Vendredi dernier, une semaine après la clôture des travaux parlementaires, à la veille de la longue fin de semaine de la Fête nationale, à un moment où tous les Québécois ne pensent plus qu’à leurs vacances d’été, Hydro-Québec, à l’instigation du gouvernement Couillard, a profité de leur inattention pour annoncer la conclusion d’une transaction aux termes de laquelle elle cédait 55 % des actions de TM4, sa filiale mise sur pied pour exploiter la technologie du moteur-roue mis au point dans les années 1990 par ses chercheurs de l’IREQ sous la direction du grand physicien québécois, Pierre Couture.
Tous ceux qui ont eu l’occasion de côtoyer de près le monde politique connaissent la pratique. Elle constitue le meilleur signe qu’il y a anguille sous roche et que le gouvernement Couillard cherche à éviter que l’un ou l’autre des aspects de cette transaction ne soit scruté de trop près. Il y a une magouille quelconque que le gouvernement cherche à nous cacher, à la toute veille des élections générales prévues pour le mois d’octobre, afin de ne pas nuire à ses chances de réélection.
Depuis le témoignage de l'ancien président Thierry Vandal en commission parlementaire en février 2013, il est de notoriété publique qu’Hydro-Québec se plie aux commandes politiques du gouvernement et que celles-ci peuvent avoir une incidence importante sur ses engagements financiers.
Ainsi, sous le seul régime Libéral des gouvernements Charest et Couillard, ces engagements totalisent quelques 40 milliards de dollars, comme vous pourrez le découvrir sur l’excellent site des Citoyennes contre la corruption qui vous en présente le détail, articles de presse à l’appui que vous trouverez ici. Ces milliards ont servi à enrichir grassement toute la kyrielle d’amis du régime que les Libéraux traînent dans leur sillage.
Ce chiffre de 40 milliards ne signifie pas grand-chose tant qu’on ne le met pas en perspective. Quarante milliards, c’est 40 stades olympiques en dollars de 1976, ou encore un peu plus de 10 CHUM (3,6 milliards) en dollars d’aujourd’hui. L’équivalent de 10 CHUM pour engraisser les amis du régime. Et pendant ce temps-là, les Québécois ont dû souffrir la pire cure d’austérité de toute leur histoire ! Vous n’êtes pas révoltés par ce scandale ? C’est vrai qu’il y en a tant d’autres...
C’est donc dans le contexte et à la lumière de cette gabegie qu’il faut examiner la cession du contrôle de TM4 à DANA, une entreprise plus que centenaire (1906), mais qui a dû se restructurer après sa faillite en 2006, comme l’indiquent les informations disponibles sur son site.
À première vue, la transaction correspond à une certaine logique d’affaires pour les deux entreprises. Si Hydro-Québec a su développer une technologie de propulsion des véhicules automobiles à la fois révolutionnaire et fiable, elle ne connaît rien au marché des équipements de l’industrie.
Après avoir tenté sans grand succès, et sans doute trop tôt, sa chance en France via Dassault et PSA (Peugeot-Citroën) pour des véhicules légers, et avec un succès relatif en Chine en co-entreprise avec les Prestolite E-Propulsion Systems de Beijing pour des véhicules lourds, elle vend le contrôle de TM4 au moment même où la demande pour les véhicules électriques, une demande que l’augmentation des prix du pétrole et les retombées environnementales néfastes de son utilisation ne va faire qu’exacerber, s’affirme.
Si l’on peut se désoler de ne pas voir TM4 tirer pour elle-même et celui des Québécois tout le bénéfice de sa découverte en raison de son manque d’expertise dans l’industrie automobile, on peut certainement se demander si le montant de la transaction correspond bien à une juste valorisation des actifs de TM4 (brevets, installations de production, expertise technique du personnel, ententes commerciales en cours, potentiel stratégique et commercial, etc.)
Or DANA obtient 55 % des actions de TM4 pour 165 millions de dollars, ce qui correspond à une valorisation d’environ 275 millions de dollars. C’est bien peu, et c’est sans compter tous les autres avantages qui ont pu lui être accordés pour l’acquisition éventuelle du solde des actions, à moins que les 45 % qui constituent ce solde et que conserve pour le moment Hydro-Québec aient déjà été promis à un ou plusieurs amis du régime.
Comme les chiffres de TM4 étaient jusqu’ici consolidés avec ceux d’Hydro-Québec, il est très difficile d’avoir un portrait exact de sa situation financière. De plus, la valorisation d’une entreprise de technologie émergente échappe aux règles habituelles et dépend en grande partie de l’intérêt qu’elle représente pour un acquéreur éventuel.
