Le référendum est inévitable!

C'est 50% + 1 ou bombarder Valcartier!

Admettons-le et organisons-nous ensuite pour gagner!

Chronique de Jean-Jacques Nantel

Il est très difficile de comprendre le raisonnement de ceux qui affirment qu’on peut faire l’indépendance du Québec autrement qu’après un référendum gagnant.
Mais qu’est-ce que ces ¨stratèges¨ ne comprennent pas dans le ¨NON¨ du Canada anglais; est-ce le premier ¨N¨, le ¨O¨ ou le deuxième ¨N¨?
Car le fédéral et le Canada anglais ont toujours été parfaitement clairs là-dessus: ils refusent totalement, absolument, complètement et définitivement de négocier quelque transfert de pouvoirs que ce soit vers le Québec à moins que ce dernier n’obtienne un ¨oui¨ majoritaire de sa population dans un référendum avec une question claire. Dans leur esprit, le Québec doit demeurer à jamais une province comme les autres dans un Canada uni et contrôlé par eux.
On aura beau renforcer notre moitié d’État québécois tant qu’on voudra (avec tous les bâtons que le Fédéral nous jettera dans les roues), si on se présente par la suite à Ottawa avec notre moitié d¨État fort¨ pour réclamer l’indépendance ou même le plus misérable petit pouvoir supplémentaire, les fédéraux vont rétorquer : ¨Si c’est vrai que la population du Québec vous appuie dans ces demandes, alors c’est tout simple, demandez-le lui dans un référendum avec une question claire!¨ Et on retournera chez nous Gros-Jean comme devant parce qu’en bons électoralistes malhonnêtes qu’on aura été, on aura ¨négligé¨ de convaincre la population.
Compte tenu du refus total et définitif de négocier du Fédéral, la seule et unique solution qui nous restera alors pour réaliser l’indépendance sans référendum sera de bombarder les bureaux fédéraux et les bases militaires installés au Québec pour forcer leur dirigeants à obéir au gouvernement québécois; ce à quoi le Canada anglais, les fédéralistes québécois et une bonne partie des indépendantistes s’opposeront par la force. On parle ici de guerre civile.
Vous pensez qu’un tel projet intéressera les Québécois? Allons donc! Tout ça alors que la Cour suprême oblige désormais le Canada anglais à négocier avec le Québec si ce dernier obtient une majorité claire à une question claire. Le référendum est donc désormais la seule et unique voie de sortie raisonnable et assurée du Canada.
Nous revenons à l’alternative classique : le 50% + 1 ou la guerre civile. Il n’y a pas d’autre possibilité pour réaliser l’indépendance. Voilà pourquoi il nous faut travailler dès maintenant à convaincre les gens plutôt que de travailler inutilement à renforcer un demi-État que les fédéralistes provinciaux s’empresseront de démolir en six mois dès leur reprise du pouvoir. Est-ce si difficile à comprendre?


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12 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    20 décembre 2015

    Bonjour M. Nantel,
    Si je vous comprend bien, M. Nantel, vous feriez de la prochaine élection une élection référendaire. C-à-d, que le programme électoral du PQ se résumerait à: "Un vote pour le PQ = un vote pour l'indépendance".
    Si on gagne avec 50%+1 des votes exprimés, on procède. Si on perd, on se reprend simplement à la prochaine élection, jusqu'à la victoire ou l'extinction.
    Entre les deux, il y a la possibilité de gagner, mais avec 40% ou 42% des votes exprimés. Dans ce cas, est-ce que le PQ devrait accepter de gouverner, ou refuser le mandat, et demander au Gouverneur Général de former un gouvernement de coalition avec les autre partis. Par exemple, PLQ + CAQ serait une alliance on ne peut plus naturelle.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 décembre 2015

    Monsieur Nantel
    Nous sommes tous les deux d'accord! Nous voulons l'indépendance le plus vite possible! Votre dernier paragraphe est sans équivoque! Vive la République du Québec! Paix aux Hommes de Bonne Volonté!
    André Gignac 20/12/15

