Le "fédéralisme bitumineux" - américanisation du Canada

Grosse alliance, gros défis



Pour l'économie canadienne, comme le rappelait la semaine dernière le groupe d'experts mis sur pied par la Société royale du Canada, il y a là un potentiel d'enrichissement collectif dont nous ne pouvons tout simplement pas nous passer.

Et ils voudraient qu’on applaudisse (4)

Pétrole: Haro sur la province pauvre !

La tension entre l’Alberta et le Québec ne fait que commencer.


C’est donc inéluctable: non seulement l’enrichissement de l’Alberta va rendre le Québec relativement plus pauvre dans la fédération (notre économie ne peut croître à leur rythme, car nous n’avons pas de pétrole). Mais les effets pervers de la montée du pétrole et du dollar détruisent et détruiront nos emplois manufacturiers, ce qui poussera le Québec à devenir absolument plus pauvre.

Et ils voudraient qu’on applaudisse (3)

Pétrole: être vert dans un pays brun



Pourtant, parce qu’il fait partie d’un État voyou sur la question de l’environnement, il pourrait être puni par… les Européens. Paradoxe des paradoxes, il serait ainsi davantage puni que l’Alberta.

Émissions de GES - Une politique made in USA



Le gouvernement fédéral ayant défini les choses clairement, ce dont il lui faut accorder le mérite, l'on sait maintenant où doit avoir lieu la bataille. Washington devient encore un peu plus la vraie capitale du Canada.

Pollution automobile

Prentice provoque la stupeur du Québec

Le ministre Jim Prentice n’a pas expliqué hier l’apparente contradiction entre sa sortie de lundi et le règlement qu’il a proposé en décembre


Le ministre Jim Prentice n’a pas expliqué hier l’apparente contradiction e...

Un gouvernement incompétent



La sortie du ministre Jim Prentice contre le règlement québécois sur les émissions de gaz à effet de serre des automobiles est une preuve de plus de l'incompétence du gouvernement conservateur. La plupart des décisions semblent prises pour des raisons partisanes ou idéologiques. Par conséquent, les porte-parole du gouvernement sont ensuite incapables d'expliquer clairement ces décisions, encore moins de convaincre la m...

La vraie sottise: "on a besoin d'un pétrole sale-mais-propre"... Les esprits simplistes comprennent les appréhensions sagardiennes du plombier.

La vraie sottise



Avant d'aller plus loin, une parenthèse pour les esprits simplistes. On ne demande pas à Ottawa de mettre la clé dans la porte. Nous avons hélas! besoin de ce pétrole sale, pour la croissance économique, pour combler les besoins énergétiques.

Le grand défi de 2010 : l’unité canadienne



En ce début de 2010, tout est en place pour ce qui pourrait devenir la première crise d’unité canadienne du 21e siècle. Ce n’est pas parce qu’on par­lera d’environnement plutôt que de Constitution et de l’Alberta plutôt que du Québec que la réconciliation d’aspirations contradictoires s’annonce plus évidente, comme en font foi les éléments suivants.

Charge de Prentice contre Québec

La nouvelle réglementation touchant les constructeurs automobiles est une «sottise», dit le ministre


Le torchon brûle encore entre Québec et Ottawa sur le plan environnemental. Hier, le ministre Jim Prentice a qualifié de «sottise» la nouvelle réglementation introduite par Québec pour imposer des normes de réductions de gaz à effet de serre (GES) aux constructeurs automobiles.

Et ils voudraient qu’on applaudisse (2)

Pétrole: 14 milliards de dollars québécois plus tard



Bref, nous avons vu hier que le «mal hollandais» avait fait perdre au Québec 55 000 emplois de 2002 à 2007 et que cela allait s’aggraver. Nous voyons aujourd’hui que les contribuables québécois ont financé, décennie après décennie, l’industrie pétrolière qui aujourd’hui leur est si dommageable. Pire, ils n’ont eu, du gouvernement canadien, aucune contrepartie pour le développement de leurs propres sources d’énergie, bien au contraire. Une équité fédérale énergétique aurait créé 10 000 emplois chez nous. Et ils voudraient qu’on applaudisse.

Dans la marde jusqu'au menton, on ne pourrait que souhaiter ne pas faire de vagues?...

Et ils voudraient qu’on applaudisse (1)

L’emploi québécois dans les sables mouvants albertains



Nous savions qu’il y avait des raisons environnementales de s’opposer au développement de l’industrie des sables bitumineux en Alberta. Mais il appert que le strict intérêt économique québécois nous conduit à souhaiter le moins de développement pétrolier supplémentaire possible ailleurs au Canada.

