Couillard doit sacrifier son entourage

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Le temps joue contre Couillard





L’entourage d’un premier ministre est à la politique ce que les entraîneurs sont au hockey: les premiers sacrifiés.


Philippe Couillard se trouve dans un bourbier incommensurable.


Il doit bouger.


En ce sens, il n’aura d’autre choix que de faire le ménage autour de lui.


Anniversaire
Le gouvernement Couillard célébrera demain son deuxième anniversaire. Je suis d’avis que les 18 premiers mois de ce nouveau règne libéral furent somme toute satisfaisants.


Il ne fut pas question ici de lune de miel hollywoodienne à la Justin Trudeau, mais quand même.


Le gouvernement avait fait preuve d’un certain cran en insistant sur l’importance d’atteindre l’équilibre budgétaire. Qui plus est, dans l’ensemble, les bottines semblaient suivre les babines.


Ce qui est toujours souhaitable en politique.


Descente aux enfers
Quand on regarde le déroulement des six derniers mois, force est de constater que l’équipe libérale a entamé une descente aux enfers digne d’un film d’horreur.


Même que les événements de la dernière semaine seraient vus comme de l’exagération dans un scénario de film. «  Bah! Arrêtez là! Trop c’est comme pas assez! »


Pourtant, c’est la réalité.


La gestion de crise du gouvernement dans le cas de allégations touchant Sam Hamad n’est rien de moins qu’une catastrophe de relations publiques.


Chaque décision est prise trop tard. Ou encore tout simplement mauvaise. Et ça recommence.


On a l’impression de lire le mode d’emploi d’une bouteille de shampooing. « Mousser, rincer, répéter ».


Puis, l’inévitable devra se produire. C’est-à-dire que quelqu’un devra payer pour les pots cassés.


Le PM ne semble pas vouloir sacrifier le ministre Hamad tout de suite. Il aurait pu choisir de faire cela au lendemain du reportage d’Enquête, mais comme il ne l’a pas fait, il doit vivre avec ses choix.


Restent ses conseillers. Son « entourage » comme on se plaît à les nommer dans les médias.


Ah l’entourage!


Jamais responsable des succès, toujours responsable des échecs!


C’est ingrat, mais c’est le propre de ce type d’emploi.


Sincèrement, je ne sais pas si les proches conseillers de monsieur Couillard sont à pointer du doigt pour les malheurs du gouvernement.


Peut-être est-ce le premier ministre qui décide d’aller à l’encontre des orientations proposées.


Peu importe.


C’est du pareil au même dans le fond. Si c’est que le PM est mal conseillé, ceux-ci doivent être remplacés.


Si c’est que le PM n’écoute pas, cela signifie qu’il faut trouver des gens qui auront l’oreille du PM.


Blanc bonnet, bonnet blanc.


Peu importe, Philippe Couillard devra faire des choix.


Et vite.




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