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    19 décembre 2015

    Monsieur Gignac,
    Ce n'est pas du gouvernement Couillard dont il faut se débarrasser, mais du système qui incite des gens comme lui à travailler en permanence contre les intérêts du peuple québécois.
    Personnellement, je m'en moque du gouvernement Couillard. Ce gouvernement, qui entretient une haine rabique contre les nationalistes, ne fait que succéder au gouvernement Charest, qui était légèrement anti-nationaliste, et qui a succédé aux gouvernements libéraux antérieurs qui, eux, étaient plutôt nationalistes. Il y a une détérioration nette ici qui provient du fait que, maintenant que les fédéralistes croient avoir définitivement gagné, ils se préparent à nous remettre à notre place.
    Pour moi, cette obsession à reprendre le pouvoir aux Libéraux quitte à ne jamais faire l'indépendance est incompréhensible et parfaitement irrationnelle puisque, après le prochain du mandat du PQ - du moins si on reste dans le Canada - il y aura un nouveau gouvernement libéral encore plus hostile au Québec et qui va détruire en six mois tout ce que le PQ aura reconstruit en deux longs mandats.
    Ce que le PQ doit faire, c'est utiliser l'indépendance pour se faire élire plutôt que de tromper ses militants avec des déclarations indépendantistes bidons qui ne visent qu'à les faire travailler gratuitement à l'élection d'un parti de nationaleux.
    Moi, je n'en ai rien à foutre du pouvoir; je veux l'indépendance. Comme je ne me gêne jamais pour le dire aux chefs indépendantistes, s'ils essaient une nouvelle fois de nous jouer leurs petits trucs électoralistes, nous allons de nouveau nous retourner massivement contre eux et les empêcher d'obtenir leurs limousines de ministres...

  • Archives de Vigile Répondre

    19 décembre 2015

    @ M. Nantel
    À vous qui semblez posséder la vérité toute absolue, je vous pose la même question qu'à M. D.Drouin: - Qu'est-ce que ça vous donne de remettre le référendum à l'avant-plan? Commencez par prendre le pouvoir avant d'en parler. - Dans le moment présent, c'est le gouvernement Couillard qu'il faut faire sauter ou dégommer si vous voulez. Attendre en 2018, il sera trop tard!
    André Gignac 19/12/15

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    18 décembre 2015

    À voir les répliques à mon texte, il est évident que beaucoup d'indépendantistes ont carrément renoncé à l'indépendance. Ils sont découragés, considèrent qu'on a définitivement perdu avec un résultat à 50% moins des poussières et que la cause est à jamais entendue. Ces gens agissent comme un assoiffé qui, dans le désert, se laisserait mourir de soif avec la main plongée dans le trou d'eau d'une oasis.
    Conséquents avec eux-mêmes, ces découragés ajoutent leurs voix aux fédéralistes qui disent ne plus vouloir de référendum; ce qui donne au total une solide majorité de Québécois qui ne veulent pas d'un troisième référendum.
    Alors je répète: sans un référendum gagnant, il sera impossible et surtout ILLÉGITIME de vouloir réaliser l'indépendance. En fait, toute la communauté internationale, le Canada anglais, le gouvernement fédéral, les fédéralistes québécois et même beaucoup d'indépendantistes vont opposer une totale indifférence ou une parfaite résistance passive à toute tentative pour obtenir le plus minuscule changement de statut du Québec de la part du Canada fédéral.
    Avec un référendum gagnant par contre, la Cour suprême a ordonné au Canada anglais de négocier de bonne foi avec le Québec. La Cour a même ajouté que le projet était légitime et qu'en cas d'échec des négociations, le Québec serait en droit d'aller chercher à l'échelle internationale une reconnaissance de son indépendance. Le référendum gagnant est donc la seule voie de sortie possible et pacifique du Canada. Pourquoi? Parce que, dans ce domaine-là, la légitimité est tout en droit international.
    Pour ce qui est de la population québécoise, j'ai expliqué dans ma vidéo ¨Québec-Canada: vidéo 45¨ que ¨seul le 50% + 1 fera obéir 99% des fédéralistes¨. Pourquoi? Parce qu'ils n'auront rien à opposer à la légitimité du résultat et aux pressions de la communauté internationale qui va aussitôt se manifester.
    Dans une démocratie en effet, la seule chose qui soit au-dessus de la constitution d'un pays, c'est la volonté majoritaire de la population à 50% + 1. Si on n'obtient pas la permission de la majorité de la population, l'indépendance est en effet irrémédiablement condamnée. Par conséquent, il nous faut accepter que nous sommes nés pour un petit pain, prendre notre trou et fermez nos grandes trappes de pleurnichards...
    Le seul problème que je vois avec cette stratégie, c'est que moi, je ne suis pas un loser... ou un pleurnichard!

