Les nuances concernant la notion de « consentement » dans le témoignage d’une victime d’agressions sexuelles à l’adolescence lors de l’émission 24/60 soulèvent, à mes yeux, des interrogations fort pertinentes sur les événements circonstanciels entourant souvent ces agressions.
Et parmi ces événements, nul doute que la notion d’abus d’autorité incarne ce qu’il y a de plus malicieux dans l’approche des pédophiles. À titre d’exemple, le jeune joueur de hockey qui désire vivement faire partie de l’équipe de l’école et qui se fait approcher tout en douceur par l’instructeur de l’équipe.
Et comme le jeune n’a peut-être pas tout le talent nécessaire pour être choisi sur l’équipe, les premiers contacts de l’instructeur deviennent vite dans la tête du jeune la voie à suivre pour atteindre son rêve. Dans ces circonstances, peut-on parler de « libre consentement » ou de simulacre de consentement lié à une condition non-exprimée mais combien réelle ?
Les pédophiles connaissent tous les rouages de leur perfidie et leurs pièges visent essentiellement les intérêts des jeunes qui se sentent vite entrainés dans les méandres d’un consentement qui laissent plus tard des traces profondes de traumatisme difficilement guérissables complètement…Aux parents de demeurer vigilants face à ces situations en incitant leurs jeunes aux bienfaits de l’ouverture et de la nécessaire communication entre eux !
Adolescentes disparues, la liste s’allonge…
Depuis les fugues inquiétantes du Centre jeunesse de Laval, il se passe rarement une journée sans que les médias nous informent de la disparition d’une adolescente du foyer familial. Une liste qui s’allonge au fil des jours et qui nous laisse perplexes sur le phénomène qui entoure ces fugues.
Plusieurs interrogations demeurent sans réponse. Toutefois, une seule devrait primer à mon sens : Pourquoi ces jeunes filles quittent-elles le foyer familial, souvent sans motif apparent aux yeux des parents ? Que vont-elles chercher ailleurs ?
Sans vouloir jeter le discrédit aux parents qui, souvent, sont désemparés devant la fugue de leur adolescente, je suis d’avis que la communication entre les parents et leur fille demeure toujours la pierre d’assise essentielle pour tenter d’éviter toute tentative de fugue de leur part.
Toutefois, notre monde moderne s’est enfermé dans le vase clos de la technologie de pointe à tel point que nous n’arrivons plus à communiquer avec nos jeunes, envoûtés par des appareils électroniques qui se sont vite imposés comme le modèle servile de la chaîne de communication…Un défi énorme auquel sont confrontés les parents, mais un défi auquel ils doivent s’attaquer avec acharnement, à défaut de quoi la liste des fugueuses risque de s’allonger indéfiniment !
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