JUSTICE

"Cass'toi pov'con" : 1.000 euros requis en appel

SARKO - Une image fissurée...


Hervé Eon avait été condamné en première instance pour avoir brandi une affichette "cass'toi pov'con" devant la voiture de Nicolas Sarkozy.

La cour d'appel d'Angers examine, mardi 3 février, la condamnation de l'homme qui avait brandi en août dernier une affichette "cass'toi pov'con" devant la voiture de Nicolas Sarkozy.
Hervé Eon, un chômeur de 56 ans, ancien conseiller général PS à Laval, avait été condamné, jeudi 6 novembre, à une "amende de principe de trente euros avec sursis" en première instance par le tribunal correctionnel de Laval, pour offense au chef de l'Etat. Il avait décidé de faire appel de cette condamnation. Son avocate, Me Dominique Noguères, avait plaidé la relaxe, estimant que le délit d'offense n'était pas constitué.
Salon de l'agriculture
Hervé Eon, qui est aussi militant de RESF (Réseau éducation sans frontière) et proche des mouvements altermondialistes, avait brandi au passage de la voiture présidentielle une pancarte qu'il voulait initialement arborer à une manifestation en faveur des sans-papiers, en marge de la visite de Nicolas Sarkozy.
La phrase "casse-toi pauvre con" a été popularisée par une vidéo diffusée sur Internet. On y voit Nicolas Sarkozy prononcer ces mots au salon de l'agriculture, à l'adresse d'un visiteur qui refuse de lui serrer la main en lui disant "ah non touche moi pas".
La vidéo de l'altercation au Salon de l'agriculture :


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