Charest impopulaire dans son propre château fort

«Les allégations de corruption constituent un élément central d'insatisfaction»

Enquête publique - un PM complice?


Denis Dufresne - La Tribune (Sherbrooke) - La popularité du premier ministre Jean Charest est en chute libre même dans sa propre ville, Sherbrooke, où plus des deux-tiers des électeurs se disent insatisfaits de son travail et ont un niveau de confiance faible à son endroit.
De plus, trois Sherbrookois sur quatre (76 %) pensent que Jean Charest ne devrait pas solliciter un nouveau mandat, tandis que le tiers (33 %) iraient même jusqu'à lui dire de se retirer avant la fin de son mandat actuel.
Telles sont quelques-unes des conclusions d'un sondage téléphonique effectué du 19 au 25 octobre par la firme «Segma recherche» auprès de 503 répondants sur l'ensemble du territoire de la ville de Sherbrooke, dont 211 dans la circonscription électorale de Sherbrooke, les autres étant dans les circonscriptions de Saint-François et Orford.
La marge d'erreur est de 4,4 %.
«Globalement, les électeurs sherbrookois ne sont pas vraiment plus indulgents que ceux du reste de la province. L'image de Jean Charest est affaiblie et on peut même parler d'une forme de colère à son endroit», analyse le sondeur Raynald Harvey.
«Les allégations de corruption constituent un élément central d'insatisfaction», ajoute-t-il.


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