En marge des plus récents sondages Léger & Léger sur les intentions de vote

Sondages

Par André Parizeau,
_ Chef du Parti communiste du Québec (PCQ) (*)
Le plus récent sondage Léger & Léger portant sur les intentions de votes des Québécois et des Québecoises, publié le 16 janvier 2012, est très instructif. Au delà d'une certaine remontée du PQ, ainsi que des Libéraux, et d'une descente équivalente de la CAQ dans les intentions de votes, ce dont la plupart des médias ont abondamment parlé, il y plus encore.
Ce qui frappe aussi, quand on se met à lire tous ces chiffres, ainsi qu'à additionner certains d'entre eux, c'est de voir que la somme des intentions de votes en faveur du PQ, plus celles en faveur de Québec solidaire totalise 34%, ce qui est plus que ce que la CAC obtient actuellement, soit 33%; c'est aussi pas mal plus que ce qu'obtiennent pour leur part les libéraux, actuellement au pouvoir, soit 27%.
S'il fallait en plus ajouter les intentions de votes allant aujourd'hui au nouveau parti de Jean-Martin Aussant, soit l'Option nationale, ce serait encore plus. Le choix obtenu par l'Option nationale n'est pas encore documenté dans les sondages. Gageons cependant qu'ils doivent obtenir une partie substantielle du 3% actuellement accordé aux options "autres". Soulignons en passant que les maisons de sondage devraient dans le futur offrir aux personnes sondées de pouvoir effectivement choisir ce parti; cela serait plus respectueux de l'état actuel de la scène politique actuelle.
Notez également que les Verts, de leur côté, continuent à avoir 3%; au sein des Verts, il y a aussi une assez importance quantité de souverainistes.
Tout cela ramène à l'avant tout le débat sur l'opportunité ou non qu'il y aurait pour tous les différents partis politiques souverainistes -- lesquels sont tous également situés plus à gauche sur l'échiquier politique que leurs opposants caquistes ou libéraux -- de regarder à la possibilité d'éventuelles ententes en prévision des prochaines élections.
Aucun de ces partis, que ce soit le PQ, Québec solidaire, ou Option nationale, ne peut espérer dans l'état actuel des choses pouvoir prendre le pouvoir à court terme. Qui plus est, le PQ pourrait bien, à cause des aléas du système électoral, se retrouver dans une position plus faible que jamais.
Toutes les planètes semblent enlignées vers une éventuelle alliance de ce type. Sauf que la direction du PQ continue toujours à faire la sourde oreille. De part l'importance que continue encore à avoir le PQ, cela bloque passablement les choses. Il est en effet assez difficile de danser le tango quand on demeure seul.
Tout récemment, le député péquiste Bernard Drainville, s'est à son tour positionné pour une telle alliance. Bravo ! Du côté des trois députés souverainistes indépendants que sont Louise Beaudoin, Pierre Curzi, et Lisette Lapointe, ceux-ci ont déjà fait savoir à plusieurs reprises qu'ils pourraient aussi être favorables à une telle chose. Option Nationale est déjà en faveur d'une telle chose; de ce côté-là, c,est déjà très clair.
Pour ce qui est de Québec solidaire, les deux co-porte-parole du parti, soit Françoise David et Amir Khadir, ont déjà montré eux aussi une ouverture. Même si le congrès de février 2011 avait de fait fermé la porte à une telle éventualité, il faut aussi se rappeler qu'un précédent Conseil national avait pour sa part pris une position exactement à l'opposé et que les idées sont à nouveau en train d'évoluer au sein de cette formation, dans un sens qui va encore une fois vers une telle option.
Finalement, et au sein même du mouvement syndical, il y a aussi des voies pour dire que tous ces partis doivent plus travailler ensemble de manière à barrer la route autant à la CAQ qu'aux libéraux. On peut citer à ce propos la sortie en novembre du président de la CSQ, Réjean Parent.
Dans un tel contexte, on ne peut qu'espérer que ceux et celles qui, d'un point de vue de gauche, continuent encore à militer dans le PQ -- je parle ici entre autres choses du SPQ Libre --, se joindront à leur tour, et de manière active, aux multiples voix en faveur d'une telle option, plutôt que de continuer à tirer à boulets rouges contre Québec solidaire, comme ils continuent encore à le faire, et comme si Québec solidaire était l'ennemi principal...