Une vente de feu
Dès que l’on parle d’intérêt stratégique pour une grande multinationale, l’unité de compte passe de la centaine de millions au milliard. Comme dans 1, 2, ou 3 et plus. Cent soixante cinq millions, c’est « du p’tit change » pour employer une expression bien québécoise. Si DANA paraît à première vue être la bénéficiaire de cette « vente de feu », elle n’est vraisemblablement pas la seule.
Sur son site, DANA affiche clairement son intérêt pour la filière de la motorisation électrique, et il se trouve justement que son vice-président principal et chef de la direction technologique, Christophe Dominiak, est un ingénieur français diplômé du Conservatoire national des arts et métiers de Paris qui détient trente ans d’expérience en recherche et développement au sein de grandes entreprises françaises et américaines. Chez DANA, il est plus particulièrement chargé de « la commercialisation des nouvelles technologies et de l’accélération de l’électrification et de l’hybridisation ».
Il ne peut faire aucun doute que la présence de Christophe Dominiak chez DANA a fortement favorisé le rapprochement avec Hydro-Québec et qu’elle continuera à graisser les rouages de cette relation.
Reste cependant à élucider la question de la valeur de cette transaction et la possibilité qu’il y ait eu un intermédiaire qui aurait pu recevoir ce que les américains appellent pudiquement, en affichant scrupuleusement toutes les apparences de la vertu, un « finder’s fee », en bon français, une commission d’intermédiaire.
Se posent alors quatre questions, celle de l’identité de l’intermédiaire (pour le moment inconnue), celle du montant de la commission (également inconnue), celle du payeur de la commission, en l’occurrence DANA ou Hydro-Québec, et celle de savoir si des rétro-commissions ont été versées par l’intermédiaire à des membres de la classe politique québécoise ou à des dirigeants d’Hydro-Québec.
Présence des Desmarais ?
Il y a quelques années, découvrant avec surprise la trace d'Hydro-Québec dans un projet industriel du bassin de Lacq en Aquitaine, j'étais parvenu établir que les grands bénéficiaires de la transaction envisagée étaient des entreprises françaises dans lesquelles la Power Corporation de la famille Desmarais détenait des positions substantielles. L'intermédiaire qui avait organisé toute la transaction était alors un ingénieur du nom d'Élie Saheb, bien connu dans les milieux français du génie, à l'époque vice-pésident exécutif - Technologie chez Hydro-Québec. Il serait certainement très intéressant de savoir si Élie Saheb et Christophe Dominiak se connaissent.
Plus récemment, dans la foulée de la transaction aux termes de laquelle RONA était passée sous la coupe du géant américain de la quincaillerie Lowe’s, j’avais également pu établir qu’un administrateur de Power Corporation et qu’une administratrice de Lowe’s siégeaient tous deux au CA d’une importante société canadienne de placements, la Brookfield Asset Management Inc, et que cette transaction recelaient un nombre trop important de mystères pour que l’on se contente d’en accepter la version officielle.
Je ne dis pas que l’Empire Desmarais a les doigts dans la transaction que vient de conclure Hydro-Québec avec DANA, mais ses liens avec le gouvernement Libéral tels que vient de les illustrer spectaculairement l’adoption du Projet de loi 400 sur la transformation de La Presse en OBNL, ses liens soutenus avec Hydro-Québec depuis une vingtaine d’années, ses liens avec Dassault, ses pratiques d’affaires bien connues et son goût prononcé pour l’utilisation de paravents m’amènent à conclure que ce serait tout à fait dans son style et qu’il ne faudrait pas se surprendre de son implication.
Voilà donc le portrait que le gouvernement Couillard voulait éviter de voir dresser en essayant de réduire au strict minimum la visibilité de cette transaction, et voilà justement pourquoi il convient de braquer sur celle-ci toute la lumière possible pour lui faire révéler ce que le gouvernement cherchait tant à cacher aux Québécois.
Un bon dossier pour le bureau d’enquêtes de Québecor Media.
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5 commentaires
Gilles Quenneville Répondre
23 juillet 2018L’Hydro Québec devrait se contenter de gérer son réseau , point à la ligne.
Depuis sa création , le moteur roue aurait et devrait être vendu sous forme de licences.
Donc tous les brevets consernés rapporteraient plus de revenus à long terme.
