INFO PANAMZA. Le 21 avril, Steve Pieczenik, ex-envoyé spécial du président Jimmy Carter, a nommément accusé Israël d'avoir commis le 11-Septembre.
Le 27.04.2016 à 15h19
Il s'agit là d'un "lanceur d'alerte" qui sera, faisons-en ici le pari, totalement ignoré par la presse française traditionnelle et les réseaux associatifs.
Jeudi 21 avril, Steve Pieczenik était l'invité de la web-tv radiophonique américaine InfoWars.
Né à Cuba en 1943, cet Américain, psychiatre de formation, diplômé en relations internationales du prestigieux Massachussets Institute of Technology et reconverti (avec succès) dans le thriller aux côtés de Tom Clancy, a fait carrière dans l'armée avant d'être recruté par l'Administration Nixon, au sein du Département d'État, pour diriger la gestion de crise et de traitement des otages.
L'homme, aujourd'hui retraité, était notamment l'envoyé spécial du président Carter en Italie pour négocier avec les Brigades rouges lors du kidnapping de l'ex-président du Conseil italien Aldo Moro. En 2008, un documentaire -diffusé par France 5- contenait l'une des rares interviews audiovisuelles de Pieczenik, présenté alors comme l'ancien "chef de la cellule anti-terroriste" (visible à partir de 28'20).
Toujours en 2008, Pieczenik avait rédigé un livre dans lequel il affirma que les États-Unis avaient délibérement "sacrifié" Moro pour garantir la "stabilité" de l'Italie. Cette révélation lui vaut désormais des poursuites judiciaires, intentées à la fois par les États-Unis et l'Italie.
Faut-il y voir la cause de ses divulgations, en guise de représailles contre son gouvernement, sur le 11-Septembre?
En mai 2011, cet homme du sérail avait déjà dénoncé la mise en scène de la capture de Ben Laden qui serait mort- selon lui- du syndrome de Marfan, dès 2001.
Près de cinq ans plus tard, à la date du 21 avril 2016, Pieczenik refait parler de lui sur les réseaux sociaux : sa vidéo-confession de 47 minutes avec Alex Jones, interviewer en chef d'InfoWars, a déjà cumulé plus de 88 000 vues en 5 jours.
Dans sa version courte de 15 minutes, la vidéo comporte l'essentiel des propos tenus par Pieczenik : celui qui fut longtemps membre (jusqu'en 2012) de l'ultra-élitiste Council on Foreign Relations tient désormais des déclarations explosives.
Il accuse les neoconservateurs -notamment l'Israélo-Américain Michael Chertoff, le rabbin Dov Zakheim et Paul Wolfowitz, alors secrétaire adjoint à la Défense (et grand ami du belliciste Bernard Kouchner)- d'avoir gangréné l'Administration Bush et réalisé, en partenariat avec des "agents saoudiens" et à l'instigation d'Israël, l'attentat "sous faux drapeau" du 11-Septembre. Pieczenik indique être prêt à témoigner, sous serment et devant une cour de justice fédérale, à propos de ses sources dont l'une serait un "général".
En dépit de l'embarras croissant d'Alex Jones -un animateur "populiste" vu de France mais qui s'avère être un vif partisan d'Israël qui préfère insister sur le rôle de l'Arabie saoudite-, Pieczenik revient -tout au long de l'interview longue de 47 minutes- sur la responsabilité principale d'Israël.
Il sera difficile aux chasseurs de conspirationnistes de le discréditer en lui apposant la carte de l'antisémitisme : Pieczenik est issu d'une famille juive d'origine russo-polonaise qui a échappé à l'Holocauste.
Son dernier ouvrage, un roman intitulé "Teodora"- est d'ailleurs consacré à sa "mère yiddish" partie vivre "le rêve américain".
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Source: Panamza
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