Un enfant, à la garderie, est demandé de choisir sa couleur préférée. Rouge, bleu, vert. Par déduction, on apprend que les couleurs qu’il haït sont : brun, gris et cyan. Au primaire, on lui demande qu’est-ce qu’il préfère, les chats ou les chiens ? Je haïs les chats, ils sont indépendants et ne s’intéressent pas à nous. Parmi les chiens, lequel aimes-tu le plus ? J’aime bien le Labrador et le collie, répond le jeune. Ceux que je n’aime pas, que je haïs sont les boxer, les pitbulls et les chiens nus du Pérou parce qu'ils sont trop dangereux, imprévisibles et, dans certains cas, laids.
Au secondaire, on demande à l’élève, quelle animale aimes-tu et lequel tu n’aimes pas ? J’aime bien l’éléphant, le lion et la baleine. Ceux que je haïs sont les crocodiles, les piranhas et les requins.
Plus tard, nous tous, serons à choisir ce que nous aimons comme maisons, comme bâtiments et qu’est qui nous déplait, voir nous répugne. On va aussi choisir son compagnon, sa compagne. Ses amis, accepter certains, rejeter d’autres.
Pendant toute notre vie, nous devons choisir ; accepter et rejeter des choix de tout ce qui nous entoure. Ceci fait partie de la vie, pour notre bonheur, notre bienêtre, notre équilibre, nos valeurs.
Vendredi dernier, la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry tentait de faire la leçon aux Québécois pour tenter d’éradiquer l’antisémitisme et du bout des lèvres l’islamophobie, à l’émission le Bilan à TVA. On devait, sans aucun questionnement, accepter ces deux visions du monde : l’islam et le judaïsme. Pas grave si chacune de ces deux religions comporte des notions archaïques du rôle de l’humain sur terre ; au bout de ligne, je dois les accepter.
Et pourquoi je dois accepter de telle théorie de la vie sur terre et le savoir-vivre en société, selon les principes décrient dans la Torah et le Coran ? En quoi, basé sur quelle science, je ne peux pas rejeter ceci ? Pourquoi je dois accepter des croyances qui, dans leurs propres écrits, me rejeté, moi. Soit que je ne suis pas « le peuple choisi » ou je suis un infidèle. Alors pourquoi je dois, moi, accepter de rejoindre un groupe d’individu, qui au départ, selon leurs écrits spirituels, me repousse, et me considère comme rien du tout ?
Une religion a comme terre, Israël. Une supposée démocratie. D’ailleurs, c'est la seule démocratie au monde, avec 3 facteurs aggravants contre elle. Premièrement, elle est en constante guerre à l’intérieur avec un autre peuple habitant le même territoire ; deuxièmement, Israël est constamment en guerre avec ses voisins immédiats et finalement, elle est détestée par le plus de pays au monde. Après 74 ans d’occupation de la Palestine, suivant sa quasi-disparition d’Europe, on aurait crû qu’Israël aurait pu avoir une position plus généreuse envers le peuple palestinien. Eh bien non. Le problème ? La démocratie va à l’encontre des écrits de la Torah. Le sionisme qui découle de ses écrits bâti le Juif, qui doit agir comme étant le seul, le centre du monde, il apprend à bas âge d’être raciste et de ne pas considérer les besoins des autres, car seulement l’égoïsme du Juif compte, rien d’autre. C’est une religion bâtie sur le règne des autres et non pas le partage parmi tous.
L’islam est similaire, ayant plusieurs pays dans le monde pratiquant cette religion, n’a jamais pu produire un seul pays démocratique. Pas un seul pays avec cette religion fonctionne en démocratie. Dans le Coran, il y a le rejet de l’autre, les infidèles du monde n’auront jamais la grâce d’Allah. On doit forcément souffrir vivant dans l’ignorance du Coran. Cette religion est la plus jeune des grandes religions ayant vu son début dans le VIIe siècle en 666 avec le prophète Mohamed. Un jour, rien, et le lendemain, pouf, voilà une religion est apparue, limitant les mouvements des hommes et en balisant le rôle des femmes dans la société, en les cachant, en les voilant.
Une fois qu’on se donne la peine de connaître moindrement ces deux religions qui est défendu corps et âme par leurs fidèles, prônant l’iniquité entre homme, prônant la violence « un œil pour un œil » ; pourquoi dois-je docilement les accepter et les aimer ?
Tout le long de notre vie, nous sommes appelé à choisir des choses qu’on aime, et des choses qu’on veut bannir de nos vies, on les haït. Mais selon des gens comme Madame Déry et la grande partie de la classe politique, quand vient le temps de choisir des humains, eh bien, on ne peut plus les haïr. Même si objectivement, nous connaissons qui, ils sont ; je dois les aimer quand même.