  • Archives de Vigile Répondre

    18 décembre 2015

    @ D.Drouin
    Ce matin, j'ai oublié de vous dire ceci: " Qu'est-ce que ça vous donne de remettre le référendum à l'avant-plan s'tie, commencez par prendre le pouvoir avant d'en parler!"
    André Gignac 18/12/15

  • Archives de Vigile Répondre

    18 décembre 2015

    @ D. Drouin
    J'ai voté par deux fois OUI au référendum de 1980 et à celui de 1995. Que voulez-vous de plus? Le 7 avril 2014, où est allé le vote des Québécois? Vous connaissez la suite. Marois a branlé dans le manche avec son référendum au début de la campagne électorale et vlan! elle l'a eu du peuple sa réponse. Je n'ai pas de leçon à recevoir de vous; en plus, vous ne m'impressionnez guère avec vos arguments de pacotille.
    André Gignac 18/12/15

  • Archives de Vigile Répondre

    17 décembre 2015


    Moi aussi, monsieur Nantel, il m'est difficile de comprendre le raisonnement de ceux qui affirment qu’on peut faire l’indépendance sans un référendum gagnant. Vos maintes explications et arguments sont parfaitement clairs, pourtant. Ils ont peur. Peur de le perdre encore, ce référendum. Ce n'est pas en restant accroché au passé et en prenant comme prétexte le flou du PQ, supposément plus intéressé à son carriérisme qu'au pays (sic) et en s'inventant une stratégie vouée à l'échec et légitimement douteuse qu'on va l'avoir notre Pays. À mon sens, c'est ça s'en aller droit dans le mur.
    L'électorat n'en veut plus de référendum, pourquoi? Parce qu'il ne veut pas l'indépendance. Aussi simple que ça. Nous avons deux ans et demi pour le convaincre. À nous de se retrousser les manches et d'accomplir l'énorme travail que cela exige au lieu de se dire qu'on n'y arrivera pas. Il n'y a pas de flou au PQ, la détermination de PKP à faire du Québec un pays est inébranlable. La politique ne l'intéresse pas. Le PQ a un programme comportant de nombreux moyens de convaincre le peuple des avantages de l'indépendance. Formation des militants afin qu'ils puissent répondre à toutes les questions des Québécois, nombreuses activités pour indépendantistes et non indépendantistes, rapprochement du peuple et pédagogie ++ accessible à tous, tournées dans la province, porte-à-porte, vidéos et textes en plus de son Institut de recherche sur l'indépendance, etc.
    La Catalogne n'a pas d'autre choix que de renoncer au référendum car elle relève de la compétence exclusive de l'État qui l'interdit.
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/02/25/l-interdiction-du-referendum-catalan-confirmee-par-le-tribunal-constitutionnel-espagnol_4583174_3214.html
    L'indépendance passe par le peuple. C'est lui qui décide. Vive la démocratie! Vive l'indépendance!

