La chanson française a peu d’avenir

Angliciser notre culture pour s'enrichir

Chansons québécoise et anglobalisation

Réponse à Dominique Goulet

Le Québec, une nation francophone où la pudeur du « petit peuple » disparaît tranquillement, voit ses jeunes artistes émancipés. Leur choix de chanter en anglais par contre démontre bien la grande solitude et le danger qui guette notre langue. Ce danger c'est l'individualisation de la réussite que crée l'appât du gain.
Le Festival d'été de Québec (FEQ) a lui aussi fait un choix, celui de permettre à une minorité de québécois de rompre avec notre société francophone pour vivre individuellement leur enrichissement, tout en appauvrissant la culture québécoise. Un groupe bien qu'originaire du Québec est pourtant québécois que lorsqu'il contribue à la vie culturelle nationale. Alors un groupe anglophone du Québec ne peut enrichir la vie culturelle québécoise que s'il est formé par des anglophones. Ce faisant le FEQ cautionne cet appauvrissement de la culture encore et toujours au nom de l'argent., Mme Goulet l'affirme effrontément « Je vous donne 100$ si vous trouvez un artiste francophone qui pourrait remplir les plaines. » et de s'en désoler qu'ils soient peu nombreux. Vivre et se promouvoir en tant que peuple francophone ne sera pas une priorité pour Mme Goulet ni pour le FEQ tant et aussi longtemps que le gouvernement fermera les yeux sur une telle situation. Le gouvernement se doit de soutirer son financement, ainsi que celui de ses sociétés d'états, au FEQ.
Nous devons faire savoir en tant que nation francophone que d'angliciser notre culture pour s'enrichir est inacceptable. Qu'être québécois c'est avant tout une question de société et qu'il serait temps que nous arrêtions de nous vendre comme peuple pour quelques piastres.
Richard Latreille


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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juillet 2010

    Bein voyons.
    Les jeunes ne vont pas là pour écouter de la musique anglaise, mais de la musique rebelle. Le problème du Québec est que nous ne produisont plus cette musique (depuis Jerry Boulet) car nous sommes malheureusement maintenant un peuple soumis.
    Nos jeunes retrouvent donc le rebelle chez les autres nations qui ne chantent pas français. Même la France est maintenant une nation soumise.
    Mes enfants iront voir Ramstein au Festival de Québec qui chantera sa rébellion en allemand. Leur second groupe préféré est finlandais et ne chante que dans cette langue.
    Nos artistes n'ont plus de couilles.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juillet 2010

    Et c'est Charest et sa ministre de la sous culture bilingue qui finance ce festival d'angliciseurs avec nos impôts coloniaux .
    Charest en anglicisant nos enfant dès la première année en votant sa loi d'anglicisation 103 et en parlant en anglais aux immigranb par tous les ministères du Québec fait bien sa sale job de fédéralistes angliciseur et les Québecois mal informés votent pour cela .

  • Fernand Lachaine Répondre

    9 juillet 2010

    Si cette dame ne croit pas à la chanson française, j'ai une suggestion pour elle: Aller travailler à Toronto ou Ottawa ou Vancouver.
    Les anglophones sont très friands de ce genre de déclaration par des colonisés francophones du Québec.
    Son départ pour une de ces villes (elle peut choisir une autre ville si elle veut) permettraient aux organisateurs et aux commanditaires de la remplacer immédiatement (s'ils ne sont pas trop colonisés).
    Maintenant que Montréal est anglicisée, c'est maintenant au tour de Québec, ensuite Gatineau, Sherbrooke etc etc.
    Si la fierté a une pays ce n'est pas le nôtre par les temps qui courent.
    Fernand Lachaine

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    8 juillet 2010

    @ Richard Latreille:
    Merci pour votre texte. Je crois que vous voyez clairement ce qui nous arrive.
    Je crois qu'il faut se méfier, en passant, de façon particulière d'un piège souvent utilisé par les anglicisateurs. Il s'agit, en effet, de la tactique consistant à vouloir nous faire croire, par exemple, que les succès commerciaux remportés par des Québécois chantant en anglais, comme Céline Dion et Simple Plan, brillent parmi les succès collectifs de notre nation... C'est totalement faux!
    Je me permettrais d'ajouter que Mme Goulet, est simplement une colonisée.
    Tiendrait-elle son pari jusqu'au bout? Je proposerais un concert de Plume Latraverse. Il a toujours attiré énormément de monde, à chaque fois qu'il s'est produit à Québec, depuis 1984. Entout cas, plus qu'assez pour que l'expérience soit très rentable.
    L'anglicisation de notre festival d'été, la dame en question semblerait y prendre un malsain petit plaisir...