Si je peux choisir la sorte de chien que j’aime et que je haïs, pourquoi, lorsqu’il s’agit d’humain, je ne peux plus choisir et faire ce choix ? Basé sur quoi ?
Nous passons nos vies à choisir, à aimer.à détester, à haïr tout ce qui se trouve sur notre chemin, mais selon eux, quand viennent des regroupements d’humain prônant des valeurs contraires à mes croyances, je ne peux pas les rejeter ?
Je me réserve le droit de ne pas aimer ceux qui défendent et prônent ces deux religions.
Note: la photos est de Juifs américains qui voitent la dérive d’Israël face aux autres peuples, et la perte de leur démocratie suite aux bévues dans Gaza.
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1 commentaire
François Champoux Répondre
13 novembre 2023Bonjour M. Normand Bélair,
Pour répondre à vos questions je vous dirais simplement que c'est parce qu'on n'a pas appris à aimer. C'est le lot de la très vaste majorité des personnes, croyantes ou non croyantes en quelques religions ou sectes du monde.
L'art de vivre ensemble et d'aimer est immense; je dirais cosmique.
L’amitié c’est l’Amour
«Quand j’étais jeune haut comme 3 pommes
Je disais Je sais, je sais, je sais.»
Mais non, ce n’est pas vrai,
C’est Jean Gabin qui se prenait pour un homme!
Mais quand j’étais petit moi aussi,
Je me suis dit, un jour je serai grand
Et alors on cessera de me dire «Aïe le p’tit,
Va faire ci, va faire ça, maintenant!»
Plus vieux, j’ai cherché à me faire plein d’amis
J’ai lu comment faire; on m’a dit de plaire
Plus je cherchais, plus on m’envoyait paître
Tout à coup, j’ai trouvé mon meilleur ami!
J’avais plein de défauts, j’n’étais pas grand
Pas très beau, qu’un simple enfant
Toujours de trop, on m’envoyait voir maman à la maison
Alors oui : j’irais m’amuser seul comme de raison
À quoi bon d’être grand si c’est pour toujours avoir raison
J’ai décidé de rester petit
Et de jouer le jeu de la vie
Et ma foi, c’est devenu raison et passion!
L’art d’aimer, croyais-je se résumait à se faire des amis
Mais le meilleur d’entre tous était là en mon esprit
Ni méchant, ni violent, ni traître, ni déplaisant,
C’était mon être, celui-là était grand.
On m’a dit «aime ton prochain comme toi-même»
Mais l’on ne m’a pas dit comment tu aimes
Là, j’avais trouvé, c’était simple : je m’aime
Pourquoi tout compliquer quand on peut faire simple?
«L’Amour de moi» avait tous les droits
C’était même l’essentiel pour tous et pour moi
C’était clair, limpide, sans prétention
Il ne restait qu’à tout mettre en action.
J’ai cru que ce serait facile; quelle erreur
Ce fut pénible; j’ai failli aller ailleurs.
Mais j’ai persisté contre vents et marées
Malgré les grands et les vieux arrivés
J’avais à faire, j’étais petit et le resterai
Tant mieux pour les autres si ce sont eux qui ont raison
Si leur bonheur les rend grands, heureux avec plein d’amis engagés
Mon bonheur à moi était plein d’Amour et de raison
Pour être capable justement de donner l’Amour avec un grand «A».
Non je n’ai pas plein d’amis, mais j’ai le meilleur
Cela me suffit, car je suis petit et sans grandeur
Mais je pratique tous les jours l’art d’Aimer avec un grand «A».
Aimer c’est exigeant et souffrant, mais ça vaut tous les amis
Il faut l’apprendre pour mieux jouir de la vie
J’irai ainsi au bout de celle-ci heureux avec moi
Pour le meilleur, le pire et ma foi en soi.
C’est ainsi qu’on aime ses amis
Qu’on fait l’amour tous les jours au monde d’ici
À soi d’abord aux autres ensuite
L’amitié, c’est d’abord l’Amour : cette vertu et sa suite
«Quand les hommes vivront d’amour
Il n’y aura plus de misère
Les soldats seront troubadours,
Mais nous, nous serons morts mon frère»
Dépêchons-nous d’enseigner l’Amour
L’amitié viendra alors d’elle-même
C’est simple comme bonjour
Encore faut-il se dire «je m’aime».
Dis-moi, toi, est-ce que tu t’aimes?