Il a souffert le pauvre homme!...tout le monde en est conscient mais il y a des limites à ne pas dépasser. J’ai toujours été mal à l’aise de le voir monter sa carrière publique d’abord et politique ensuite grâce à viol et au meurtre de sa fille. En aucun cas je ne veux minimiser les épreuves qu’il a vécues mais visiblement, il ne s’en est pas remis psychologiquement. L’histoire des cordes dans les cellules de prisonniers, en plus d’être, même s’il le nie, une incitation au suicide, démontre la rancœur, la violence qui l’habite. Comment Stephen Harper a-t-il pu donner des responsabilités et une grande visibilité à quelqu’un qui n’est pas encore sorti de son problème. Cela laisse une porte ouverte à la possibilité qu’il ait été choisi justement pour ça, pour faire passer ce que le parti conservateur a de plus bas sur la criminalité et les prisons. En plus, il vient du Québec donc s’il commet des impairs, des paroles malheureuses, la presse anglophone qui ne s’encombre pas d’éthique pourra déblatérer sur le Québec d’où Boisvenu est issu. Ce n’est pas une certitude bien sûr mais Stephen Harper l’a soutenu tandis que plusieurs personnes provenant de divers milieux demandaient sa démission. Harper va le garder là, il lui sert de paravent. César disait, la bonté de César n’a pas de limites mais dans ce cas-ci nous pourrions dire que la rouerie machiavélique de Harper n’a pas non plus de limites.
Une personne comme le sénateur Boisvenu peut être un homme dangereux, sa parole est caustique et ses idées mortifères. La vengeance n’a pas sa place dans l’esprit d’une personne de responsabilité.
Ivan Parent
Boisvenu frappe un nœud!
Il y a une limite à la provocation
Tribune libre
Ivan Parent403 articles
Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
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5 commentaires
Jean-François-le-Québécois Répondre
6 février 2012@ S. Marcoux:
«C’est ce genre de mentalité de faiblard qui est présentement à l’œuvre au Québec et qui contribue a la disparition de la nation canadienne-française.».
Mais à l'origine, ce n'est pas québécois, cette façon de faire, ou de penser. Le Code criminel est le même dans tout le Canada. Et, oui, il nous a été imposé, avec le fameux système du Common Law.
Archives de Vigile Répondre
5 février 2012À monsieur Parent,
«Le pauvre homme» a certes souffert... Imaginez-maintenant quel calvaire a souffert sa fille avant de rendre l’âme. Aucun père digne de ce nom peut «se remettre» psychologiquement totalement du crime sauvage de sa fille.
… Mise à part les stroumphs à lunette pseudo-progressive du NPD, du PLC, de la go-gauche du PQ et de QS… et de leurs relais de R-C… une majorité de «québécois», sinon la moitié, se trouve être en faveur de la peine de mort comme sentence en ce qui concerne les tueurs et les violeurs de femmes et d’enfants en série. Et j’en suis.
Et qu’es-ce donc qu’une «sentence» prononcé par un juge sinon une forme de «vengeance» que la société octrois à un criminel ? Lorsqu’un chien de compagnie mord quelqu’un, le seul remède pour éviter qu’il recommence son méfait est l’euthanasie. Son maître n’a plus de chance à prendre.
Mais «nous autres», animaux sociaux brainwashé de lologues féminisés… sommes toujours prêts à dépenser des centaines de millions par années pour soi-disant «réhabiliter» des psychopathes qui n’ont et n’auront jamais nuls envies de s’intégrer à la société. Tout le contraire d’une véritable civilisation. Et c’est toujours l’honnête citoyen qui paye.
Et qui n’aurait pas droit à décider de la solution sur la question sous prétexte de «rectitude politique» ?
C’est ce genre de mentalité de faiblard qui est présentement à l’œuvre au Québec et qui contribue a la disparition de la nation canadienne-française. «Faites l’amour pas la guerre» cher amis… Avortez gratuitement chères dames en guise de contraceptif… Accordons tous les droits et onéreux privilèges aux détenus… le tout, assortis de sentences dites «bonbons»… lorsqu’il y en a bien entendu. Plaçons nos vieux dans des usines à torchez les ti vieux avec la moitié moins de privilège et de service qu’en ont nos détenus.
À monsieur Marineau,
Qu’es-ce donc avez-vous à rechigner de constater que le gouvernement Harper met la pédale douce en matière d’immigration ? Ne devriez-vous pas au contraire applaudir de voir les Conservateurs resserrer les règles en matière d’obtention de citoyenneté ?
