Dans un billet datant du 22 avril publié dans La Presse sous le titre Pourquoi écrire?, Françoise David nous informe que, jusqu’à l’automne prochain, elle contribuera à la section Débats du quotidien. Elle nous annonce ainsi « ses couleurs » : « Je suis et demeurerai une femme de gauche, écologiste, féministe et indépendantiste. Oui, tout ça ! »
Et, de poursuivre Mme David : « J’ai donc envie que nous réfléchissions ensemble aux meilleurs moyens de faire avancer le Québec ou, bien mieux, d’avancer toutes et tous ensemble. Vers quoi ? Vers un Québec fondé sur le bien commun, la solidarité sociale, une économie verte, un vivre-ensemble qui s’appuie sur des valeurs partagées et sur une langue officielle, le français, tout en accueillant les différences qui nous enrichissent mutuellement. Et, bien sûr, vers une société où les femmes occupent réellement et partout la moitié de la glace ! »
Or, dans ses moyens de « faire avancer le Québec », Françoise David qui se décrit, entre autres, comme une « indépendantiste », ne fait nullement allusion à la souveraineté du Québec… Curieux, non?
À mes yeux, l’ex-porte-parole de Québec solidaire demeure et demeurera toujours une sociale-démocrate eu égard à ses convictions profondes, une position qui peut très bien s’accommoder du fédéralisme canadien tout en atteignant ses objectifs.
« Je suis ferme sur les principes et souple dans leur application », clame Mme David. Eh bien, j’apprécierais fortement qu’elle appuie davantage sur les « principes » qui sous-tendent ses « convictions » sur les bienfaits de l’indépendance du Québec pour gagner un peu de crédibilité à ce sujet…Pour l’instant, c’est le vide complet!
Henri Marineau, Québec
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