L'obligation d'une alternative au gouvernement
Faut pouvoir se parler pour se comprendre. Faut pouvoir écouter pour évaluer et prendre les bonnes décisions.
Je sais que je parle à des convaincus.
Entre nous, on peut faire des propositions : ex. avoir moins de députés; que le financement des partis soit pris en charge par l'État; que le citoyen contribue pour un maximum de 100$ ou 500$; que la volonté populaire demande une commission d'enquête; que les citoyens veuillent pouvoir démettrer un député ou un Premier Ministre.
Le réalisme nous rejoint.
Posons-nous la question : Qui sont ceux qui font les projets de lois qui deviennent LOIS ?
Et la réponse est : ce sont les députés qui font partie du groupe majoritaire en l'Assemblée nationale ou c'est un groupe de députés qui réussissent, s'ils sont dans l'opposition, à ce que le parti majoritaire accepte les propositions pour les adopter devenant force de loi.
Bref: si tu n'as pas le contrôle du gouvernement, tu ne peux pas faire adopter tes projets sauf en de trop rares occasions.
Dans le système actuel de nos institutions politiques, dans l'opposition, on peut parler, faire des projets, mettre des dossiers sur la table. On ne peut pas faire plus excepté que de se préparer à assumer les responsabilités de l'État si le peuple veut bien voter pour nous et nous donner assez de députés pour contrôler le POUVOIR. C'est un exercice qui se fait à tous les 4 ou 5 ans à la limite.
Il existe la possibilité d'un gouvernement minoritaire. Tout l'argumentaire existe pour de tels cas. Le parti majoritaire compose avec les partis d'opposition jusqu'au jour où on refait une élection pour perdre le pouvoir ou pour s'assurer davantage d'avoir les mains libres sur le volant.
Avec du monde raisonnable qui détiendrait le pouvoir, la population qui demande des choses, pourrait ou devrait être écouté. On sait ce qui arrive quand on a des dictatures parlementaires plutôt qu'une démocratie parlementaire. On est d'un parti ou on ne l'est pas. On ne peut voter contre la volonté expresse de son parti sinon, c'est le rejet ou les démissions.
Je veux croire que l'on sait tous ça.
Les financiers veulent des choses à leurs façons et ce sont eux qui dominent ou gèrent la main de la dictature parlementaire.
Le Chef se promène de par le monde pour vendre ses projets comme si tout le territoire du Québec lui appartenait. Il sait que le sol et le sous-sol du Québec est rempli de promesses minières, gazières. Qu'il y a de bons travailleurs qui se soumettent aux volontés des investisseurs. Sinon, il y a l'immigration qui viendra prendre la place des citoyens existants. Des salariés, des porteurs d'eau, et les milliards aux grandes compagnies aussi voraces les unes que les autres. Et le parti politique en profitera pour se glorifier et s'en mettre plein les poches.
Le peuple n'a plus la voix que l'on voudrait qu'il ait.
Quand l'Opposition accepte confortablement son rôle et ne fait qu'attendre le déclenchement à la limite des élections, là, je dis qu'il y a un vrai problème de fonds.
L'Opposition doit démontrer, depuis le jour qu'elle est élue dans l'Opposition, qu'elle est prête à prendre le pouvoir et l'assumer de façon différente et conséquente avec la volonté et les désidératas de la population, de l'ensemble des citoyens.
Dans ce que nous avons vécu, jusqu'à présent, ce n'est pas ce que l'Opposition a fait et assumé comme responsabilité. Elle accorde tous les pouvoirs à l'Élu. Elle lui dit qu'il sera là pour 4 ou 5 ans. L'Opposition attend son tour sans plus. L'Opposition accorde les pleins pouvoirs au Gouvernement élu. Elle se soumet aux diktats d'un mode de scrutin qui est plus que questionnable et subit et faire subir à la population, hautement majoritaire, qui reste dans l'Opposition.
Si l'Opposition est ferme, organisée, structurée, depuis le moment de l'élection, elle saurait imposer une démarche certaine au gouvernement en place.
Faut-il décrire ce qu'était l'Opposition depuis la dernière élection? A-t-elle été jamais prête à prendre toutes les responsabilités du pouvoir ? NON, loin de là.
Il y a des représentants de plusieurs partis politiques dans l'Opposition. Une Opposition divisée favorise inévitablement le parti au pouvoir.
Le devoir de l'Opposition, c'est d'offrir une alternative crédible aux détenteurs du pouvoir quasi dictatorial que l'on vit actuellement.
Les responsabilités de notre démocratie relèvent autant du pouvoir que de l'opposition.
Quand il faut attendre après la volonté de réaliser un congrès, pendant des mois, et défendre son pouvoir à l'intérieur d'un parti, OUI, c'est la démocratie qui le commande, mais il y a également d'autres chats à fouetter en même temps. Il y a LE POUVOIR qui attend. Il y a UNE ALTERNATIVE à mettre en place.
La population attend, dans l'expectative, L'ALTERNATIVE à l'arrogance de ce pouvoir qui est corrompu jusqu'à la moelle actuellement au PAYS DU QUÉBEC.
Sommes-nous prêts à l'assumer ce POUVOIR, là, ici et maintenant ?
La population comprend-elle que NOUS SOMMES PRÈTS À ASSUMER CORRECTEMENT LE POUVOIR ?
C'est devant l'électorat qu'il nous faut porter le débat et le faire comprendre.
Y a-t-il quelqu'un qui entend le message et qui veut travailler pour nous défaire de la corruption, la collusion, les malversations, les manipulations?
Le QUÉBEC veut se construire avec toutes les classes de notre société, avec toutes les régions de notre territoire du Québec, avec tous les acquis et ceux à venir de nos compétences dans tous les domaines du savoir.
Pourquoi faut-il ENDURER un parti politique et des représentants qui nous mentent, nous trichent, nous manipulent depuis trop longtemps ?
NOUS EN AVONS ASSEZ. DE TOUTE CETTE POURRITURE QUI PUE.
Pourquoi faut-il endurer encore qu'il soit dit que le Québec serait l'État le plus corrompu du Nord de l'Amérique ?
Le QUÉBEC mérite mieux qu'un parti politique moribond qui évite les enquêtes depuis trop longtemps.
Le maître d'oeuvre de la perception de corruption-collusion qui perdure n'est nul autre que le Chef du Parti Libéral du Québec qui agit comme Premier Ministre et qui impose à ses ministres de devoir collecter 100,000$ par année à chacune et chacun de ses ministres pour devoir verser dans la caisse électorale du parti Libéral du Québec. La corruption-collusion existe parce que les LOIS le permettent et ceux qui font les LOIS, c'est, actuellement, le parti LIBÉRAL DU QUÉBEC qui détient encore la majorité des sièges en l'Assemblée nationale du Québec.
Les Québécois n'ont pas à avoir honte de leurs propres élus dont le peuple n'a aucun moyen de se débarrasser quand il le juge. Les LOIS vous les faites pour vous protéger et vous servir comme dans les pires dictatures qui sont internationalement condamnées par la force des armes au besoin.
L'arme du vote populaire n'est disponible qu'une fois à tous les quatre ou cinq ans selon votre bon vouloir de vous servir d'abord.
Honte à ce système que vous avez mis en place par votre majorité parlementaire digne des pires dictatures organisées.
Robert Bertrand,
citoyen de Québec
Québec, 2011-10-24