Pierre Bourassa Répondre
28 juin 2018L'intervention de Daniel Breton en vidéo 11-04-2013
Séances de l'Assemblée,débute à 42minutes 25 sec. http://www.assnat.qc.ca/fr/video-audio/archives-parlementaires/travaux-assemblee/AudioVideo-45247.html
Jean-Claude Pomerleau Répondre
28 juin 2018SOS, Daniel Breton :
Retour sur sa charge en règle contre le régime libéral en avril 2013 :
Lors des dernières "Escamouches" sur Gentilly-2 ( Assemblée nationale, jeudi 11 avril, 2013) Daniel Breton a eu toute une envolée qu'il vaut la peine de publier ici :
http://www.assnat.qc.ca/fr/ travaux-parlementaires/ assemblee-nationale/40-1/ journal-debats/20130411/79257. html#debut_journal
Le Vice-Président (M. Cousineau): Merci, M. le député de Mégantic. Alors, je cède la parole maintenant au député de Sainte-Marie-Saint-Jacques. Il vous reste 9 min 54 s.
M. Breton: Merci. Merci, M. le Président. J'ai écouté avec attention ce que le député libéral de Mégantic a dit au sujet du désastre politique, technique et financier que représente la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2. Il a parlé beaucoup d'une stratégie énergétique qui devait être vue à long terme. Je dois vous dire, je suis d'accord avec lui que ça prend une stratégie énergétique à long terme et je suis d'accord avec lui que c'est un désastre politique, technologique et financier. Mais ce qu'il omet de dire, c'est que c'est un désastre bien libéral.
Commençons d'abord par le désastre politique. On a appris récemment qu'Énergie atomique Canada a su, le 14 mai 2012, qu'on n'allait pas de l'avant avec la réfection de la centrale nucléaire de Gentilly-2. Donc, ce qu'on a compris, c'est qu'il y a une campagne électorale qui a été faite en omettant de dire aux gens de la région que le gouvernement précédent avait pris la décision de fermer cette centrale-là, donc de nous mettre ça sur le dos. Vraiment, c'est assez incroyable.
Désastre financier. Effectivement, c'est un coup dur pour la région. Un coup dur pour la région, pourquoi? Parce que le nucléaire, ça s'est avéré que c'était une filière qui était excessivement onéreuse. On va juste parler de Gentilly-1. Gentilly-1, qui a été autorisée sous le gouvernement Lesage en 1966, a été ouverte pendant 182 jours. Et là on se rend compte que ça va pouvoir prendre jusqu'à 120 ans pour s'occuper de son déclassement. Faites un calcul rapide: 182 jours d'opération, 120 ans avant d'être capable de la déclasser. Ça, c'est payant.
Parlons de Gentilly-2 maintenant. La centrale nucléaire de Gentilly-2 a été autorisée sous le gouvernement de Robert Bourassa en 1973. L'entente, au départ, était très simple: on parlait d'un investissement du gouvernement canadien, qui avait incité le gouvernement du Québec à aller de l'avant avec cette centrale-là, un investissement de 175 millions du gouvernement fédéral et de 175 millions du gouvernement du Québec. Qu'est-il arrivé dans les faits? Dans les faits, ce qui est arrivé, c'est que, lorsque le gouvernement de René Lévesque est arrivé au pouvoir, on n'était plus à 350 millions au total, on était à 1,4 milliard pour la construction...
M. Breton: ...du gouvernement du Québec. Qu'est-il arrivé dans les faits? Dans les faits, ce qui est arrivé, c'est que, lorsque le gouvernement de René Lévesque est arrivé au pouvoir, on n'était plus à 350 millions total, on était à 1,4 milliard pour la construction, en 1977. Calculez combien ça donne aujourd'hui. Et combien est-ce que le gouvernement fédéral investissait sur la... ce n'était plus la moitié de 350 millions ou la moitié de 1,4 milliard, c'était toujours 175 millions de dollars pour le gouvernement fédéral, pendant que, nous, on payait la totale. Vous voulez parler désastre financier? Ça, c'en est un beau.
Pour ceux qui connaissent le Federal Energy Regulatory Commission, la FERC, ils ont déterminé, de façon très claire, que l'énergie la plus chère de tous les types d'énergie était l'énergie nucléaire, et donc la moins compétitive et la moins flexible. Aujourd'hui, on est à l'heure des «smart grids». Les «smart grids», ça veut dire l'énergie qui va être produite et consommée de façon intelligente. Le nucléaire est exactement le contraire de ça.
