CONTRE LA VENUE DU PRINCE WILLIAM
Un commentaire justifiant la lettre contre la venue du Prince William que l’on retrouve sur le forum indépendantiste à l’adresse suivante : http://www.independance-quebec.com/forum/about7340.html et sur Facelivre à l’adresse suivante : http://www.facebook.com/event.php?eid=230669553613029&pending
Les gars et les filles, l’important selon moi c’est d’être de parti-pris pour nous-mêmes les Québécois, pour le Québec et pour l’indépendance. Si vous êtes dans un magasin d’épicerie devant une tablette où se trouvent deux produits similaires : un fabriqué au Québec et un autre fabriqué à l’étranger et vendu pour 10 sous de moins. Si vous achetez le produit étranger sur la base logique du prix le moins cher, vous n’avez pas un parti-pris pour créer la richesse au Québec. Il en va de même avec l’interprétation des décisions prises par les politiciens et les juges des 250 dernières années. Il sera toujours possible de trouver des excuses aux gestes de nos ennemis si l’on n’a pas un parti-pris pour nous-mêmes. On irait même jusqu’à justifier les soldats anglais qui tiraient dans la foule pour empêcher les attroupements autour de Louis-Joseph Papineau livrant ses discours.
On ne peut tourner la page sur les choses survenues il y a 200 ans, car il a eu des choses chaque année depuis 250 ans et parce que les choses arrivées hier influencent ce qui se passe aujourd’hui. Quelqu’un qui a un parti-pris pour lui-même peut pardonner, mais ne doit pas oublier. Quelqu’un qui a un parti-pris pour lui-même ne demande pas seulement des excuses et réparations pour les injustices commises ailleurs dans le monde, mais la demande aussi pour les injustices commises chez lui.
Quelqu’un, qui a un parti-pris pour lui-même, ne se fiche pas de la monarchie et de son pouvoir absolu sur sa destinée.
La lettre demande des excuses et dédommagements de nos deux envahisseurs, la couronne britannique et le parlement anglais du Canada. Les deux agissent de connivence. Les deux ont approuvé le vol de notre Labrador. Les deux sanctionnent les lois et les jugements injustes envers le Québec. Les citoyens canadiens prêtent serment à la Reine, ce n’est pas peu dire. Le Canada au complet a un parti-pris contre le Québec.
Donc, le surfinancement des institutions scolaires et de santé concerne soit le gouvernement Canadian, le gouvernement britannique par l’intermédiaire du Lieutenant-gouverneur et du Gouverneur général, ou les deux.
Le Mégahopital anglais, est une institution anglaise devant offrir des services bilingues. Une institution liée à l’Université McGill qui fera la recherche en anglais et pour les Anglais. Des étudiants étrangers pour la plupart et qui quittent le Québec à 70 % après leur formation. Une université qui forme des médecins avec nos impôts
Le Pont Champlain relève du gouvernement Canadian, que l’on retrouve dans le corps de la lettre.
La Bourse de Montréal était un instrument financier important pour créer de la richesse au Québec. Être indifférent à sa vente à des Ontariens n’est pas avoir un parti-pris pour le Québec.
Si nous avions profité des dépenses du gouvernement fédéral dans les années 70 avec la Politique d’énergie nucléaire, nous aurions créé de la richesse au Québec, quitte à cesser les activités en 2011.
Avoir un parti-pris pour le Québec fait en sorte que l’expropriation inutile de milliers d’hectares de terre agricole pour la construction de l’aéroport Mirabel, alors que l’on n’en avait besoin que de quelques hectares, nous brise le cœur. Une expropriation sauvage de la part du gouvernement fédéral, pour des bouchées de pain (savez-vous que ceux qui ont été expropriés en Ontario lors de l’agrandissement de l’aéroport Pearson ont reçu beaucoup plus d’argent que ceux vivant à Mirabel). Le gouvernement fédéral a détruit le tissu social et économique de la région de Mirabel. Il a détruit un moyen de production de la nourriture qui se fait de plus en plus rare. Le choix de l’emplacement a été fait contre la décision du gouvernement du Québec, qui voulait plutôt un aéroport entre Montréal et Québec. Ensuite, il n’y a pas de contradiction à dénoncer la fermeture. Le gouvernement fédéral nous a trahis en ne respectant pas l’obligation des compagnies aériennes d’assurer des départs internationaux à partir de Mirabel. Le gouvernement fédéral a permis au nouvel aéroport Pearson de Toronto de s’approprier de ces droits, tuant du même coup le trafic à Mirabel. La fermeture de l’aéroport équivaut à un deuxième coup de poignard.