Il faut aussi espérer que cette même gauche se fera plus vocale pour critiquer la toute récente sortie du député péquiste, Nicolas Marceau, également principal porte parole du PQ en matière de finances et de développement économique.
La semaine dernière, soit le 12 janvier, il annonçait en grandes pompes que le PQ se battrait désormais pour baisser l'impôt des ... compagnies sur la base du fait que ces mêmes impôts seraient encore trop élevés pour celles-ci et que cela nuisait en définitive au développement économique du Québec. Un vrai discours digne d'un futur ministre libéral, ou encore d'un éventuel membre d'un futur Conseil des ministres sous la houlette de François Legault...
De toute évidence, la direction du PQ semble vouloir s'entêter à ne rien voir par rapport à ce qui se prépare. Depuis des années, ils ont imaginé et développé une stratégie qui se voulait, à leurs yeux, la meilleure planche de salut pour ce parti et qui consistait à essayer de damner le pion de feu l'ADQ, ainsi que des libéraux, en allant "flirter" dans leurs propres plate-bandes et en tentant de se repositionner encore plus vers la droite qu'ils n'avaient pu le faire jusqu'à là. Il ne pouvait être question en même temps de parler d'alliances avec d'autres formations sur la base du fait que le PQ était le seul "vrai" parti souverainiste (???)...
Tout ce que cela a fini par donner, c'est de favoriser l'émergence de la CAQ et de plonger le PQ dans la pire crise de son histoire. Faudra-t-il que ce parti arrive jusqu'au bord du précipice avant de commencer à réfléchir sur le fait que peut-être que cette approche n'était finalement pas la bonne ?
On aura beau ne pas être des "fans" du PQ, aucun souverainiste ne devrait pour autant se frotter les mains des actuels déboires du PQ, surtout si tout cela devait amener ce parti vers une éventuelle débâcle encore pire, la raison étant que cela finira nécessairement, et du même coup, et au moins à court terme, par créer un ressac majeur pour l'avenir de la cause souverainiste. Ce serait d'autant plus dommageable qu'aucun des autres partis, que ce soit Québec solidaire ou l'Option nationale, ne pourrait réalistement penser pouvoir récupérer tous les morceaux après. Je fais notamment référence, ici, aux franges du mouvement souverainistes dont la vision politique serait pas mal plus modérée, ou moins radicale, que ce qu'offre ces autres formations.
Est-ce à dire que ces mêmes autres formations politiques devraient réajuster leur tir politique en cherchant eux-même à se réaligner à leur tour un pour aller plus vers le centre ou la droite, comme le faisait jusqu'à présent le PQ ? Que non ! Il s'agit simplement de reconnaître ici que la toute la population du Québec n'est pas forcément aussi à gauche que Québec solidaire ou Option nationale et que cela s'applique jusqu'à et y compris à l'ensemble du mouvement souverainiste.
Il s'agit aussi de se rappeler que le succès d'une future relance de la lutte pour l'indépendance devra nécessairement passer par une meilleure coopération et entraide entre tous les forces souverainistes, comme cela s'est fait partout ailleurs, chaque fois qu'il était question de faire triompher justement l'indépendance nationale.
Il s'agit finalement aussi de se souvenir que toutes les tendances existant au sein du mouvement souverainiste ont leur place et leur rôle à jouer et que le sectarisme des uns ou des autres est plus que jamais un luxe dont nous ne pouvons vraiment nous permettre.
Chose certaine, il n'est pas sans ironie de se rappeler qu'un des principaux artisans de la stratégie défaillante du PQ, au cours des dernières années, en même temps que quelqu'un qui fut longtemps un des principaux conseilleurs de Pauline Marois, était justement... François Legault. Eh que le monde est finalement petit.
(*) Le PCQ est un des collectifs reconnus au sein de Québec solidaire; ce texte fut publié à l'origine sur le site du PCQ (www.pcq.qc.ca)