Vous allez me dire que vous seriez plus heureux de constater une salle comble de néo-citoyen passez par magie du statut de tamouls ou de musulmans à celui de Canadien Québécois en un claquement de doigt ?
À monsieur Goyette,
Ce que les «américain préconisent» en matière de réinsertion s’applique aux criminels qui ont commis des fautes au code de la sécurité routière… Vous devriez réécouter le fameux reportage biaisé de R-C sur le sujet et porter attention à ce que disent réellement les Sheriffs…
Au lieu de vous laissez bêtement berner par la propagande de la SRC libérale…
À madame Grognères,
Loin d’être «donner en pâture au public», le sénateur Boivenu affirme tout haut ce qu’une majorité de canadien-français, sinon la moitié, pense tout bas. Et dans mon cas, pense tout haut.
http://blogues.cyberpresse.ca/edito/2012/02/03/les-quebecois-et-la-peine-de-mort-tout-depend-du-sondage/
http://www.985fm.ca/national/nouvelles/sondage-appuis-et-plainte-le-senateur-boisvenu-d-122899.html
...............
Comme souverainistes… vous auriez donc avantage à trouver d’autres arguments dans le but de convaincre les canadiens-français de sortir de la fédération… car visiblement, c'est ce genre de mentalité de mitaine qui éloigne «le peuple» des leaders (sic) du mouvement souverainiste (je n'ose ici écrire le «mouvement nationaliste...» car il n'existe visiblement plus au Québec... étant usurpé par celui dit du mouvement «social-buraucrate» à la sauce lologue...)
Sylvain Marcoux
Archives de Vigile Répondre
4 février 2012Je pense que vous avez tout à fait raison, M. Parent. Cet homme n'a pas l'état mental et psychologique pour siéger à titre de sénateur. C'est un homme blessé, en souffrance, qui n'a pas encore surmonté l'épreuve à laquelle il a été confronté. On ne peut pas le blâmer de souffrir mais on peut penser qu'il n'est pas à sa place là où il est. Il fait pitié à voir et entendre, et il est évident qu'il n'a pas toute sa tête.
Harper a tort de le donner ainsi en pâture au public. Il tente de capitaliser sur la souffrance d'un homme horriblement blessé. C'est scandaleux.
Archives de Vigile Répondre
4 février 2012Salut M.Parent
Le problème selon moi, c’est que les conservateurs essaient de nous embarquer dans le train... à vapeur sans reculer jusqu’au moyen-âge tout de même mais à l’époque du far-west.
Alors que les américains préconisent maintenant la réinsertion dans la société des criminels et s’intérogent sur les coûts d’entretien entourant la peine de mort ( les bourreaux ne se trouvent plus aussi facilement qu’avant) tandis qu’ici, Harper et sa secte d’évangélisateurs font du populisme leur créno comme les radios-poubelles de Québec.
On veut faire la morale aux Taliban et aux iraniens qu’on considère comme des barbares; souhaiter que les criminels se pendent en leurs fournissant la corde doit leurs sembler tout aussi condamnable.
Henri Marineau Répondre
4 février 2012Vous parlez, M. Parent, du sénateur Boisvenu comme d'un paravent pour Stephen Harper devant ses ambitions de durcir la criminalité au Canada...et que dites-vous de cet autre "paravent" que le ministère de l'Immigration a utilisé en octobre 2011 pour masquer un "flop de serment d'allégeance à Sa Majesté"?
En effet,dans un bref communiqué publié par La Presse Canadienne dans Le Soleil du 3 février, on apprend qu’une cérémonie spéciale de réaffirmation de citoyenneté canadienne organisée « à la hâte » en octobre 2011 par le gouvernement fédéral n’avait attiré que trois Néo-Canadiens.
Devant cette piètre participation, le personnel politique de Jason Kenney, ministre de l’immigration et responsable de l’organisation, a demandé, à la dernière minute, à six fonctionnaires fédéraux de jouer le rôle de figurants à titre de nouveaux citoyens dans le but de donner des allures « plus sérieuses » à la cérémonie.
Et, pour ajouter plus de crédibilité aux « nouveaux citoyens », les animateurs de la soirée leur ont même demandé de décrire les émotions qu’ils ont ressenties au moment de l’interprétation de l’hymne national.
Un autre scénario truqué d’enfirloupettes sur la scène théâtrale du gouvernement Harper dont le talent pour ce genre de pirouettes alambiquées ne cesse de déborder.