Le Canada était français et Amérindiens d’un bout à l’autre avant l’arrivée des Anglais. Ils ont imposé leur langue par la force. Le français au Québec ne fait que redonner le droit de vivre en français qui avait été enlevé de force par les Anglais. Les Anglais de souche du Québec ont des privilèges qu’aucune autre minorité n’a dans le monde. Ils ne représentent qu’environ 5 % de la population, mais ont autant d’universités, plus de stations de radio et presque autant d’hôpitaux. Les immigrants quant à eux doivent parler la langue officielle du Québec, le français.
Quelqu’un qui a un parti-pris pour lui-même trouverait injuste de ne pas être traité équitablement par rapport aux autres provinces et surtout de ne pas avoir les droits exclusifs réservés à une des deux nations fondatrices du Canada.
L’histoire de la péréquation est fausse. Le Québec reçoit plus ou moins autant qu’il pait en moyenne. Il y a des variations d’année en année selon que le gouvernement fédéral est en situation de déficit ou en situation de surplus. M. Parizeau l’a dit lui-même lors d’un discours récent. Les chiffres sont disponibles aux Statistiques du gouvernement du Québec. Il y a de la péréquation parce que le fédéral contribue moins aux services aux provinces. Le Québec offre ses propres services à la population.
Trois citations concernant la péréquation :
Raison numéro 56 à l’adresse suivante : http://coalitionsouverainiste.com/1001raisons.aspx
« Historiquement, l’économie québécoise a été entravée par toutes sortes de décisions prises dans les officines d’Ottawa. L’Ontario a toujours obtenu plus que sa part des investissements effectués par ce dernier palier gouvernemental, en technologie notamment. On peut aussi penser au Pacte de l’automobile des années 1970. Et que dire de l’activité portuaire de Montréal qui a été fortement minée du moment que le fédéral a décidé d’autoriser la construction de la voie maritime du Saint-Laurent dans les années 1950? Le Port de Gaspé a quant à lui été tué dès le moment où il fut convenu de créer le Canada. De fait, on transféra la majeure partie des activités qui s’y déroulaient à Halifax, et ce, afin que la Nouvelle-Écosse accepte d’embarquer dans l’aventure canadienne. Bref, des exemples du genre, il y en a une myriade et ils ont durement affecté l’économie québécoise. Ce qui explique en partie les transferts en péréquation. » Patrick Bourgeois 17 janvier 2008
Raison numéro 35 à l’adresse suivante : http://coalitionsouverainiste.com/1001raisons.aspx
« En 1971, l’économiste Rodrigue Tremblay, écrivait dans « Indépendance et marché commun Québec-États-Unis » paru aux Éditions du Jour, p. 9, que la participation du Québec aux activités économiques de la Confédération se soldait, pour les citoyens du Québec, par une perte annuelle minimale de 2 milliards $; et ces pertes duraient depuis combien d’années? »
Raison numéro 50 à l’adresse suivante : http://coalitionsouverainiste.com/1001raisons.aspx
« Entre 1971 et 1974, le Québec a subi un manque à gagner de 20,5 milliards $ à cause des décisions économiques du gouvernement fédéral qui ont occasionné entre autres la perte de 50 000 emplois au Québec. (La Presse, 19 mars 1978) »
Si vous lisez l’argumentaire Mille et une raisons pour que le Québec devienne un pays http://coalitionsouverainiste.com/1001raisons.aspx vous verrez plein d’autres citations démontrant les injustices en matière de dépenses gouvernementales à l’endroit du Québec. Et l’on sait jusqu’à quel point les dépenses gouvernementales sont importantes pour assurance le développement économique d’un territoire.
