Cette semaine, j’ai été mangé dans un restaurant très renommé sur la rue Avenue du parc à Montréal. On nous remit un menu avec l’anglais en prédominance. L’anglais écrit à gauche de la page et de la même grosseur que le français écrit à droite de la page.
Les employés parlaient l’anglais entre eux et avaient le réflexe de s’adresser en anglais aux clients.
Ainsi, en plus de ne pas être respectée par le ministre conservateur d’État à la Science et à la Technologie, M. Gary Goodyear qui fait ses discours à Montréal en anglais seulement et la Cour suprême du Canada qui charcute nos lois, notre langue n’est plus respectée par nos restaurateurs et nos commerçants.
Ne me dites pas que c’est une erreur du restaurateur. L’anglais a été disposé avec prédominance sur le menu délibérément. Tant que le Québec restera dans le Canada, l’anglais aura prédominance et les Québécois n’auront pas la fierté et les moyens d’exiger que le français soit la langue normale d’usage en public.
L’anglais n’est qu’un outil pour le commerce avec l’étranger et les voyages à l’étranger. Ici au Québec, il faut que le français ait la même place que l’italien a en Italie et l’allemand en Allemagne.
Nous avons fait la plus grande bêtise d’avoir laissé M. Charest retourner au pouvoir. Un monsieur aux deux langues maternelles est un atout pour le Canada, mais pas pour le Québec. Il ne peut représenter la nation québécoise à majorité francophone, et ce tant et aussi longtemps que le Québec ne sera pas un pays.
M. Charest a reprit le pouvoir car nous avons resté chez nous plutôt qu’aller voter, car nous avons divisé nos voix entre plusieurs partis alors que les anglais eux, ont voté intelligemment pour le même parti, le Parti libéral, car nos élites syndicales, étudiantes, artistiques, souverainistes, indépendantistes, républicaines, confédérées et autres ne se sont pas mobilisées et car nos politiciens ont fait campagne comme si notre avenir nationale n’avait aucune importance.
Avec une équipe de 101 députés souverainistes, nous devrions être capables de faire quelque chose. Il me semble que si les 51 députés du Parti québécois, les 49 députés du Bloc québécois et le député de Québec solidaire faisaient chacun 4 déclarations par année, nous en aurions au moins une par jour dans les médias tout au long de l’année.
Que notre insensibilité deviennent indignation et action, et nous aurons un pays du Québec dans peu de temps.
Daniel Roy, C.A.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
1 commentaire
Michel Guay Répondre
28 février 20091763 = 100% de francophones au Canada Québec incluant le Mississipi et la Louisiane
1863 = 50% de francophones suite à 100 ans de régime militaire des canadians
1963= 25% de francophones à 90% concentrés au Québec dont près de 40% de dèjà très anglicisés et moins 90% de notre territoire de la Nouvelle France
Bientôt au moins 50% du Québec sera anglicisé si nous ne sommes pas assez intelligent de nous unir au sein du Parti Québecois et de faire notre indépendance et notre ouverture au monde comme pays francophone
MichelG