Le faux mandat officiel du BAPE était de «d'encadrer le développement de l’industrie, dans le respect de l'environnement». Le vrai mandat du BAPE était de sortir Charest du trou qu’il avait lui-même creusé avec l'aide de l'APGQ, sans qu’il perde le peu de face qu’il lui reste.

Si le gouvernement Charest était crédible, le rapport du BAPE pourrait s’appeler un moratoire acceptable. Mais avec la «Charest Shale Gas Marketing Inc» le rapport du BAPE s’appelle une passoire à géométrie variable ou encore l’exploration du schiste, déguisée en évaluation environnementale. Du déjà vu avec la chasse à la baleine des Japonais déguisée en projet de recherche sans fin. Plus ils en cherchaient, plus ils en capturaient. Mort de rire !
Les recommandations d’encadrement et de contrôle serrés des forages sont de la foutaise parce que le gouvernement n’a pas les moyens de les assumer. Endetté à l’os, en déficit et en défaut sur la santé, l’éducation et la justice, Charest en a plein ses bottes et de toute façon c’a ne l’intéresse pas. Il préfère donner les droits d’exploration à 10¢ l’hectare.
Malgré son apparence faussement sérieuse et raisonnable, l’exercice demeure bidon parce qu’il ne découle pas du débat public préalable sur l’énergie au Québec.
L’évaluation environnementale stratégique, c’est de la poudre aux yeux et certains groupes de vigilance se laissent malheureusement éblouir. La naïveté est une richesse naturelle très abondante au Québec.
.
Une grande consolation cependant, est que le rapport constitue un monumental doigt d’honneur à Nathalie Normandeau la spécialiste des pets de vaches. Tient toué !
La vengeance est douce au cœur de l’honnête citoyen du Québec.