À VOUS TOUS ÉTUDIANTES ET ÉTUDIANTS DU QUÉBEC.
Vous me permettrez cette réflexion.
Cette génération actuelle d'étudiantes-étudiants qui a vécu leurs cours primaires, leurs cours secondaires, et qui sont entrés à l'Université et qui ont décidé de descendre dans la rue pour CHANGER notre société et changer notre environnement financier, je vous salue.
Je me permets de vous le dire, amis étudiantes et étudiants, vous avez une valeur personnelle et collective qui, avec tous les espoirs et tous les idéaux qui sont miens n'aurait jamais espéré voir se réaliser à un tel niveau de mon vivant.
Quelle est l'étincelle qui a fait que votre génération a compris la mission de leur vie pour témoigner dans le monde d'aujourd'hui les valeurs démocratiques les plus nobles et les plus nécessaires qui soient.
C'est l'esprit de votre génération qu'on a toujours souhaité sans voir la lumière au bout du tunnel que vous manifestez par votre implication personnelle et collective qui nous émeut et qui qui fait que l'on se joint à vous pour la réussite de vos projets.
Vous tirez toute la population du Québec dans votre direction. Vous avez la force de la jeunesse et vous comprenez la force des espoirs qui sont vôtres et que nous partageons ENSEMBLE, comme société québécoise.
Les hommes et les femmes du Québec d'abord, après les moments d'hésitations comme vous les avez ressentis et vécus se sont finalement joints à vous dans vos grandes marches de 200 000 et de 300 000 participants. Les mois qui viennent sont prometteurs à cet égard.
Je veux vous rendre cet hommage qui appartient d'abord à vous tous qui avez compris qu'on n'a rien sans peine et vous vous êtes investis depuis des mois qui ont abouti à des premières manifestations dans les rues et cela dans plusieurs régions du Québec sinon toutes les régions du Québec. Vous avez vécu la joie de voir se réaliser les plus grandes manifestations jamais vécues sur le territoire du Québec. Faut le signaler, on a connu les grands rassemblements de joie sur la Montagne à Montréal. On ne peut pas ne pas s'en rappeler lorsqu'on a vécu cela.
Oh combien les jeunes du monde entier vous regardent pour pouvoir atteindre vos objectifs, non sans peine mais des objectifs qui sont à portée de main.
La dictature qui est vécue au Québec est bien différente des Pays Africains ou l'exploitation des biens et des personnes sont au niveau de la vie et la survie. Chez nous, c'est la dictature parlementaire sous le couvert de la démocratie qui permet à un Chef de Parti Politique de détenir le pouvoir alors qu'il n'a eu à peine que 24% des inscrits qui ont voté pour lui. Ce chef de parti agit comme Premier Ministre non pas pour servir la population entière de la Nation Québécoise et le Peuple du Québec mais bien pour servir une clique. Il trône dans le Parlement du Québec comme s'il était roi et maître des lieux en n'écoutant que ses bailleurs de fonds au détriment des volontés expresses du peuple qui réclamaient pendant plus de deux ans, à 80-85% une enquête sur la collusion-corruption.
À plus de 70% pendant des mois le taux d'insatisfaction de ces élus qui servent que les objectifs de leurs propres intérêts du parti politique aux fins des seuls bénéfices d'un petit groupe d'intéressés financièrement. Nous avons honte de ce Premier Ministre du Parti Libéral du Québec. Il n'est plus le Premier Ministre des Québécois. Il est le Premier Ministre du Parti Libéral.
En cette enceinte de notre Assemblée nationale il agit en maître en toute liberté puisqu'il a les droits à cette dictature parlementaire d'un système britannique qui est dépassé.
Cette dictature parlementaire ne change pas le modèle d'élections parce que ce système sert les intérêts du détenteur de ce pouvoir. Il nomme ses juges qui le servent par la suite.
La population n'a aucun moyen pour soumettre, pour démettre, pour se débarrasser d'un mauvais serviteur qui sert les intérêts d'une minime partie de la population.
Les lois sont faites par les élus et par la majorité des élus et trop souvent aux détriments de l'ensemble de la population.
C'est de ça comme des autres revendications qui sont vôtres dont il faut tout mettre en oeuvre pour faire les changements qui s'imposent pour le plus grand bénéfice de notre société québécoise.
Des propositions sont finalement devant vous pour soumettre à vos membres qui les accepteront ou les rejetteront.
Vous avez su mener votre campagne concernant les frais de scolarité à bon port. Vous avez attaché bien d'autres dossiers de notre société.
Notre société québécoise connaît une effervescence qui va plus loin que les seuls intérêts immédiats.
On peut faire des études, on peut travailler, on peut vivre et continuer à tous les soirs une marche de manifestations vers les objectifs qui nous sont communs.
Votre décision, personnelle et collective, nous la respecterons.
Le devoir de continuer à informer vos membres, à les écouter et à servir les intérêts et les objectifs de vos membres et de la société québécoise, c'est ce que vous avez su faire avec brio jusqu'à présent. Je ne veux pas interférer dans votre processus de décision sauf que de vous dire que NOUS SOMMES AVEC VOUS.
Le besoin d'informer vos membres et le besoin d'informer la population pour les objectifs à atteindre, c'est une démarche que vous connaissez et à laquelle je souscrits.
La collusion-corruption n'a pas d'avenir sur le territoire du Québec.
Bienvenue aux serviteurs du PEUPLE du Québec, de la Nation Québécoise, du Pays du Québec.
Robert Bertrand
06-05-2012
LETTRE OUVERTE
À vous tous étudiantes et étudiants du Québec
Oh combien les jeunes du monde entier vous regardent pour pouvoir atteindre vos objectifs, non sans peine mais des objectifs qui sont à portée de main.
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
6 mai 2012Cher Monsieur,
Pourriez-vous me dire qu'est-ce que le peuple québécois fait pour régler le problème de la dette nationale qui est plus de 200 milliards, sans compter sensiblement le même montant, au niveau fédéral?
NT