Une dérive partisane du politique
Nous sommes gouvernés par des partis politiques qui ont évolués, qui se sont ajustés aux évolution du système politique, économique et social, et qui visent d'abord et avant tout de consolider leurs intérêts avant de prendre les décisions qui s'imposent pour le bien collectif. Je pense que souvent de grandes décisions importantes qui sont prises pour le bien collectif peuvent susciter mécontentement malgré leur réel bien-fondé.
Prendre des grosses décisions importantes en politique c'est prendre des risques aujourd'hui. Les politiciens ne veulent pas prendre trop de risque, c'est d'ailleurs pourquoi ils ne se tuent pas à expliquer clairement leurs programmes, leurs plateforme. Aujourd'hui, un parti politique au pouvoir doit être discret, c'est-à-dire qu'il ne doit pas faire trop parler de lui, surtout pour les mauvaises raisons. Par exemple, le PLQ appliquait cette stratégie et c'est entre autre pour cette raison qu'on a eu l'impression qu'il laissait les choses aller. Ne pas trop risquer de diviser la population sur certaines questions. C'est aussi une manière de dire de ne pas alimenter le débat, c'est en quelque sorte un peu malsain pour la démocratie. D'ailleurs, personnellement quand un politicien me dit ''sa fait de la chicane'' il est discrédité.
Longtemps cette sauce a été appliqué au Québec et ça a mené au détournement national de la politique, surtout après les échecs constitutionnels et référendaires. Le confort et l'indifférence. Donc, en ce détournant, les partis se sont ajustés, ils savent que le québécois va se positionner sur des enjeux plutôt que par conviction politique (qui sont moins fortes qu'auparavant en terme d'implication dans la politique et la nation). De là le fait où pourquoi nous partons souvent en élection quand le gouvernement a soulevé assez d'enjeux qui lui permettent de se positionner comme le meilleur gouvernement possible.
Ceux qui gouvernent aujourd'hui n'ont pas toujours intérêt à changer certaines choses importantes, à légiférer sur des sujets sensibles. De là aussi la judiciarisation de la politique et la prédominance de l'image sur le fond.
Une dérive partisane du politique
Le politique contrôlée par les partis
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