEO of Norbourg (centre). Photograph by: Natasha Fillion, Gazette file photo By PHILIP AUTHIER - ORFORD -...
Alors qu’au Québec nous avions cherché depuis plus de 25 ans à ramener une certaine équité dans nos processus démocratiques, voici que l’argent a réussi à nouveau à se faufiler dans les corridors du pouvoir.
La misère se répand lorsque la richesse s’accumule
Attribuer au capitalisme le génie de la prospérité économique constitue une ironie, alors que la plupart des tentatives d’améliorer le bien-être matériel ont été combattues avec acharnement par la classe capitaliste, et parfois avec violence. L’histoire des luttes sociales nous fournit d’innombrables exemples.
The essence of their message was: stop dithering and start governing; stop trying to satisfy the bankers and please the editors of Rupert Murdoch's Wall Street Journal, and start caring for the ordinary people.
Depuis le début de l'année, un groupe américain propose une idée radicale: abandonnez votre banque. Au lieu d'encourager des institutions qui ont provoqué la crise économique, les citoyens sont invités à placer leur argent dans une banque plus saine, comme les coopératives, ou credit union.
Nous vivons à une époque où le mensonge et la corruption règnent grâce à la complicité de dirigeants et professionnels dont les intérêts personnels sont au-dessus de toute éthique
Je redoute ces forums économiques formés d’experts - consultants, anciens ministres et représentants des milieux patronaux et syndicaux, toujours les mêmes – dont certains siégeaient au conseil d’administration de l’UQAM et de la CDPQ et qui n’ont rien vu venir parce qu’ils se fermaient les yeux, ne posaient jamais les bonnes questions et qui, aujourd’hui, feignent la conviction, en répétant béatement ce qu’on leur a suggéré de dire, alors qu’ils s’apprêtent à conseiller le gouvernement du Québec au sujet de nos finances publiques.
Un jour, des historiens noteront peut-être, avec ironie, de quelle façon la population québécoise est demeurée amorphe pendant qu’on détruisait, morceau par morceau, l’héritage de la Révolution tranquille. De jour en jour, la différence peut paraître minime, mais sur une décennie, le résultat est sans ambiguïté: moins d’impôts pour les mieux-nantis et davantage de tarifs pour les autres.
Or, les Américains et les Britanniques sont loin d'avoir la même définition que les Français et les Allemands de ce qu'est un salaire raisonnable pour un patron.
Les données choquent toujours. Il y a un mois, les hauts cris accompagnaient l'annonce du versement d'une somme record de 140 milliards en primes chez les 23 plus importantes institutions financières américaines, et ce, en pleine crise financière! Cette semaine, les dénonciations sont venues de cette donnée indiquant que la rémunération moyenne des dirigeants des 100 plus grandes entreprises canadiennes était 17...
La crise économique et financière aux États-Unis et au Canada trouve son origine dans la redistribution inégale de la richesse entre les élites financières, les classes moyennes et les pauvres. Selon Jacques Attali, cette redistribution est devenue encore plus inégale depuis le début des années 2000. Une étude du Centre canadien de politiques alternatives va dans le même sens. Au cours de la période entre 1998 et 2008...
Un titre peu reluisant
Les réfugiés gonflent le taux, dit le ministre Sam Hamad
Michel Hébert - La Mauricie et la Gaspésie revendiquaient jadis la plus forte proportion d'assistés sociaux, mais Montréal a remporté ce titre en 2009. Selon les plus ...
On a fait comprendre au bon peuple que ses impôts devaient servir à sauver ceux-là mêmes qui ont causé la crise; il faut maintenant lui faire accepter de leur donner toute la latitude nécessaire pour se refaire une richesse... et celle de leurs actionnaires. N'est-il pas ironique que les mêmes citoyens à qui on a demandé de se sacrifier pour l'économie soient appelés à se serrer la ceinture pendant dix autres années pour leurs gouvernements? Et s'ils répondaient simplement «Non, merci!»?
La "catastrophe"... Pratte fonde son terrorisme idéologique sur des projections sur 30 ans... tant il est pressé de défendre des affairistes pourris jusqu'au trognon.
