Lourdeur du système

Élections partielles: du gaspillage éhonté de fonds publics

Des solutions alternatives plus économiques

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Tribune libre

Tant au gouvernement que dans la vie courante, il est bon d'éviter le gaspillage.



Par exemple, ces derniers temps, on entend parler d'éviter le gaspillage des aliments périssables dans les marchés où encore trop de produits sont jetés alors qu'ils sont encore comestibles, et qu'ils pourraient être distribués dans les banques alimentaires. La population approuve de plus en plus cette notion élémentaire. Nos aînés qui l'ont eu plus difficile que nous savent très bien de quoi il est question.



Une source de gaspillage des fonds publics consiste à lancer une élection partielle quelques mois avant un scrutin général pour remplacer quelqu'un jusqu'à la fin du mandat qui approche. Et peu de temps après, on recommence le tout au même coût.


Le coût moyen d'une telle élection est évalué à 550 000$ .



  1. Rémunération du personnel électoral : 340 000$

  2. Logistique et fonctionnement de l'élection : 150 000$

  3. Remboursement des dépenses électorales : 60 000$


550 000 dollars dépensés juste pour payer un salaire d'élu pendant 6 mois semble quelque peu exagéré, ne trouvez-vous pas?


Cette somme de 550 000 dollars pourrait payer le salaire de 55 employés pendant cette même période de 6 mois à un salaire de 20 000$ par année. Et dire que tout cet argent dépensé ne servira qu'à ce qu'un seul élu puisse être payé pendant 6 mois. Les fonds publics n'ont pas leur pareil pour se volatiliser sans que personne ne le remarque!


 


Tout récemment, il y en a eu une dans Marie-Victorin (Longueuil), alors que les élections provinciales sont prévues en octobre prochain.



Fait vécu: fin 2020, j'ai travaillé à une élection municipale visant à remplacer le défunt maire Émile Loranger de L'Ancienne-Lorette pendant quelques mois à peine. Un autre exemple de gaspillage de l'argent des contribuables qui aurait pu servir à donner plus de services municipaux et de loisirs.



Le principe actuel est que le député ou conseiller municipal doit avoir été choisi démocratiquement par vote et non être nommé. Beau principe, mais qui pourrait être contourné lorsqu'il s'agit de remplacer quelqu'un seulement pour quelques semaines ou mois.



Plusieurs mesures pourraient remplacer la tenue d'élections partielles sans aucun inconvénient.


1- Si on tient une élection partielle en dedans d'un an des prochaines élections, le candidat élu restera le même lors de la prochaine élection générale. Il n'y aura pas de nouveau scrutin dans ce comté quelques mois plus tard.


2- Plutôt qu'il y ait élection partielle, on choisira le candidat défait du même parti le plus près du lieu et qui a accumulé le plus de votes. Cela fera l'affaire de manière temporaire.


3- Le parti auquel appartenait le député sortant à remplacer nommera quelqu'un pour le remplacer d'ici aux élections générales, qui pourrait même être le candidat désigné qui se présentera à ce poste. Une bonne occasion de le voir à l'oeuvre et de l'évaluer sommairement. Les électeurs y gagneront.


4- Advenant le cas où chef du parti concerné n'a pas encore de siège, on lui accordera la place vacante dans ce comté d'ici aux élections générales.



Un autre changement qui serait opportun, ce serait que tous les chefs de parti politique aient une place à l'assemblée nationale, qu'ils aient été élus ou non dans leurs comtés respectifs. En effet, il est plus important pour la bonne marche des choses que chaque chef de parti puisse intervenir et débattre en chambre au nom des députés qu'il dirige.



Les lois et règlement sont faits pour être modifiés au besoin, aussi souvent que nécessaire. Des exceptions sont de mise lorsqu'il s'agit de faciliter les procédures.


Raison de plus lorsque cela permet d'économiser des sommes considérables qui pourront être utilisées à meilleur escient.


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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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