Maintenant, parlons de stratégie énergétique. La stratégie énergétique, lorsque le gouvernement libéral est arrivé au pouvoir, on commence en 2003, arrive fin 2003, les audiences du BAPE sur la construction d'une centrale qui est située où? À Bécancour, juste à côté de Gentilly-2. Qu'est-ce qu'on apprend? On apprend que le gouvernement va autoriser... Je peux vous dire exactement la date: le 5 juillet 2004, à 14 heures, Mme Monique Jérôme-Forget était allée annoncer la construction de la centrale au gaz de Bécancour, qui appartenait à TransCanada Énergie, une compagnie albertaine. Donc, qu'est-ce qu'on fait? Ça veut dire qu'on cède au privé une partie du contrôle de notre énergie. Cette compagnie-là dit, en 2004, que l'énergie était pour nous coûter - pour nous coûter - 0,065 $ du kilowattheure. Or, quand la centrale a ouvert ses portes en septembre 2006, le prix qu'ils nous chargeaient était passé à 0,105 $ du kilowattheure; c'est une augmentation de 75 %. Vous parlez de désastre financier?
Mais ce n'est pas tout. La centrale a été ouverte 15 mois. Après 15 mois, qu'est-ce qu'on a découvert? Qu'on était en surplus électrique, et là on s'est retrouvés avec un beau désastre financier. Le gouvernement du Québec, Hydro-Québec a dit: On doit fermer la centrale de Bécancour, après 15 mois. Depuis ce temps-là, un autre beau désastre financier, ça nous coûte entre 150 et 200 millions de dollars par année pour la garder fermée. On paie ça à des Albertains. Si on respecte le contrat de 20 ans que le gouvernement précédent a signé avec les Albertains, ça va nous coûter aussi cher pour ne pas qu'il produisent d'électricité que la construction des deux hôpitaux universitaires. Vous voulez parler de désastre financier? Ça, c'en est un beau.
Continuons. La centrale TAG maintenant, turbines à gaz, construite, en 1993, au coût de 288 millions de dollars, centrale d'appoint qui a comme mandat de fonctionner, en périodes de pointe, de 30 à 40 heures par année. Il y a des gens de la centrale TAG, d'Hydro-Québec, qui sont allés voir la haute direction et qui ont dit: Pourquoi, plutôt que de construire la centrale de Bécancour, qui est une centrale privée, ne pas transformer la centrale TAG, qui nous appartient déjà et qui ne fonctionne que de 30 à 40 heures par année? Savez-vous qu'est-ce qu'ils se sont fait dire? On vous interdit de parler publiquement de la possibilité - au BAPE - de transformer la centrale TAG plutôt que de construire la centrale privée de Bécancour. Donc, on aurait pu transformer la centrale TAG sous le gouvernement précédent plutôt que de construire la centrale privée de Bécancour, et là on a deux centrales une à côté de l'autre qui sont fermées, et ça va nous coûter 3 milliards.
Parlons des gaz de schiste, maintenant. Vous avez parlé des gaz de schiste, tout à l'heure? Vous voulez parler de désastre économique? Combien est-ce qu'on a obtenu pour les droits d'exploration sur les gaz de schiste pendant la même période que la Colombie-Britannique? On a obtenu 3,6 millions. Pendant la même période, la Colombie-Britannique a obtenu 3,5 milliards. Vous voulez parler de désastre économique?
Je n'ai pas fini. C'est ça le pire, je n'ai même pas fini. Vous voulez parler d'un autre désastre économique? La compagnie Siemens... Vous voulez parler de stratégie énergétique? Siemens est allée voir le président d'Hydro-Québec et le premier ministre du Québec pour lui proposer la chose suivante: on vous propose d'installer 4 000 mégawatts d'éoliennes là où il y a les grands barrages, de créer 2 500 emplois à temps plein, permanents. Pas 800, pas 300, 2 500; pas le temps de la construction, tout le temps. Et de construire, en collaboration avec Hydro-Québec, un centre d'expertise, de recherche et développement dans l'éolien, avec l'IREC. Réponse de votre gouvernement: Non. Ça, c'est 2 500 emplois perdus et au moins 4 milliards de dollars perdus.
Ça fait que, là, je regarde...
M. Breton: ...recherche et de développement dans l'éolien avec l'IREQ. Réponse de votre gouvernement: Non. Ça, c'est 2 500 emplois perdus et au moins 4 milliards de dollars perdus.
