À grands frais

Billet de Caroline

Sous prétexte qu’au Canada les frais de scolarité

sont plus élevés

le gouvernement ne devrait pas éprouver de scrupules

à hausser ceux des étudiants québécois !
Le Canada, c’est le Canada.

La moyenne canadienne n’est pas notre critère.
Non seulement le Québec doit-il maintenir le gel des frais de scolarité

mais il lui faut avoir pour objectif

la gratuité scolaire.

L’éducation n’est pas un luxe.
Ce qui, au Québec, ne tourne pas rond
c’est le sur-financement des institutions de langue anglaise.
Voilà la véritable anomalie.
Frédéric Lacroix et Patrick Sabourin dans un document intitulé

[Le scandale du financement des universités au Québec : le non-dit->10385], notent :
Le recensement de 2001 indique qu'il y a 82 % de francophones, 7,9 % d'anglophones et 10,1 % d'allophones au Québec (selon la langue maternelle).
(…) le gouvernement du Québec verse 76,8 % du financement pour l'enseignement supérieur aux universités francophones et 23,2 % aux universités anglophones. Les universités anglophones sont financées presque au triple du poids démographique des anglophones au Québec. De son côté, le gouvernement fédéral faisait encore mieux, la « Canadian Foundation for Innovation » versait en 2002-2003, 33 % du financement Québécois aux universités anglophones en termes de fonds de recherche. Les anglophones récoltent plus du quadruple de leur poids démographique en subventions du gouvernement fédéral. Ce déséquilibre est également présent dans l'attribution des chaires de recherche du Canada. Les universités francophones obtiennent 230 chaires sur 302, soit 76,1 % du total tandis que les anglophones obtiennent 72 chaires sur 302, soit 23,8 % du total en 2002.
Cette présence en territoire Québécois d'un important réseau universitaire de langue anglaise conduit à un curieux phénomène : un grand nombre d'étudiants canadiens non-résidents viennent étudier dans les universités anglo-québécoises et bénéficient de places d'études largement financées par le Québec. S'il faut mentionner que les étudiants non-résidents s'acquittent de frais de scolarité supérieurs à ceux en vigueur pour les résidents, ils sont tout de même subventionnés à la hauteur d'environ 7000 dollars par étudiant par année. Vu le nombre d'étudiants en question, les coûts structurels sont importants pour l'état québécois.
Le Journal Métro du 12 novembre dernier souligne que :

À l’échelle mondiale, l’université anglophone McGill de Montréal se classe au 12e rang des meilleures institutions d’enseignement supérieur. L’université de Montréal occupe, quant à elle, la 93e position.
Quoi de plus naturel, dès lors

que Miss Earth 2007, Jessica Nicole Trisko,

une Canadienne de Vancouver

ait choisi McGill University pour y faire son doctorat en sciences politiques.

Quel objet de fierté !

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Caroline Moreno476 articles

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Château de banlieue

Mieux vaut en rire que d'en pleurer !


Chapitre 1
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