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Chef du Parti communiste du Québec (PCQ), membre fondateur de Québec solidaire, membre du Bloc québécois, et membre de la Société Saint-Jean Baptiste de Montréal (SSJBM)





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8 commentaires

  • Luc Bertrand Répondre

    19 janvier 2012

    Bonjour monsieur Parizeau! Je suis d'accord avec votre lecture du dernier sondage et, surtout, de la nécessité de laisser toutes les options disponibles aux personnes sondées lors des sondages des intentions de vote.
    Les maisons de sondage étant du domaine privé, donc payées par les clients commandant ces sondages (les médias à la solde de l'Oligarchie fédéraliste), il ne faut pas trop compter sur leur bon vouloir pour mieux représenter le spectre politique réel qui s'offre aux électeurs québécois. Et, malheureusement, le fait de refuser de répondre ne règle pas davantage le problème, car les sondeurs font des projections à partir des réponses obtenues. Par exemple, si 50% des gens refusaient systématiquement de répondre alors que 20% choisissaient la CAQ, 15% le PLQ, 10% le PQ et 5% QS, la projection annoncée serait probablement la suivante: CAQ 40%, PLQ 30%, PQ 20% et QS 10%. Bien sûr cet exemple est simplifié à l'extrême, mais les maisons de sondage pourraient peut-être également ajouter le Parti vert pour faire tomber les "autres" sous la barre probabilistique du 5%, la fameuse marge d'erreur pour un échantillon aléatoire d'au moins 1 000 personnes 19 fois sur 20.
    On a d'ailleurs commencé à sonder les gens électroniquement (internet, courriels, textos, etc.) et non plus par téléphone. Comment pouvons-nous vérifier si la représentativité de l'échantillon sélectionné n'est pas biaisée, en partant, par la méthode de sondage elle-même qui exclut une partie non négligeable de la population (personnes âgées et/ou pauvres)? Comment a-t-on obtenu les adresses pour rejoindre les personnes sondées? A-t-on établi une corrélation inéquivoque entre les réponses des répondants électroniques par rapport à celles de la population votante en général? Poser la question c'est également y répondre. Quand on connaît la mission des médias de nous "éduquer", on ne se fait pas plus de doute quant à leur rigueur scientifique qu'en leur objectivité.
    Je ne serais même pas surpris que les sondeurs occultent d'ailleurs systématiquement les partis qui "dérangent" l'ordre établi qui leur procure si généreusement le pain sur leur table. À moins qu'Option nationale - grâce à la visibilité de J.M. Aussant et Lisette Lapointe à l'Assemblée nationale - ne suscite un engouement subit de popularité à travers toutes les régions du Québec (comme lors de l'élection partielle de 1990 qui a vu Gilles Duceppe confirmer la volonté de la population entériner le changement d'allégeance des démissionnaires du gouvernement Mulroney et de quelques libéraux en faveur du nouveau Bloc québécois), ce ne sera pas Gesca, Quebecor ou Astral Média qui informeront les sondés qu'il y a autre chose que "4 trente sous pour une piasse" qui s'offre à eux.
    Je crains malheureusement que la trop grande intoxication des Québécois avec la vision "provinciale" de la politique n'incitera pas Gilles Duceppe (Pauline Marois encore moins) à abandonner la perspective de simple alternative provinciale aux libéraux ou comme barrage à la clique d'affairistes de la CAQ. Il faudra probablement que le Parti québécois soit virtuellement sorti de l'Assemblée nationale pour que les Québécois comprennent que leurs problèmes n'originent pas de leurs chefs, de leurs partis ou de leurs visions de la société mais des fondements mêmes de ce qu'on nous présente comme la "démocratie".
    Tant qu'il n'y aura pas un parti (comme ON et le PI) qui prendra l'engagement, non pas d'utiliser au mieux les moyens que le Canada veut bien nous laisser dans son "cadre de jeu" mais de sortir le Québec de sa subordination politique au Canada, il n'y aura rien à faire. Pour se donner les solutions durables à nos problèmes récurrents, c'est tout le coffre à outils, le compte bancaire et l'autorité collective que nous devons contrôler. On sera assez grands, une fois Ottawa hors du chemin, pour régler nos petites divergences de société de façon vraiment démocratique.

