Une association étudiante du Collège Dawson veut ouvrir le dialogue avec les non-musulmans en faisant essayer, entre autres, le hijab aux étudiantes le temps d’un kiosque.
«Beaucoup de gens ont des préjugés et des questions entourant le hijab et donc on en fait essayer aux étudiantes pour qu’elles ressentent comment c’est que d’en porter un», explique Samar Eldabaa, du Muslim Student Association Club, en ajoutant que les réactions ont été positives lors de l’activité.
Cette initiative de l’association étudiante a lieu chaque année. «Cela permet de poser des questions sur l’islam et de mieux comprendre ce que c’est», ajoute l’étudiante en sciences humaines.
En plus de pancartes explicatives, des dépliants sur le prophète Mahomet et sur la «démystification entourant le hijab» étaient à la portée tous.
Pas la promotion de la religion
Le Collège se défend de faire la promotion de l’islam. «Pour nous, c’est une sensibilisation à la culture musulmane auprès des jeunes, car il y a beaucoup de mythes qui circulent et de peur», laisse savoir Dona Varrica, porte-parole du Collège, en précisant que dans l’établissement, une salle de prière est réservée aux étudiants depuis 17 ans.
«Ce n’est pas pour convertir à l’islam, mais plutôt pour ouvrir le dialogue, ajoute-t-elle. Comprendre et non devenir. C’est une activité pour se mettre dans la peau d’une autre personne, ce qui peut mener à des questionnements, comme si c’est une obligation ou non. Le but, c’est vraiment l’éducation et Dawson est un lieu ou toutes les cultures se réunissent.»
Serena Ortner, une étudiante en art, a essayé le voile, en plus de se faire faire un tatouage au henné sur la main. «J’étais curieuse, car c’est vraiment un bel accessoire vestimentaire», indique celle qui s’intéresse au hijab principalement d’un point de vue esthétique.
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