L'action perd de l'altitude

Bombardier, des questions?

Bombardier bat de l'aile

Tribune libre

La compagnie Bombardier, le bébé de Joseph-Armand né le 16 avril 1907 et décédé le 18 février 1964 à Sherbrooke, est frappée d'une crise financière peu commune. Jadis une fierté Québécoise, jalousée dans le monde entier pour ses prouesses technologiques, semble affaiblie par un virus qui fit son entrée par le département de développement de la CSeries. Les effets secondaires sont nombreux, on le constatera plus loin dans le texte. Bombardier devra, pour recouvrer la santé, garder le lit encore longtemps et réduire ses activités. Mais comment cela se fera-t-il? Cette question est sur toutes les lèvres des observateurs de la scène politique, économique et scientifique.

La compagnie Bombardier, aussi mêlée qu'un jeu de cartes, peine à se retrouver dans une saine et logique gestion. Sa situation financière présente un rapport accablant dans une démarche peu élégante. La CSeries asphyxie, aussi bien, la confiance des troupes que le rendement dans les filiales. Cette compagnie, c'est indéniable, a déjà connu des jours plus glorieux, maintenant elle perd de l'altitude de façon inquiétante. Se ressaisira-t-elle?

Pourtant, le gouvernement du Québec, pour éviter le pire, a injecté 1 G$ car on se targuait que l'industrie aérospatiale est importante au Québec et qu'elle soutient de nombreux emplois tout en ajoutant 29 G$ dans le PIB. Maintenant, pourquoi passe-t-on le couperet dans 7,000 emplois? Pourquoi Bombardier n'a pas divulgué sa stratégie de supprimer des emplois avant de recevoir le 1G$ de Couillard? Qui perdra son poste à la direction pour les erreurs dans le développement de la CSeries? Pendant ce temps, les actionnaires de la compagnie regardent fondre la valeur désespérante de leurs actions, cela est pénible et provoque de vives réactions.

Devons-nous faire confiance aux administrateurs en place? De simples travailleurs auraient perdu leur emploi pour bien moins que ça! La compagnie bat de l'aile, atterrira-t-elle en une seule pièce et sans fracas?

L'espoir, s'il en est un, proviendra du gouvernement Trudeau qui étudiera s'il apporte une aide financière ou pas. Par contre, fort heureusement, Air Canada s'engagerait pour 45 avions de la CSeries, une occasion à saisir, voilà une toute petite compensation mais une bien faible vitamine. Bombardier, ce géant aux pieds d'argile, devra rendre davantage de comptes et peser sur l'accélérateur pour une meilleure célérité et un rendement qui détonne.

PS: Combien de temps faudra-t-il à Bombardier pour se refaire une santé financière et retrouver un rythme de croisière qu'elle aurait dû avoir?


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3 commentaires

  • Jean Lespérance Répondre

    18 février 2016

    Bombardier vient de fabriquer le meilleur avion dans sa catégorie. Les concurrents n'aiment pas se faire distancer, alors la riposte s'est organisée. On boycotte Bombardier dans le but qu'elle fasse faillite. Il y a collusion pour que Bombardier n'obtienne aucun contrat. Trudeau ne peut pas faire comme Diefenbaker a fait avec l'Arrow CF-105, donc il ne reste qu'un seul choix à Bombardier, se joindre à Air Canada et/ou Transat et avoir sa propre compagnie de transporteurs pour utiliser ses propres avions.
    Il est clair que les concurrents veulent faire disparaître Bombardier. je suggère une porte de sortie à Bombardier, espérons qu'on va m'entendre.

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    18 février 2016

    Avec l'immense crise économique qui commence, la faillite de Bombardier est inévitable. Elle devrait commencer par la vente à rabais de sa filiale ferroviaire pour se poursuivre par la vente de la C-Series elle-même avant d'aboutir à une liquidation pure et simple.
    Tout le monde a noté que cette compagnie, qui a défendu les intérêts du Canada anglais lors de deux référendums, a d'abord été voir le gouvernement du Québec pour obtenir de l'argent et non le gouvernement fédéral qui, jusqu'ici, s'est montré plus qu'hésitant à soutenir son ¨alliée¨ avec les taxes fédérales des Québécois.
    Si le Québec était devenu un pays indépendant en 1995, son gouvernement aurait aujourd'hui deux fois plus d'argent pour aider la compagnie.
    Et quelle a été la deuxième action posée par les dirigeants de Bombardier pour remettre la compagnie sur pieds? Mettre des milliers de Québécois à la porte!

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2016

    Vous n'avez qu'a demander a l'ex CEO de Bombardier qui était (est toujours?) dans le cabinet de Mr Obama, pour comprendre ce qui se passe.
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    _ Il est bien clair que l'on essaie, par tous les moyens, de liquider au plus vite la population québécoise en tuant son économie, en faisant fermer les compagnies québécoises, et en détruisant et en discréditant systématiquement toutes ses institutions, afin de s'approprier terres, ressources, et minéraux, et EAU.
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    _ En aussi, en laissant crever les vieux au plus vite dans des mouroirs avec un ou deux préposés pour quinze cas lourds, en faisant des jeunes étudiants des ânes juste bons a pitonner, et en corrompant syndicats et système de justice avec quelques bad seeds afin de les discréditer et de les détruire.
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    _ Cette méthode a été utilisée dans la plupart des pays du monde. Elle est extrêmement efficace.
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    _ ''Le pouvoir de l'argent, des banques anglaises et américaines pour s'approprier et contrôler TOUTES les ressources mondiales.'' comme a dit Allen Dulles, tête de la CIA en 1953, en parlant de la 2e guerre mondiale.