  • Laurent Desbois Répondre

    18 janvier 2012

    ‎ Il est intéressant de noter que l’appuie pour la souveraineté était à 43% en janvier. C’était 34% avant le référendum de 1995 !
    ‎35% des membres de la CAQ sont souverainistes.
    Seulement 61% du parti souverainiste QS est pour la souveraineté et ceci, probablement conditionnellement à ce que ce soit à gauche.
    Au MÉSUM hier, Amir Khadir a fait un “lapsus”, pour se corriger après ma question :
    « Si un jour le Québec fait son indépendance » 17 jan 2012, à 21 :55 min
    Pour moi, c’est « quand » et non « si » !!!! Réponse de 21 :55 à 42 :30
    http://www.tagtele.com/videos/voir/77931/

  • Archives de Vigile Répondre

    18 janvier 2012

    Le monde est petit parce que ce sont toujours les mêmes qui dirigent depuis des lunes.
    Il nous fait de nouveaux visages et de nouvelles idées. C'en est assez des politiciens à la solde de la riche élite capitaliste de la finance et des affaires.
    Le regretté Michel Chartrand en avait, lui, une idée neuve: un revenu universel afin que tous vivent décemment au Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 janvier 2012

    Concernant le commentaire émis plus haut, il n'y a pas de raisons particulières pour ne pas avoir mentionner le PI, sinon que je ne connais pas très bien leurs positions, y compris face à d'éventuelles alliances parmi les partis souverainistes. Leur score aux dernières élections étaient également assez marginal.
    Cela dit, ma position de fonds est qu'il faudrait une alliance de TOUS les partis souverainistes. Votre point de vue ne fait que renforcer encore plus l'argumentaire en faveur d'une telle alliance.
    André Parizeau

  • Christian Montmarquette Répondre

    18 janvier 2012

    À Gaston Boivin.
    Il est faux de dire que Québec Solidaire avait appelé à voter NPD.
    La consigne de vote de QS a été lancée par Françoise David et disait : «Tout sauf Harper et les conservateurs».
    Christian Montmarquette
    QS-Montréal

  • Laurent Desbois Répondre

    17 janvier 2012

    Intentions de votes des Québécois-e-s : un constat brutal mais réel s’impose
    INSUFFISANTS POUR FAIRE ELIRE UNE « EQUIPE » DE SOLIDAIRES LA PROCHAINE FOIS
    mardi 6 décembre 2011
    http://www.pressegauche.org/spip.php?article8829
    Ce qui confirme l’appétit des Québécois-e-s pour du « changement ». Pendant ce temps, Québec solidaire ne profite pas de cette « volatilité » du vote québécois, dégringolant même à 6 et 7% dans les derniers sondages, alors que sa moyenne d’appuis se situait plutôt autour de 10% en 2011.
    QS n’arrive pas à faire le plein suite à la chute de ses adversaires. Nous remarquons une progression des appuis à QS depuis 2008, constante mais lente.
    Si la tendance se maintient, QS récolterait donc environ 10% des votes, et peut-être même un peu moins, si des élections se tenaient prochainement. Tout au plus peut-il espérer faire élire son autre porte-parole, Françoise David.

    Rappelons-nous qu’en 1973, le PQ n’a fait élire que 6 député-e-s après avoir obtenu 30% des appuis populaires au total et qu’il a fallu 42% d’appuis au candidat péquiste de Chicoutimi pour être élu.
    L’objectif de Québec solidaire pour la prochaine élection doit donc être « réaliste ».