Ça fait que, là, je regarde. On parle de Siemens, 4 milliards, on parle des pertes en droits d'exploration. Pendant que nous, on a obtenu 3,6 millions en 2008, la Colombie-Britannique a obtenu 3,4 milliards. Ça, c'est un autre 3 milliards. Ça fait que, si on regarde la stratégie énergétique du gouvernement précédent, si on regarde la façon dont vous avez traité le dossier de Gentilly-2, je m'excuse, c'est un scandale, il n'y a pas d'autre mot pour le dire. Vous avez caché aux gens le fait que vous aviez fermé, que vous aviez fermé, que vous aviez annoncé à Énergie atomique du Canada que vous fermiez la centrale nucléaire, mais vous avez fait campagne en le cachant aux gens. Je trouve ça abominable. Je m'excuse, vous devriez avoir honte. C'est aussi simple que ça.
Je travaille sur le dossier de l'énergie depuis des années, et, je m'excuse, M. le député de Mégantic, ce que vous faites et ce que vous avez fait dans le dossier de l'énergie...
Le Vice-Président (M. Cousineau): M. le député, vous vous adressez à la présidence, s'il vous plaît.
M. Breton: ...M. le Président, je considère que ce que le gouvernement libéral a fait sous l'ancienne gestion du gouvernement libéral au niveau de l'énergie, c'est scandaleux. Il n'y a pas d'autre mot pour le dire.
Je vais finir là-dessus. L'avenir de la stratégie énergétique du Québec et l'avenir de l'énergie au Québec doit s'inspirer de ce que René Lévesque et Jean Lesage ont fait avec le Maîtres chez nous , c'est aussi simple que ça. Il faut qu'on reprenne le contrôle de notre énergie et de nos ressources. Il faut qu'on arrête de céder pour des pinottes à des intérêts particuliers ce qui est à nous. C'est à nous et ça doit le rester, parce que, si on perd le contrôle de notre énergie, si on perd le contrôle de nos ressources, on perd le contrôle de notre avenir économique puis écologique. C'est tout. Merci, M. le Président.
Jean-Claude Pomerleau Répondre
28 juin 2018SOS, Daniel Breton :
Daniel Breton, sur son site Facebook, traite abondamment
l.breton.52
l.breton.52/videos/18280586305 87937/?hc_ref=ARR5YFdGEDwvRiVl 81hNz3nenV6LvL01Vkd0tICWTf1- gpt9dX3ca-P4m-1T35CWgns
du dossier dans tous ses aspects:
https://www.facebook.com/danie
https://www.facebook.com/danie
Pierre Bourassa Répondre
27 juin 2018Incroyable en effet M. Le Hir.Après qu'Hydro-Québec eu abandonné le projet Groupe Traction Pierre Couture en 1994(moteur-roue),puis cédé la batterie du futur à la France(Aquitaine),le PLQ n'a même pas retenu l'idée de génie du monorail électrique grande vitesse TrensQuébec où Pierre Couture avait l'intention d'y intégrer son moteur-roue version améliorée pour relier tout le Québec, https://www.youtube.com/watch?v=rhqs91DIp1A ,maintenant c'est Hydro-Québec qui cède le groupe TM4 et son moteur électrique pour un plat de lentilles et le PLQ ne s'y oppose même pas.Misère.
Le projet dans son ensemble aurait fait du Québec un chef de file environnemental mondial,aurait permis de prendre possession du territoire à travers les ramifications territoriales du monorail grande vitesse (effectivité), et aurait apporté des avantages économiques incroyables.Tous ces bénéfices font partie des outils nécessaires à l'accession à l'indépendance du Québec et c'est le Québec qui doit s'en occuper,pas les E.U.,pas la France,le Québec,avec tous les emplois qui viennent avec. Ce n'est donc pas un hasard si ce projet est démantelé pièce par pièce et cédé à l'étranger. Pas besoin d'être paranoïaque pour avoir des ennemis,dans ce cas-ci,s'agit juste de s'ouvrir les yeux.
Y a t-il un parti d'opposition prêt à monter aux barricades pour faire annuler cette transaction ?
Extrait de la chanson Chez-Nous (Daniel Boucher)
'' J'ai toujours pensé
À faire de mes mains
Mon propre sentier
Pour mon propre bien
À mon propre goût
Même si mon voisin
Rentre sans sonner
J'aimerais ça garder
Toutes mes clés Chez Nous
Ça fait qu'à l'avenir, m'as dire
Que ça m'tente de faire mes affaires, ok? ''