Lisée incapable de la moindre autocritique
Lisée : non, rien de rien !
Je tombe parfois dans le panneau de croire que j’ai tout vu et tout entendu. Je suis ensuite estomaqué devant une situation qui repousse les limites de l’incroyable.
Lisée incapable de la moindre autocritique
Je tombe parfois dans le panneau de croire que j’ai tout vu et tout entendu. Je suis ensuite estomaqué devant une situation qui repousse les limites de l’incroyable.
Une remise en question qui ne fera pas que des heureux
C’était la Conférence des présidents du Parti québécois en fin de semaine à Montréal. Le grand post mortem de la dégelée subie par le parti lors de la dernière élection.
Réjean Parent n'aime pas voir le réel en face : c'est le gauchisme qui a fait perdre le PQ
Réuni en Conseil national, avec une participation de 350 délégués, le Parti québécois a procédé à un premier bilan postélectoral de la déconfiture subie lors du dernier scrutin. Pour l’essentiel, on semble retenir que ce n’est pas la faute à Jean-François Lisée, que le parti s’est trop rangé à gauche et que l’indépendance n’était pas suffisamment promue. L’exercice démontre une fois de plus l’incapacité du PQ à reconnaître ses erreurs pour mieux orienter son action future.
« Quand on a tendu la main à Québec solidaire, on a perdu beaucoup de gens qui étaient au centre et au centre droit. »
Qu’il soit de droite, du centre ou de gauche, tout indépendantiste doit se sentir à la maison au Parti québécois, plaide Pascal Bérubé, moins d’un mois et demi après s’être vu confier l’intérim à la tête du groupe parlementaire.
Le navire péquiste à la dérive
C’est un classique. Après une défaite électorale, les péquistes se réunissent pour se demander ce qui n’a pas marché. La direction sortante affirme qu’elle a mené une excellente campagne, pendant que des voix s’élèvent pour dire qu’il aurait fallu être plus souverainistes et plus à gauche.
Si, il a fait une grosse erreur : il n'a pas réussi à imposer une ligne politique claire
Jean-François Lisée estime que le Parti québécois (PQ) a « gagné la campagne », même s’il a encaissé une défaite cuisante aux dernières élections québécoises.
« Il est loin d’être clair qu’un parti défendant à la fois l’indépendance et des positions fermement ancrées à gauche est en mesure de rallier une majorité d’électeurs »
Une fois par mois, Le Devoir lance à des passionnés d’histoire le défi de décrypter un thème d’actualité à partir d’une comparaison avec un événement ou un personnage historique.
Parler de souveraineté ne suffit plus ; il faut prendre le pouvoir et poser des gestes d'État
Les candidats élus et battus, y compris l’ex-chef Jean-François Lisée, se réunissent « à huis clos » samedi à Montréal afin de tirer les leçons de la dernière campagne électorale du Parti québécois, qui s’est conclue sur son pire résultat enregistré en 50 ans. Quels sont les ressorts de la défaite du 1er octobre dernier ? Quels sont les défis à relever d’ici au prochain rendez-vous électoral ? Tour d’horizon.
Est-ce que le PQ est condamné à mourir avec les baby-boomers ?
En cinquante ans, le Part québécois a toujours joué un rôle central dans l’évolution du mouvement. À l’exception de la période du « beau risque » de René Lévesque et de l’affirmation nationale de Pierre Marc Johnson, son chef s’est toujours retrouvé au coeur de l’élaboration du chemin devant mener à l’accession du Québec à son indépendance. Aujourd’hui, son hégémonie sur le mouvement souverainiste est bel et bien terminée. […]
Le PQ se dirige vers une énième « refondation »
La souveraineté du Québec est-elle inéluctable ? Réponse courte : non. Le Parti québécois est-il éternel ? Non plus. Au bout de 20 ans de déclin, ces questions, le Parti québécois devra se les poser. Sans complaisance ni déni.
« Sans le ciment de l’indépendance, courtiser la gauche radicale était un grave danger que le PQ a pourtant choisi de braver. »
Le 1er octobre dernier, le Parti québécois a subi une dure défaite. Avec d’autres, nous réfléchissons aux suites à y donner et nous rendrons public le fruit de notre réflexion prochainement. Nous croyons cependant qu’avant toute chose, il est nécessaire de comprendre ce qui a conduit aux récents résultats. Les raisons expliquant notre défaite sont nombreuses.
Trudeau traite les Québécois comme une communauté culturelle parmi d'autres
Voici la déclaration du premier ministre du Canada Justin Trudeau à l’annonce de la mort de Bernard Landry, mardi dernier : « Ce fut un homme qui a bien servi le Québec pendant de nombreuses années dans différentes positions (sic). On doit reconnaître d’abord aujourd’hui son dévouement envers sa communauté (sic), envers son pays. »
« En fait, il faudrait carrément tenir des états généraux du mouvement souverainiste. »
Il y a des coïncidences qui prennent valeur de symbole. Bernard Landry s’est éteint sans avoir vu naître le pays qu’il a espéré toute sa vie.
« Le PQ et QS ont eu des résultats semblables, mais il n’est pas difficile de voir lequel des deux est en ascension et lequel est en chute. »
C’est un euphémisme de dire que le mouvement souverainiste est en panne et qu’il a besoin de réfléchir, comme l’a déclaré Pauline Marois sur les ondes de QUB radio. Après l’hécatombe du 1er octobre dernier, le Parti québécois ne peut plus fermer les yeux sur une désaffection progressive qu’il a préféré ignorer pendant vingt ans. Quant au Bloc québécois, la crise de l’an dernier a simplement été le reflet d’une recherche d’identité qui est demeurée vaine depuis que la vague orange de 2011 a révélé qu’un grand nombre de Québécois ne le tiennent plus pour essentiel.
