Youri Chassin, le caméléon

Le bien commun

Imaginez le cirque s'il fallait que la CAQ prenne le pouvoir!

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Tribune libre

 


L’arrivée de Youri Chassin, un fédéraliste notoire de droite se proclamant « progressiste », comme candidat de la Coalition avenir Québec (CAQ) aux prochaines élections provinciales, suscite des réactions pour le moins acerbes dans divers médias, notamment sur le fait que « l’idée qu’il puisse exister un “bien commun” sonne l’alarme » selon ses propres termes.


Selon Wikipédia, « dans le langage courant, le vocable « bien commun » est employé dans le sens de celui d'intérêt général, tel que défini par Rousseau, c'est-à-dire l'intérêt partagé par la communauté, en tant que ses membres dépendent les uns des autres (et non pas la somme des intérêts particuliers) : c'est le bien de tous de façon indivisible, qui peut impliquer de passer outre l'intérêt particulier d'un individu et d'un groupe pour servir le plus grand nombre ».


Bien que la notion de « bien commun » puisse varier sensiblement dans son contenu, rares sont ceux qui nient son existence. En fait, les candidats à l’investiture d’un parti ne se présentent-t-ils pas en politique entre autres pour servir le bien commun, à savoir les intérêts de leurs commettants, soit les citoyens de leur comté?


Par ailleurs, une autre déclaration pour le moins contradictoire de M. Chassin réside dans le fait qu’il se déclare « progressiste ». Or depuis quand un homme de droite peut-il revêtir le chapeau de progressiste?


En réalité, Youri Chassin donne l’impression qu’il peut se permettre certaines contorsions sémantiques à cause de la notoriété dont il dispose, espérant ainsi s’attirer une clientèle diversifiée qu’il aura réussi à attirer dans son giron en utilisant le masque du caméléon.


En bref, l’arrivée de Youri Chassin dans les rangs de la CAQ ne fait qu’ajouter davantage de confusion dans les orientations du parti de François Legault, un parti amalgamé de toutes sortes de personnalités dont les positions sur les dossiers « chauds » empruntent sans cesse des méandres alambiqués. 




Henri Marineau

Québec




 


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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