Encore une subtile, cette fois-ci de Montréal International/Montréal International. (On est bilingue ou on l'est pas!) Aujourd'hui, grand fatras de notre élite d'affaires, toute heureuse de nous annoncer que la main-d'oeuvre qualifiée d'outre-frontière est la bienvenue à Montréal. Mais dans quelle langue au juste?
Une autre dénonciation de la démission du gouvernement québécois, de la ville de Montréal et des gens d'affaires face à la disparition du français à Montréal, ça vous tente? Rendez vous sur le tout nouveau site «Devenez résident permanent» qui s'adresse aux travailleurs spécialisés désireux d'émigrer à Montréal. On présente le Grand Montréal (sic) («grand-morial» dirait VLB) jamais comme francophone mais bien bilingue, cosmopolite et multiculturel. On ne parle pas du Québec non plus. (Du folklore et des arriérés, sans doute.)
Dixit le MICC, suffit d'avoir une connaissance intermédiaire du français (resic) ou à défaut, faire valoir d'autres critères (reresic) et obtenir son certificat de sélection du Québec, étape préalable à l'obtention de la résidence permanente du Canada. (Plus aliéné que ça, tu meurs.) Mais le pire dans tout cela, c'est de se rendre compte que le site a d'abord été réalisé en ... anglais. Tous les textes de la version française constituent une traduction littérale et évidemment fautive du site anglais. Mais au moins, on est quitte. En anglais, on parle du Great Montréal. On a laissé l'accent. Merci. Mais que dire en français de ce Grand Montréal? Finalement, c'est de Tocqueville (re: le procès en terre du Québec conquise) qui avait raison
Pauvre Québec de l'inconscience. Je suis pourtant sûr qu'il existe en ce Québec floué une élite libératrice en attente. Quand te feras-tu entendre? Un plan de libération existe. Démocratique et pacifique, comme toujours. (Feuilletez la revue L'Action nationale de novembre-décembre 2009 et dites-moi ce que vous en pensez!) Suffit de vouloir. Il n'est pas trop tard.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
1 commentaire
Jean-François-le-Québécois Répondre
16 février 2010@ Anonyme (auteur de ce texte):
Vous écrivez: «Une autre dénonciation de la démission du gouvernement québécois...».
Mais, mon ami(e), dans ce cas-ci, ce n'est pas du tout une démission, face à leurs devoirs, du point de vue du gouvernement de John James Charest...
Que ceci soit très clair: l'anglicisation progressive du Québec, ou du moins la préparation d'une telle anglicisation, figure parmi les objectifs de ce gouvernement.
Ce n'est pas pour rien que le PLQ a payé Jean Charest pour qu'il quitte Ottawa; il est ici, pour en finir avec le mouvement nationaliste québécois. Les armes qu'il utilise sont l'immigration massive, et l'anglicisation, entre autres.