Le destin funeste de l'Union nationale hante le Parti québécois...
Le tant attendu bilan des péquistes sur la campagne électorale, qui s'est soldée par un revers historique, se tiendra dans un peu plus d'une semaine. Les présidents d'associations, députés, candidats défaits et représentants des jeunes du Parti québécois (PQ) seront appelés à discuter d'enjeux fondamentaux, qui iraient au-delà de choses « cosmétiques » comme un changement de nom.
« Dans quelques jours, lorsque nous inhumerons monsieur Landry, plusieurs auront l’impression d’enterrer aussi le PQ. »
Je sais que c’est une coïncidence, mais difficile de ne pas y voir un signe. Juste comme le PQ jongle avec l’idée de changer de nom et de refondre complètement son programme, le dernier des grands (avec Lucien Bouchard, qui est toujours parmi nous, mais qui a enterré ses illusions souverainistes depuis longtemps) disparaît.
« Le Parti québécois n’a jamais été dans le coup. »
Le 17 novembre prochain, le Parti québécois doit tenir un conseil national à Montréal ayant pour objectif de dresser un bilan électoral. Il est admis que cette occasion militante doit être le début d’une « grande corvée ». Néanmoins, les dernières communications postélectorales diffusées en interne par l’équipe nationale laissent sceptiques, comme s’il fallait encore que les membres se comportent de manière candide en gardant le sourire.
Aussant veut fusionner le PQ avec QS : c'était tout le sens de l'opération « Faut qu'on se parle » de Nadeau-Dubois
Associé au racisme par une partie de la population depuis l’épisode de la Charte des valeurs, le Parti québécois devrait songer à une refondation complète et repartir sous un nouveau nom, estime Jean-Martin Aussant.
Sans la défense de l'identité québécoise, le PQ n'est rien
La « Charte des valeurs » a le dos large. Et si on se penchait aussi sur ceux qui ont l’accusation de racisme si facilement aux lèvres...
C'est en raison de son incapacité à se positionner clairement sur l'échiquier politique que le PQ a perdu
Comment expliquer la débandade du Parti québécois? Au-delà des vicissitudes de la dernière campagne électorale, il faut effectuer un long retour en arrière.
Le charabia universitaire n'aidera en rien le PQ à sortir de sa torpeur
L’élection du 1er octobre dernier n’a cessé de se donner comme l’ultime parole démocratique dont nous devrons nous accommoder pour les quatre années à venir. Or, la scène électorale n’est pas seulement absolue, elle est aussi relative.
Il faut faire du français la langue d'État
La place qu’occupe l’anglais dans le système scolaire québécois ne cesse d’augmenter depuis les 15 dernières années. Au primaire, l’école a quasi basculé dans la diglossie (Utilisation de deux systèmes linguistiques ayant chacun un statut sociopolitique différent) avec « l’anglais intensif ». Au secondaire, hors de l’anglais « langue maternelle », point de salut. Au cégep, les cégeps anglophones sont pleins à craquer et l’anglicisation des cégeps francophones va bon train.
Le PQ retrouvera-t-il un second souffle pour le XXIe siècle naissant ?
Le nouveau chef par intérim du Parti québécois (PQ), Pascal Bérubé, a livré un discours vendredi dernier lors de la cérémonie d'assermentation des membres de la formation politique, au cours de laquelle il a semblé remettre le projet de souveraineté du Québec au premier plan.
Refuser toute alliance avec QS, une question de survie pour le PQ
octobre ont été difficiles pour les péquistes: avec 17% des appuis et 10 élus après recomptage, le parti a atteint les bas fonds avec le pire score de son existence, lequel lui est insuffisant pour constituer un groupe parlementaire aux yeux du règlement de l'Assemblée nationale.
Les péquistes doivent sortir des vœux pieux et faire un réel mea culpa sur les raisons de leur défaite
C’est avec beaucoup de perplexité, un brin d’amertume et même de tristesse que je me résous à tenter d’expliquer la descente aux enfers non méritée du Parti québécois, en ce premier jour d’octobre 2018. Dix députés élus, 17 % des voix, soit pratiquement deux fois moins qu’en 2014 et à peine un peu plus que QS.
Pascal Bérubé fera face à Jolin-Barrette sur la laïcité
Le Parti québécois dévoile son cabinet fantôme, qui fait la belle place aux potentiels aspirants au trône péquiste.
« Fondamentalement, la souveraineté se justifie parce que le régime fédéral et son multiculturalisme radical nient notre identité nationale et notre capacité à nous gouverner nous-mêmes. »
Le PLQ et le PQ furent les deux grands perdants de la dernière élection.
Lisée a raison : le PQ devra faire son mea culpa avant de se lancer dans une énième course à la chefferie
L’ancien chef du Parti québécois (PQ), Jean-François Lisée, défait le 1er octobre, refuse de prendre position sur l’avenir de sa formation politique.
Le PQ doit réfléchir intelligemment à son avenir
L’encre qui imprimait les résultats de l’élection du 1er octobre dernier n’était pas encore sèche que déjà, certains au PQ voulaient annoncer leur volonté de «collaborer», voire de fusionner avec Québec solidaire.
Michel David se trompe : c'est en raison de son virage gauchiste que le PQ a perdu des plumes et non parce qu'il n'est pas assez progressiste !
Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Personne au PQ ne peut plaider la surprise face à ce qu’il est devenu 50 ans après sa création. Son histoire des 15 dernières années se lit comme la chronique d’une mort annoncée.