Loin de moi l'idée de faire un parallèle exhaustif entre la Charte de la langue française et la Charte des valeurs québécoises. Loin de moi également l'idée de défendre ou promouvoir l'idéologie péquiste.
En 1977, il y avait beaucoup de questionnements et de frustrations autour de la loi 101 (Charte de la langue française). Quand il s’agit de promouvoir ou préserver l’identité québécoise, il y a toujours des accusations d’exclusions.
Je sais qu’au final, peut importe ce que le Québec fera sur le plan linguistique ou identitaire, il y aura toujours des bâtons dans les roues et des gens pour nous dire que nous ne nous attaquons pas aux vrais problèmes comme l’économie.
Il ne faut pas oublier que nous vivons sur un continent où l’anglais et les valeurs anglo-saxonnes sont prédominantes. Nous serons toujours différents et la différence, c’est correct, ce n’est pas mal en soi, il ne faut pas s'en culpabiliser.
Certes, la charte des valeurs va peut-être un peu trop loin sur certains de ses aspects. Or, n’est-ce pas le rôle des partis d’opposition de modérer le gouvernement, et encore plus en contexte minoritaire ?
Dans un contexte politique dominé largement par la partisannerie et l’appât du vote lors des élections, n’est-il pas utopique de penser que la CAQ, par exemple, puisse se lancer dans la négociation avec le PQ pour adopter une charte plus modérée ? Surtout en contexte pré-électoral …
C’est encore un test de fond pour la politique. Pas seulement pour le PQ.
Oui, nous sommes différents
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