  • Jean-Pierre Bouchard Répondre

    17 janvier 2012

    Le PQ qui se positionne profondément au centre gauche comme le premier gouvernement Lévesque et qui comme Jacques Parizeau tient à l'équilibre budgétaire mais sans en faire une maladie sera considéré comme le parti qu'il est d'autant que le groupe conservateur qui a droitisé le PQ est parti pour la CAQ.
    La logique dit ceci, un parti qui a dans son programme l'intention de transformer une province en pays est à la source à gauche et non conservateur. Le PQ a toujours été à gauche du Parti Libéral né pendant la confédération de pacotille de 1867 pas seulement par le programme aussi par le projet de pays. Le PQ de la gouvernance souverainiste décrié parce que trop mou pour plusieurs est encore malgré les apparences trop radical et pour le PLQ et pour la CAQ.
    Ni Legault ni Charest ne veulent entendre parler de constitution québécoise provinciale comme première étape ni de souveraineté. Ni Charest ni Legault n’accordent une importance à l'État québécois actuel pour corriger les injustices. Si madame Marois s'illusionne encore sur sa volonté de recentrer le PQ avec le 2 pour 1 actuel pour le libéralisme conservateur à la sauce Legault-Charest, elle ne comprendra que lorsqu’elle mordra la poussière dans Charlevoix avec tout le parti!
    Le PQ ne peut plus trouver de place au centre, centre droit, la place est prise! G.Duceppe reste l'option no1 pour sortir le PQ du pétrin.
    Sur le sondage Léger. Malgré l'embellie que le PQ connaîtrait? Le PQ est exclu nouveau de Montréal-Est et toujours de toute la ville de Québec. Et dans la capitale avec 14%, même Agnès Maltais dans la circonscription du Vieux Québec ne serait pas réélue pour le PQ.
    Le PQ va mal toujours et dans les régions il est solidement second après la CAQ.
    La question d'un nouveau chef péquiste, le recentrage passé date. Deux points dominants où l'option de réformes politiques positives tenus au Conseil national doit servir justement à recentrer le PQ à gauche.

  • Gaston Boivin Répondre

    17 janvier 2012

    Y a-t-il une raison pour laquelle, dans un futur projet de fusion des partis prônant l'indépendance du Québec, vous omettez de mentionner le nom du Parti Indépendantiste (P.I.)?
    Cela est d'autant plus surprenant qu'après avoir souligné, avec justesse, que le dernier sondage avait omis de demander aux gens sollicités s'ils voteraient pour le nouveau parti qu'est Option Nationale ( traitement qui est également réservé, depuis sa fondation, au Parti Indépendantiste) (alors que, notons-le, la C.A.Q. n'était même pas encore un parti, mais seulement une simple ébauche de parti que déjà, lors des sondages, elle faisait partie des choix offerts aux personnes sollicitées par les firmes de sondage, ce qui, à mon opinion, confirme que les compagnies de sondage ne sont, avec la faune médiatique conventionnelle en osmose avec l'establishment fédéraliste, qu'un instrument de plus au service de son oligarchie et une manière de transformer, sinon en dictature, du moins en simulacre, la démocratie.)
    D'autant plus surprenant que vous ajoutez, toujours avec justesse: ''Soulignons en passant que les maisons de sondage devraient dans le futur offrir aux personnes sondées de pouvoir choisir ce parti; cela serait plus respectueux de l'état actuel de la scène politique actuelle.''
    Je vous précise, en passant, que je ne suis pas membre du P.I. et n'ai jamais voté pour ce parti mais que j'en respecte ses adeptes et partisans qui sont des citoyens honnêtes, sincères et dévoués de la cause de l'indépendance du Québec.
    Pourtant le P.I., lui, n'a pas recommandé à ses membres, lors des dernières élections fédérales, de voter pour un parti fédéraliste et résolument canadien, au point de l'être, dans ses choix politiques, au détriment du Québec et des intérêts de la nation québécoise. Vous aurez sans doute deviné, avec votre sens de la justesse, que ce parti fédéraliste résolument canadien est le N.P.D..