  • Peter Benoit Répondre

    17 décembre 2015

    Le Canada et ses alliés fédéralistes au Québec même ont déclaré la guerre au Québec depuis le référendum "surprise" de Parizeau et cette guerre est totale, sauf militaire. On s'entend à peu près tous qu'il y aura un référendum pour officialiser le statut du Québec.
    Pour certains, on "plante" une date de référendum, puis on s'arrange pour le gagner et, si on perd, on aura qu'à se cracher dans les mains et recommencer. Une stratégie qui sera vite contrée par les fédéralistes.
    Pour d'autres, on doit arracher les pouvoirs un par un pour se détacher peu à peu du Canada de sorte que le référendum ne devienne qu'une formalité... Effectivement, Ottawa va refuser de négocier et les conditions gagnantes ne se matérialiseront jamais...
    Je pense qu'il faut trouver une autre approche et on a 3 ans pour le faire, notamment l'institut sur l'indépendance.
    Pour revenir au référendum, qu'est-ce qu'une question claire pour la Cour suprême du Canada ? Un exemple de question claire: "Êtes-vous d'accord à ce que la province de québec se sépare du pays du CANADA et que le province de Québec devienne très pauvre en perdant la péréquation et les transferts fédéraux de 16,5 milliards de $ par année, que ses aînés perdent leur pension de vieillesse, que le pays du CANADA transfère 175 G$ de dettes, que la province perde l'usage du dollar CANADIEN et que la province de Québec soit exclue et isolée de tous les traités internationaux signés par le CANADA ? oui _ NON ____"
    Et la majorité claire, c'est quoi au juste ? 50%+1 vraiment ? Qu'est-ce-qui empêcherait la Cour suprême de décréter que le 50%+1 doive s'appliquer dans toutes les régions administratives du Québec ? Pourquoi pas 50%+1 pour les francophones et 50%+1 pour les anglophones simultanément pour que le Canada le reconnaisse ? Pourquoi pas 50%+1, mais à condition que 100% votent, c'est-à-dire que 50%+1 de 90% des votes exprimés ne seraient finalement que 45%+1, donc insuffisant ?
    La Constitution de 1982 et la loi sur la Clarté sont CLAIRES: Le Canada ne négociera pas avant, pendant et après un référendum. De plus, le Canada va tout faire pour empêcher sa tenue.
    Mais tout n'est pas perdu: Le Canada, qui s'est assis plus de 40 ans sur le pacte de l'auto et au moins 25 sur son pétrole, n'a plus les moyens de ses ambitions avec son imposante bureaucratie, l'une des plus coûteuses du monde occidental. Le Canada devra jeter du lest et abandonner plusieurs responsabilités ou compétences. La table sera donc bientôt mise pour une deuxième révolution tranquille pour se débarrasser d'un autre Régime, libéral celui-là.

  • Lise Reid Répondre

    17 décembre 2015

    Lâchez-moi le grappin avec le référendum. En 1980 on nous a menti , en 1995 on nous a volé Est-ce assez clair...arrêtons d'être plus catho. que le pape , plus royaliste
    que le roi. En 1982 PET s'est-il fait un scrupule pour nous imposer sa constitution
    pourrie... Nous avons deux ans devant nous pour préparer la prochaine élection et la
    gagner. Il n'est pas question de guerre civile mais de démocratie. Nous allons en élection avec l'option indépendance ,bien expliquée , bien préparée et nous gagnons.
    Vive l'indépendance.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 décembre 2015

    Monsieur Nantel
    Selon moi, les référendums de 1980 et de 1995 n'auraient jamais dû être tenus pour la raison qu'en les ayant perdus, la population n'est pas intéressée à en perdre un troisième tant et aussi longtemps qu'elle ne sera pas plus informée ou plus renseignée ou plus confortée si vous voulez, sur les vrais avantages de l'indépendance ce que le PQ n'a jamais réussi à faire depuis sa création en 1968. Ajoutez à cela l'infiltration dans ce parti et l'impossibilité de contrer la propagande fédéraliste de Radio-Canada et par les journaux de Power Corp que moi j'appelle la mafia de la désinformation. Un troisième référendum serait suicidaire et je comprends la population qui ne veut pas en entendre parler; on le connaît le flou du PQ qui est beaucoup plus intéressé à son carriérisme qu'au pays.
    En 1982 et en 1990, nous avons laissé passer deux belles chances de faire l'indépendance au Québec. En 1982, avec le rapatriement de la constitution "canadian" de Trudeau sans l'accord du Québec et sans référendum, en plus, mais Lévesque, n'étant pas un vrai indépendantiste, a manqué le bâteau en ne tenant pas de référendum au Québec sur cette question. Je suis sûr que les Québécois auraient dit OUI à l'indépendance. Et puis, en 1990, il y a eu l'Accord de Meech qui a foiré mais connaissant Bourassa qui était lui aussi un fédéraliste, il n'était pas question de tenir de référendum suite à ce revers. On connaît l'option fédéraliste du "quebec liberal party du west island". Une autre belle chance manquée de réaliser l'indépendance.
    Vous écrivez que les Québécois n'ont pas le choix de faire un autre référendum ou faire face à une guerre civile. La guerre civile, nous allons l'avoir bientôt au Québec sans faire de référendum avec cette l'immigration massive qui entre ici, au Québec, depuis 1995. Et pensez-vous que ces immigrants voteraient pour l'indépendance du Québec dans un autre référendum? À les voir arriver ici, au Québec, avec leurs petits drapeaux rouges, la question ne se pose même pas. Ici au Québec, il n'y a qu'une solution, c'est une élection référendaire comme prévue en Catalogne suivie d'une constitution votée et entérinée par le peuple. Le Canada devra négocier ou les Nations Unies trancheront comme dans le cas du Kosovo. Une chose est certaine, le divorce sera difficile à colmater mais c'est le prix qu'il faut payer pour la liberté qui n'a pas de prix. Monsieur Nantel, vous entretenez de la peur pour rien.
    André Gignac 17/12/15

