Couillard réplique à Péladeau : La prochaine élection générale sera référendaire

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Après une telle déclaration, les fédéralistes seront mal pris si le PQ gagne la prochaine élection





CHICAGO – Quoi qu’en dise Pierre Karl Péladeau, la prochaine élection générale au Québec sera bel et bien référendaire, considère le premier ministre Couillard.


En entrevue avec notre Bureau parlementaire, à l’occasion du 20e anniversaire du référendum de 1995, le chef du Parti québécois a écarté le scénario d’une élection référendaire en 2018. Pierre Karl Péladeau plaide plutôt en faveur d’une consultation claire.


Mais après avoir fait le saut en politique avec le poing en l’air, «malheureusement pour M. Péladeau, il est trop tard», a réagi Philippe Couillard, vendredi.


«Il a déjà fait en sorte, avec son entrée en politique et son discours, que ce sera nécessairement et clairement une élection sur la séparation du Québec et le référendum, a continué le chef libéral. Qu’il dise ce qu’il veut, [...] c’est la réalité.»


Pour le premier ministre du Québec, c’est dans cette direction que le Parti québécois, avec Pierre Karl Péladeau à sa tête, amène les Québécois.


La réponse sera la même


Mais au grand dam des souverainistes, la réponse des citoyens, ceux-là mêmes qui ont voté à 80 % pour un parti fédéraliste aux dernières élections fédérales, a souligné M. Couillard, sera la même.


«Les Québécois veulent tourner la page, surtout la jeune génération. Ils veulent participer comme partenaires, comme leaders dans le Canada, a fait valoir le chef du Parti libéral du Québec. [...] Les Québécois sont attachés également à leur appartenance canadienne.»


Questionné sur l’impact du résultat des dernières élections fédérales pour le mouvement séparatiste par des participants à un déjeuner-causerie, à Chicago, le premier ministre Couillard a indiqué qu’il fallait voir la victoire de Justin Trudeau comme un signe de «réengagement» des Québécois dans le Canada.


Les Québécois, qui, pendant longtemps, ont voté pour un parti d’opposition pour les représenter à Ottawa, en l’occurrence le Bloc québécois, ont cette fois choisi en forte majorité un parti pouvant former le gouvernement, s'est réjoui M. Couillard devant les membres du Chicago Council on Global Affairs, visiblement intéressés par le sujet.
 




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