Assis entre deux chaises

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Un sort assuré

Premièrement, c’est inconfortable. Deuxièment, c’est ridicule. Troisièmement, c’est inopérant. D’où la pitoyable drôlerie du retour du discours nationaliste de la CAQ. Discours d’autant plus insignifiant qu’il est plus que jamais en porte-à-faux avec la question nationale. Depuis au moins 1867, le nationalisme québécois a beau prendre de temps en temps du poil de la bête, comme de temps à autre perdre ses crocs, il se retrouve toujours gros Jean comme devant, seule l’option indépendantiste étant la solution au problème de survie et d’épanouissement de la nation québécoise, prolongement de la nation canadienne-française.
N’est pas Duplessis qui veut, non seulement par manque de l’intelligence politique de celui-ci et de son réel amour de sa nation, mais parce que, en 2015, le nationalisme de pacotille de François Legault n’est d’aucune manière le tremplin d’une lutte éventuellement victorieuse pour l’avenir d’un peuple québécois libre de ses choix.
Il s’agit maintenant de s’arroger toutes les prérogatives du pouvoir d’État. Même si celui-ci se réduit partout dans le monde comme peau de chagrin sous les coups de buttoir de la mondialisation, il n’en demeure pas moins à ce jour le cadre principal d’organisation de la vie des peuples et aujourd’hui le principal bouclier contre l’uniformisation des cultures et, à plus ou moins long terme, contre la disparition des nations.
Couillard et cie, grande entreprise certifiée de démolition de l’État québécois, n’a pas réellement besoin du soutien de la CAQ pour arriver à ses fins. Pas plus que le PQ de Pierre-Karl Péladeau pour obtenir l’appui majoritaire du peuple à son projet d’indépendance.
Ainsi, tombera sur le cul la CAQ.

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Andrée Ferretti124 articles

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"Rien de plus farouche en moi que le désir du pays perdu, rien de plus déterminé que ma vocation à le reconquérir. "

Andrée Ferretti née Bertrand (Montréal, 1935 - ) est une femme politique et
une écrivaine québécoise. Née à Montréal dans une famille modeste, elle fut
l'une des premières femmes à adhérer au mouvement souverainiste québécois
en 1958.Vice-présidente du Rassemblement pour l'indépendance nationale, elle
représente la tendance la plus radicale du parti, privilégiant l'agitation sociale
au-dessus de la voie électorale. Démissionnaire du parti suite à une crise
interne, elle fonde le Front de libération populaire (FLP) en mars 1968.Pendant
les années 1970, elle publie plusieurs textes en faveur de l'indépendance dans
Le Devoir et Parti pris tout en poursuivant des études philosophiques. En 1979,
la Société Saint-Jean-Baptiste la désigne patriote de l'année.
Avec Gaston Miron, elle a notamment a écrit un recueil de textes sur
l'indépendance. Elle a aussi publié plusieurs romans chez VLB éditeur et la
maison d'édition Typo.





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