  • Marcel Haché Répondre

    17 décembre 2015

    « Car le fédéral et le Canada anglais ont toujours été parfaitement clairs là-dessus : ils refusent totalement, absolument, complètement et définitivement de négocier quelque transfert de pouvoirs que ce soit vers le Québec » J.J. Nantel
    Qui sont donc ceux qui ont toujours parlé et qui parlent encore de « transferts » si ce ne sont pas précisément ceux qui ont inscrit et qui inscrivent encore la Marche de l’indépendance dans le vieux sentier du provincialisme ?
    Et ce sont les mêmes, les souverainistes et les indépendantistes de cette maudite province de Québec, qui se sont imaginé un jour qu’un référendum gagnant allait tout débloquer le grand Blocage. Mais pour quoi au juste ? Débloquer en faveur de quoi au juste ? Ben oui, hélas, débloquer pour encore et encore cette maudite province de Québec. Un référendum pour et en faveur de la province de Québec. Et allez hop cascade !
    Il se trouve que l’électorat n’en veut plus de référendum. Et c’est l’électorat qui a raison. C’est devenu un boulet épouvantable pour le P.Q. Cela est-il si difficile de l’admettre ?
    Grâce aux référendistes, la gang à Couillard pourrait bien s’assurer le « Paradis du Pouvoir » pour des mandats et des mandats à venir. Eux le savent... C’est nous les indépendantistes qui ne voulons pas encore l’admettre. Qu’est-ce qu’il y a de si difficile à admettre par ailleurs : le P.Q. ne s’en va pas du tout dans le Mur, il l’a déjà frappé le Mur, et solidement.
    Mais, le P.Q. ayant frappé le Mur, cela ne signifie pas que nous devions cesser d’être ce que nous sommes : des indépendantiste. Bien au contraire…
    M. Nantel, les chouverainistes et les « pays su’a table » n’admettent pas encore que le caractère « incontournable » du référendum est une chose tout à fait secondaire, qu’il n’y a pas là une contrainte insurmontable. S’ils l’admettaient, ils pourraient alors comprendre comment, eh oui, eh oui, comment déloger facilement la gang de pourris qui se croient au Paradis pour longtemps à Québec, surtout, nous (les indépendantistes), résolus autrement, pourrions alors entrevoir qu’avant de tenir un référendum, bien longtemps avant sa tenue, bien des choses devraient avoir été faites, parce qu’elles sont éminemment accessibles sans aucun transfert, si tant est que l’indépendance serait un fait avant même quelque transfert que ce soit, avant même qu’un référendum absolument incontournable ne le confirme.
    L’indépendance passe l’État, et non pas par un référendum. L’Indépendance passe par un parti au Paradis du Pouvoir qui s’occupe de l’État…plutôt que s’occuper de palabrer à l’Assemblée Nationale et fanfaronner devant l'opinion public. On jase.