À la fin de 2009, la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, a dénoncé la «vision catastrophiste» des finances publiques projetée par le gouvernement de Jean Charest. Selon Mme Carbonneau, le but de cette tactique est de faire accepter par la population des «compressions massives» dans les services publics. Y a-t-il, oui ou non, catastrophe à l'horizon? Quant à nous, c'est l'évidence même. Comme l'ont docum...
Dans le but de revenir à l'équilibre budgétaire, le gouvernement du Québec s'apprête à augmenter les tarifs de divers services publics. Il a choisi cette voie plutôt qu'une hausse des impôts, par exemple. Il faut savoir que l'augmentation des tarifs affecte beaucoup plus les gens de la classe moyenne et les moins fortunés de la société. En effet, la proportion d'un revenu plus faible qui sera consacrée à des ...
Éric Desrosiers - Même les crises économiques n'ont pas de prise sur les salaires «stratosphériques» des dirigeants des plus grandes entreprises canadiennes, observe le Centre canadien de politiques alternatives. Le déclenchement d'une récession en fin d'année n'a pas empêché les dirigeants des 100 plus grandes entreprises canadiennes inscrites en Bourse de toucher une rémunération totale moyenn...
Le symbole d’Otpor (Serbie). La technique des coups d’État colorés trouve son origine dans une abondante littérature du début du XXe siècle. Elle a été mise en application avec succès par les néo-conservateurs états-uniens pour « changer les régimes »...
Les Montmarquette, Fortin, Gagné et Godbout viennent de toucher 17 millions du gouvernement pour leurs études
Cependant, une simple lecture du compte-rendu publié aujourd'hui dans les médias du rapport de ces quatre « économistes-mercenaires » démontre le peu de sérieux de leurs études.
Les dirigeants et gestionnaires des banques canadiennes recevront cette année une somme de 8,3 G$ sous forme de bonis, révèle une analyse faite par le Globe & Mail. Cette somme constitue une nette hausse, de 18 %, sur celle qui avait été versée en 2008, une année difficile. Elle est supérieure de 4 % aux 8,04 G$ qui avait été versés en 2007.
Faute d'avoir pris au sérieux les avertissements servis par le gouvernement britannique concernant les énormes primes que les banquiers accordent à certains employés, celui-ci a fini par trancher: une taxe sera imposée. Sur-le-champ, la City a ramené ce geste à une inflexion strictement populiste. Autrement dit, elle a usé de l'anathème comme paravent à l'obscénité de sa culture en la matière. Amorçons le sujet...
Tous les médias ont repris en boucle et crié au scandale suite à la révélation du journaliste Francis Vailles sur l’indemnité de départ 378 750 $ versée l’ancien PDG de la Caisse de Dépôt, Henri-Paul Rousseau. On aurait pu...
Comme le mot l'indique, une «indemnité» de départ vise à dédommager quelqu'un pour les inconvénients que peut entraîner la fin prématurée de son contrat. Dans le cas présent, c'est plutôt la Caisse de dépôt que cette affaire a plongée dans l'embarras.
L'ex-président de la Caisse de dépôt et placement du Québec, M. Henri-Paul Rousseau, a quitté son poste l'été dernier avec, en poche, une indemnité de fin d'emploi de 378 750 $. Méritait-il une telle prime? Pas le moins du monde! En 2002, M. Rousseau avait accepté un salaire de base de 420 000 $, plus les primes au rendement, pour quitter la présidence de la Banque Laurentienne. Tout le monde convenait que l'homme e...
Pauline Marois réclame un débat sur les contrats consentis à des gens comme Henri-Paul Rousseau
Rien de neuf sous le soleil pour les grosses légumes. La clause qui a permis à l'ex-président de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Henri-Paul Rousseau, de toucher une pleine année de salaire, soit 378 750 $, au moment de quitter ses fonctions de son plein gré existe depuis 1990. Le gouvernement libéral l'avait consentie à Jean-Claude Delorme en le nommant numéro un de la Caisse. En 2002, le gouvernement de ...
La prime de départ d’Henri-Paul Rousseau fait couler beaucoup d’encre. Avec raison. Il est complètement aberrant que le gouvernement du Québec récompense un PDG qui écoute le chant des sirènes et abandonne son ...