« Bravo pour la clarté ! »

- Gérald Larose, président du Conseil de la souveraineté du Québec
Tout en félicitant Stéphane Dion pour s'être hissé aux plus hautes responsabilités du Parti libéral canadien, le président du Conseil de la souveraineté du Québec, M. Gérald Larose, n'a pas hésité à souligner la continuité historique de ce parti, pour qui le Canada a été formé une fois pour toutes par Pierre Elliott Trudeau en 1982.
« Cela s'est fait à l'époque sur le dos du Québec. Déjà, en 1968, Trudeau avait été élu en disant qu'il mettrait le Québec à sa place. Près de 40 ans plus tard, c'est la même obsession qui a triomphé », a souligné M. Larose.
À son avis, de tous les candidats, Stéphane Dion était le plus proche des idées de Pierre Trudeau. « Le choix des libéraux scelle l'avenir de ce parti au Québec. Plus encore, il clarifie l'avenir des Québécois au sein du Canada. Il est désormais interdit d'entretenir l'illusion voulant que puissent apparaître des réformes qui conduiraient à la reconnaissance de la nation québécoise, une notion que Stéphane Dion a votée en se pinçant le nez », a ajouté M. Larose.
Les promesses de M. Dion seront désormais reçues comme celle de Trudeau, qui disait mettre sa tête sur le billot, ou comme les engagements de Jean Chrétien avant le référendum de 1995, estime M. Larose. « Personne ne les croira. Il y a là un avantage certain pour la poursuite d'un projet aussi clair qu`est l'indépendance du Québec. Dans cette perspective, il faut se réjouir de l'élection de Stéphane Dion. »