Concernant cette fameuse charte des droits et libertés canadienne, elle nous a été imposée de force en 1982 et oui, ce qui est bien pour le Canada n’est pas nécessairement bien pour le Québec. Cette charte a été instituée avec le but avoué de M. PET Trudeau, d’invalider la Loi 101 et d’ôter le droit de véto du Québec. Je vais vous citer deux explications de Me Jean Allaire à ce sujet :
Raison numéro 2434 à l’adresse suivante : http://coalitionsouverainiste.com/1001raisons.aspx
« Je ne peux comprendre ceux qui glorifient ou banalisent cette constitution de 1982 avec sa Charte des droits. Ils n’ont pas vu ou passent volontairement sous silence, ses effets néfastes pour le Québec dans les domaines vitaux pour sa culture différente, que sont les pouvoirs économiques, la langue, ciment de tous les peuples, l’éducation, étalon de comparaison d’excellence des pays, et notre Code civil, régissant notre vie de tous les jours, etc. » Jean Allaire, avocat Québec-Canada-Demain
Raison numéro 2434 à l’adresse suivante : http://coalitionsouverainiste.com/1001raisons.aspx
« Effet négatif de la constitution de 1982 sur le Québec : l’un des effets pervers de cette Constitution de 1982 est de soumettre notre Code civil à la Charte fédérale des droits qui, à la longue va uniformiser les lois partout au Canada. Or l’article 94 de la Constitution de 1867 stipule expressément que les lois ne peuvent être uniformisées au Canada sans le consentement de l’Assemblées législative de chaque province. » Jean Allaire, avocat Québec-Canada-Demain
Je vous invite à lire toutes les autres explications de M. Allaire aux raisons numéro 2425 à 2480 http://coalitionsouverainiste.com/1001raisons.aspx
Concernant les événements d’octobre 1970, ce n’est pas avoir un parti-pris pour les Québécois que de justifier la situation menant aux événements d’octobre 1970 et la répression policière pendant et après. La situation au Québec pour les francophones était insoutenable avant 1970. C’est tellement vrai que la population en général approuvait les fameux communiqués du FLQ qui dénonçait les injustices envers les francophones. La police et l’armée ont infiltré le mouvement pour faire peur à la population. Ces agents doubles ont écrit des manifestes et ils ont fait sauter des bombes. Ils savaient où se trouvaient les ravisseurs et auraient pu intervenir avant qu’il ne soit trop tard. La mort de Laporte a été accidentelle. Voici deux explications concernant les événements d’octobre tirées de l’argumentaire 1001 raisons pour que le Québec devienne un pays. En passant, sur la première page du site, il y a un outil de recherche par mot clé. Inscrivez événement et cliquez sur et et recherche et vous aurez toutes les raisons qui incluent ce mot clé. Vous pouvez taper deux mots : octobre 1970 et cliqué sur ou et recherche, cela sera encore mieux.
Raison numéro 242 à l’adresse suivante : http://coalitionsouverainiste.com/1001raisons.aspx
Des centaines et des centaines de Québécois francophones ont été maltraités durant les évènements d’Octobre 1970. Leurs droits civils ont été suspendus sous le coup d’une loi martiale imposée par le gouvernement fédéral, dont sa police, la GRC, s’était infiltrée dans le mouvement du FLQ et avait posé des actes illégaux en les faisant passer sur le dos des vrais membres du FLQ. Des Québécois et Québécoises ont été emprisonnés, battus et menacés de mort par des gardiens de prison pendant plusieurs jours pour enfin être libérés sans accusation. Source : le film Les Ordres
Raison numéro 1086 à l’adresse suivante : http://coalitionsouverainiste.com/1001raisons.aspx
Lors des évènements d’octobre 1970, le premier ministre du Canada a invoqué la Loi sur les mesures de guerre comme une arme partisane afin d’intimider les séparatistes du Québec dans le but de servir ses propres intérêts politiques. La seule insurrection appréhendée consistait en une faible rumeur de la création d’un gouvernement parallèle. Ce n’était ni une insurrection, et elle n’était pas appréhendée étant donné que l’insurrection ne s’est jamais déclenchée. Source : The Gazette 15 novembre 2004 Newman: Lucky Pierre was just another political gunslinger
Un pays du Québec pourrait très bien s’en sortir. Voici une citation pertinente :
Raison numéro 1555 à l’adresse suivante : http://coalitionsouverainiste.com/1001raisons.aspx
« Oui, le Québec a le potentiel nécessaire et les moyens pour devenir un État indépendant. » Jean Charest, août 2006 lors d’une visite à Paris
Mais, dans le fond, quelqu’un qui a un parti-pris pour le Québec dirait, Oui on est capable!
