Après les 2,9 millions de membres chez Desjardins qui ont vu leurs renseignements personnels littéralement pillés, c’est maintenant au tour de 6 millions de clients canadiens de Capital One de subir le même sort.
Le 30 juillet, Geneviève Asselin recevait, sur le plateau de l’émission 24/60, le ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale Éric Caire. À mon grand étonnement, j’ai appris que 80 % des données personnelles des contribuables Québécois seront transférées dans des entreprises privées, le gouvernement n’ayant pas les infrastructures nécessaires pour conserver ces informations.
Quand on en est rendu à confier notre « portefeuille » à des étrangers, alléguant qu’il sera davantage en sécurité qu’entre nos mains, il y a un sérieux problème de sécurité de la part de notre gouvernement.
À la suite de cette entrevue avec M. Caire, un expert en la matière est venu ajouter au cynisme en alléguant qu’il était très dispendieux de se procurer les infrastructures nécessaires à la conservation de ces données personnelles et que le gouvernement avait probablement opté pour la solution la moins onéreuse.
Dans notre monde super technologique, Desjardins et Capital One n’ont pas pu empêcher les fraudeurs d’accomplir leur larcin. Par ailleurs, notre gouvernement s’apprête à léguer nos renseignements personnels au privé… Devant un portrait aussi peu reluisant, on est en droit de se demander elle est où la sécurité?
Le jour du dépassement
Selon Wikipédia, le jour du dépassement correspond à la date de l’année calculée par l’ONG américaine Global Footprint Network à partir de laquelle l’humanité est supposée avoir consommé l’ensemble des ressources que la planète est capable de régénérer en un an. Passée cette date, l’humanité puiserait donc de manière irréversible dans les réserves non renouvelables (à échelle de temps humaine) de la Terre. En 2019, l'ONG a estimé cette date au 29 juillet.
Or, à ce propos, lors de l’émission 24/60 du 29 juillet sur RDI, l’invité de Geneviève Asselin y est allé d’un bémol important sur la validité de ce jour du dépassement. En effet, selon lui, il est faux de déclarer que l’humanité a consommé l’ensemble des ressources que la planète peut regénérer en un an et qu’en conséquence, à compter de cette date, le monde vit à crédit écologiquement.
Toujours selon cet expert, l’ONG erre dans son argumentaire en mixant plusieurs produits de consommation dans ses calculs, notamment la nourriture et le pétrole, pour arriver à fixer le jour du dépassement annuel. À cet effet, si l’on exclut les produits de la terre des calculs de l’ONG, nous constatons qu’ils se développent à un rythme normal et que la pénurie, dans ce secteur de l’économie, est un mythe.
Autrement dit, il faut relativiser cette notion de « jour de dépassement » autour duquel gravite tout un amalgame de produits de consommation hétéroclites qui n’ont aucun rapport entre eux…
Henri Marineau, Québec
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