Dans le même bateau canadien



Ce serait une erreur de croire qu'en imposant des restrictions à une région ou à une industrie particulière (l'industrie pétrolière de l'Ouest dans le cas qui nous intétesse), on n'affecterait pas le reste du pays.

NOS rocheuses....

Notre pétrole



Une étude publiée jeudi par la Canada West Foundation, un think tank situé à Calgary, montre que les choses ne sont pas si simples. En effet, si l'industrie du pétrole et du gaz est évidemment cruciale pour les provinces de l'Ouest, elle est aussi très importante pour la prospérité du reste du pays, dont le Québec.

Le passeport sale

Le premier ministre peut faire de l'esbroufe, mais personne ne croit sérieusement que le Québec pourrait faire invalider un engagement contracté par le Canada (...)


Cette semaine, à Copenhague, M. Charest s'est fait remettre à sa place brutalement par M. Prentice. Il n'y a qu'un boss au Canada et il est à Ottawa, a-t-il signifié. Le Québec devrait se contenter de toucher son chèque de péréquation et se taire.

Harper smiling, Charest the big loser



In the end, by the time Canadians got out of bed this morning, there was no climate change agreement in Copenhagen, notwithstanding A...

Playing fairy godmother to Quebec not so fun



The dream of many Quebecers to form their own nation and separate from Canada has died at last. Fairy godmothers always like to look on the bright side. Quebecers finally realize they can't thrive without the ROC. Alas, in Alberta, separatist sentiment has risen dramatically, citizens vote to separate and the oil and gas industry returns. Albertans start to pocket that almost $6,000 for each person that used to get sent elsewhere and now their kids get free tuition.

L'affrontement a eu lieu

Jean Charest, quant à lui, n'oubliera jamais Copenhague. Il aura très certainement des comptes à régler. Deux options au moins s'offrent à lui.


Je savais que ça allait arriver. La rencontre de Copenhague allait être une dure épreuve pour les convictions fédéralistes de Jean Charest. Il était évident qu'il allait se faire remettre à «sa» place par la délégation canadienne malgré son absolue certitude qu'il connaît mieux le dossier de l'environnement que tous ceux qui forment le gouvernement fédéral en ce moment. Il s'y intéresse depuis bien plus longtemps qu...

De Copenhague à l’indépendance du Québec

Dissocions-nous de ces fossiles. Soyons pleinement Québécois.


Le recul historique du français, le jugement de la Cour canadienne suprême sur la loi 104, les 40 milliards de dollars de perdus au casino de la Caisse de dépôt, la mafia libérale, le cours d’Éthique et de Multiculturalisme, les passe-droits religieux, l’envoi de soldats de Valcartier à l’abattoir afghan, rien ne semble décider les Québécois à se réunir en grand nombre dans les rues du Québec pour faire connaître leur...

Les provinces ont-elles le dernier mot?

Jean Charest a affirmé mercredi que les engagements du Canada à Copenhague n'auront que bien peu de valeur si les provinces refusent d'y donner suite.


Jean Charest a affirmé mercredi que les engagements du Canada à Copenhague n'auront que bien peu de...

Québec

Le fédéralisme bitumineux



Le Canada a connu au fil des ans toutes sortes de variantes du fédéralisme. Le gouvernement Harper est en train de renouveler le genre avec ce que l'on pourrait appeler le fédéralisme bitumineux. Avec sa prestation peu reluisante à la rencontre internationale de Copenhague, le gouvernement canadien donne la fâcheuse impression qu'il n'a pas vraiment de politique environnementale, mais plutôt une politique pétro...

Copenhague - Non au Canada!



Si le gouvernement de Stephen Harper avait cherché un moyen d'opposer une partie du pays à l'autre, il n'aurait pas trouvé mieux que cette position unilatérale et passéiste défendue par le Canada à Copenhague. Le premier ministre Charest a raison: la politique fédérale risque de coûter cher au Québec!

Jouant de la division actuelle des souverainistes, Jean Charest, chef du parti des anglais, lance le boomerang qui lui cassera les dents...

Le PQ se radicalise sous Pauline Marois, selon Charest



«Mais là, Pauline Marois est endossée par un agitateur, qui s'appelle Patrick Bourgeois, et elle se radicalise et elle s'approche donc des éléments plus radicaux», a ajouté le premier ministre Charest, lundi.