Daniel Roy, C.A.
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
29 juin 2011Pas certaine que mes propos seront les bienvenus malgré le fait que je sois contre l'événement. Mais vivant dans un pays libre d'expression, à tout le moins, j'ose écrire ici ma pensée.
Bien sûr que je suis contre la monarchie ! Comme des millions de Québécois, d'ailleurs.
Mais que je, devrais-je écrire "nous", le veuille ou pas, il viendra, ce jeune William. Et bien sûr, il sait qu'il y aura discorde à Québec. Le monde entier est et sera au courant. Pourquoi croyez-vous qu'il y a autant de journalistes étrangers accrédités pour cette venue à Québec? Pour nous voir crier, huer, faire des esclandres, que sais-je! (Seuls les gens près de M. Bourgeois le savent)
Avec tout çà, aussi anti-monarchiste que je puisse être, je sais qu'on aura "possiblement" l'air d'une bande de parfaits idiots. En ce sens, noue sommes bien loin des vrais Patriotes !
Ce jeune homme qu'est William (parce qu'il y a le côté humain aussi) est également le fils de Diana Spencer, cette femme que M. Bourgeois aurait possiblement saluée (ou ignorée)si elle avait été de passage au Québec. Le fils de celle qui a tenu tête à la Couronne britannique et qui a préféré sa propre liberté aux frasques et aux mensonges de cette royauté dépassée.
Ce jeune William sera en terre canadian à la date d'anniversaire de sa mère, qui aurait eu 50 ans le 1er juillet. A ce moment,le simple respect humain s'impose.
Oups, je m'égare du vrai sujet, je m'en excuse.
malgré la conquête, le rapport Durham et autres, la nation québécoise en a fait du chemin, et un grand boutte avec et après 1976. Depuis leur arrivée en sol amérindien que les Québécois (!) n'ont de cesse de se tenir deboutte. Et oui, il en reste des choses à faire,des actions à poser, des sous et des lois à rapatrier, des idées à faire cheminer pour que nous puissions vivre dans notre propre pays.
Et pendant que des penseurs éclairés et convaincus se retrouveront autour d'une table, eh bien le monde entier pourra voir M. Bourgeois et ses amis jeter des cailloux dans la "cour du voisin". Belle image d'une nation évoluée.
Et si nous l'ignorions, cette venue, tout simplement ? Ah, j'oubliais, ça ne fait pas vraiment... anarchiste!
Et je signe en Québécoise irréductible,
Suzanne Légaré
Québec
Archives de Vigile Répondre
19 juin 2011Il nous faut en tant que peuple souverain du Québec qui vit dans une société démocratique où ses hommes et ses femmes se lèvent tous les matins pour aller au boulot, gagner sa croûte et à chaque année, payer ses impôts, prendre possession de l'espace de la rue Desjardins qui se situent dans le Vieux-Québec devant l'hôtel de ville pour manifester notre désaccord à la venue de ces parasites lubriques d'une autre époque.
C'est un rendez-vous le 3 juillet. Il nous faut investir la place avec nos drapeaux, nos pancartes, nos mégaphones, nos sifflets pour leurs dire: ''DEHORS!''